Djamila Abdelli Labiod

Biographie

Ancienne institutrice de langue française. Djamila Abdelli Labiod a quitté l'enseignement pour se consacrer entièrement à son foyer. Mais sa passion pour l'écriture, l'a poussée à écrire deux romans , le dernier, intitulé: Survivre pour Ibiza.

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Djamila Abdelli Labiod a noté ces livres

4
@Grégoire Dibos@Djamila Abdelli Labiod, Bonsoir Monsieur, J'ai lu le livre entièrement. Mes impressions se basent sur ma perception, mon ressenti et mes goûts littéraires. Donc, mon avis est très subjectif. Jusqu'à l'escapade du narrateur avec son fils qui a dû manquer la classe pour lui apprendre la transgression, j'ai vécu le récit comme le scénario d'un feuilleton. De nombreuses anecdotes ont émaillé le récit , si bien que parfois , je perdais le fil . Puis à partir de cette escapade qui a fait découvrir la nature au fils du narrateur Alexandre , et la petite farce de la boîte aux lettres dans laquelle ils ont uriné, cette partie est accompagnée d'une charge émotionnelle , c'est ce que j'aime dans la littérature. J'ai kiffé , une petite montée d'adrénaline. Le narrateur semble vouloir guérir son enfant intérieur d'une blessure par le biais de son fils. La transgression qui s'oppose au monde aseptisé des gens aisés qui vivent selon les normes sociales qui correspondent à leur milieu. Une quête du bonheur. Le bonheur, existe-t-il? Lorsqu'on ne manque de rien, tout est tellement normal, qu'on ne sait pas mettre en exergue le bonheur. Lorsqu'on manque de tout, il ne peut non plus y avoir de bonheur. Comme dit Schopenhauer, Ainsi toute notre vie oscille comme un pendule de gauche à droite , de la souffrance à l'ennui . Tout ceci est suggéré de façon subtile. Un monde aseptisé, la routine du quotidien. Vous décrivez bien le monde contemporain avec sa technologie. Il est lassant à la longue. C'est ce qu'il en ressort. Ce qui dessert un peu le roman selon mon humble avis, ce sont les répétition pour dire parfois quelque chose. Exemple:'' peste contre les dos d'âne qui se multiplient de jours en jours, ces limitations de vitesse absurdes, ces routes jonchées de messages de précaution, de mise en garde , qui rendent désormais chaque trajet en voiture insupportable.'' Plusieurs lignes consacrées pour parler des dos d'âne? Idem pour le calcul rénal . Même la description du personnage qui se gratte la main.'' Sans être intolérante, je ne suis pas séduite dans un texte littéraire par la description de scènes sexuelles . Une sorte de voyeurisme .J'aurais préféré de la suggestion en utilisant de l'érotisme mais non point des descriptions pornographiques. Pardon, j'exprime les choses en toute bonne foi. L'idée de Zoé m'a bien plu, car ça a cultivé un certain mystère que j'ai trouvé délicieux, le narrateur s'est dévoilé avec Zoé sous son aspect le plus délicat, gentlemen , aimerais- je dire. Peut-être sa vraie nature. Bonne continuation. Mes Salutations.
Publié le 02 Mai 2024
5
@Djamila Abdelli Labiod, @ Philippe Aquilina Bonsoir cher Monsieur, J'ai adoré ce livre. Je dois m'en expliquer. Excusez-moi cependant un petit préambule. J'ai eu le même plaisir à lire '' Stupeur et tremblements'' de Amélie Nothomb, un écrivain reconnu(la féminisation des noms m'importent peu) que votre ouvrage même si ce n'est pas pour les mêmes raisons .Ce sont comme deux mets délicieux, mais différents n'ayant pas les mêmes saveurs. Je me dis l'auteur est un génie, en l'occurrence vous! Mais le personnage principal , c'est à dire Adélaïde est également (géniale) en tout cas avant sa série de meurtres ou assassinats, ça m'a permis de connaître la nuance entre ces deux mots. J'ai aimé son côté caustique toujours teinté d'humour même son cynisme ne manque pas d'humour. Et pour être dans le ton de son vocabulaire lorsqu'elle est énervée(pisseuse etc.)je me dis, j'aime cette '' nana'' ! Et tous ceux qui lui ont fait affront ont, eux , des tares, elle est juste singulière. Intelligente à outrance, mais malgré cette méchanceté apparente due à un rejet systématique de tous ces gens qui ont croisé sa route , elle a en réalité du cœur, puisque elle a su se faire de Patricia une amie. Patricia l'a abordée comme n'importe quelle personne dite'' normale ''. J'ai beaucoup souri, parfois j'ai ri , le sens de la formule, de la répartie, les petites ruses pour décrocher son premier travail( trop de diplôme, certes) mais elle a trouvé le change ( pas d'expérience)Tout le texte : La religion est un régal. Son désaccord avec la mère religieuse et sa détermination m'ont fait rigoler, le kiffe! Il y a une dimension philosophique dans ce récit . Vous avez une façon de dépeindre les personnages ou les situations avec un sens du détail aiguisé et approprié. En tant que lecteur , j'apporte en toute modestie ma grille de lecture. Ma question , serait: Pourquoi n'avoir pas choisi comme personnage un nain à la place d'une naine? Je m'explique , car ça m'a titillée lorsque , en boîte je crois , un postérieur qui se trouvait malencontreusement devant elle , elle avait dit qu'elle aurait voulu le mordre à cet endroit. Disons que le vocabulaire de Adelaïde lorsqu'elle est en rage , est plus un vocabulaire qu'utiliserait un homme mais point une femme, trop cash. Dès le début du récit, sans savoir pourquoi, car tout est question de perception, et c'est subjectif, je l'ai ressentie comme une personne asexuée, c'est étrange! Une femme, serait-t-elle capable d'une telle violence , en se vengeant par le meurtre? Ce serait ma question? J'aurais peut-être aimé qu'au lieu d'écraser ses collègues , qu'elle soit juste vache par une vengeance plus subtile, qui pourrait leur faire perdre par exemple leur travail. Vous êtes l'auteur et sans doute vous avez vos raisons, puisque la fin du roman nous fait comprendre que c'est un récit qui provient de son imagination et qui se trouve dans la Clé USB. Encore Bravo! Mes salutations chaleureuses.
Publié le 03 Février 2024