Helene Nouaille-Degorce

Biographie

5 mai 1955 naissance à Salammbô (Carthage) en Tunisie Française.
Enfance en Guyane Française.
Etudes secondaires et supérieures à Angers : bac littéraire et ESSCA.
1973-1977 : journaliste au Courrier de l'Ouest à Angers.
1977 déménage en Bretagne( Morbihan), naissance de 5 enfants.
1985-1988 : journaliste à Ouest-France à Lorient.
2001 : Ouvre un cabinet spécialisé dans la rénovation de l'habitat et la gestion immobilière.
2010 : déménage en Côtes d'Armor puis en Ille et vilaine où elle se consacre à la peinture et à l'écriture de romans et de poésie. Réside actuellement en Charente-Maritime, près de Royan.

Helene Nouaille-Degorce a noté ces livres

5
Le récit d'une vie, ça peut être vraiment ch...pour reprendre les images puissamment évoquées par l'auteur. Et pourtant j'applaudis des deux mains et ce, uniquement parce que je n'en ai que deux ! La description de cette époque où "les saisons ressemblaient à des saisons", où les médecins faisaient preuve "d'empathie voir de compassion vis-à-vis de leurs patients sans se précipiter pour savoir s'ils avaient leur carte vitale", m'a transportée de joie sur la vagues des souvenir. Quelle époque, quelle vie, quel talent ! "L'écriture est un vrai travail," dites-vous, et comme vous avez bien travaillé ! Comme vous je sais que si la guerre nous emmerde "la paix devient dangereuse" et que "les matins de la vie sont parfois porteurs d'orage", et comme vous" j'attends de savoir le pourquoi du pourquoi". Mais ce que je vous envie le plus c'est cette phrase splendide "Par la fenêtre la montagne Sainte-Victoire nous parlait de Cézanne et le ciel regardait la terre avec la douceur des yeux d'un enfant." PS page 212 à propos de Pierre Delanoë "ne décolèrerait pas" plutôt que "décollerait pas" ? Et page 247 : il s'agit de Lambert Wilson et non Christophe Lambert.
Publié le 03 Décembre 2023
3
Trop. Trop de personnages. Trop de détails. Trop d'histoires. Trop de mots, trop de tout. Pourtant comme aurait pu être banalement touchgante l'histoire de Suzan ! L'histoire d'un fille maltraitée par sa mère, et abandonnée par son père : ""vous ne m'avez jamais aimée". Combien sommes nous dans ce cas-là ? Mais cette fille, cette Suzan, sous couvert de s'occuper de sa mère malade au soir de sa vie, se venge en la maltraitant à son tour jusqu'à la laisser (la faire ?)mourir. Lorsque l'on apprend la vérité, il est trop tard, toutes ces histoires parallèles qui ont parasité le récit (par pitié pas l'usage du passé simple !) ont lassé le lecteur -du moins la lectrice que je suis. La simple histoire de Suzan et sa mère ferait cependant une très bonne pièce de théâtre avec ce monologue tour à tour tendre et cruel, cette pitoyable mourante inamovible et ce...lustre !
Publié le 01 Décembre 2023
3
Ecrire comme on parle ? Peut-être, pourquoi pas si c'est pour décrire le cheminement ultra-rapide de la pensée ... Je passe sur le cynisme désabusé voire méchant du héros (l'auteur?) mais franchement décrire une femme comme un "hybride moitié lampe de chevet moitié animal", on pourrait éviter, non ? Personnellement ça ne me fait pas rire. Mais "la facilité entraîne l'homme vers ses plus sombres demeures", n'est-ce pas M. Pérés ?Je passe également sur l'allusion à Clooney et ses dosettes, Hemingway et le "taureau ailé", toutes références visiblement destinées à ancrer cette "fiction" dans son époque,...Quant à l'image empruntée à Goldman sur le spermatozoïde qui a "gagné la course", un peu téléphoné non ? De même que le prénom Gabriel qui laisse augurer de la suite : l'archange, l'allusion à l'âme qui s'incarne juste après la jouissance de l'homme, le vieillard qui meurt, la nouvelle-née que ses parents appellent Gabrielle ... Il n'y a pas de hasard, disait Eluard il n'y a que des rendez-vous", je veux bien mais là il y a un peu trop de fil blanc à mon goût pour coudre l'ensemble. Et puis "je pisse des mots, je dégueule du verbe"...n'est pas Bukowski qui veut. "Ecri-vain", c'est sûr et c'est encore pire en ce qui me concerne "écri-vaine"et si "le seul moyen de canaliser sa peur c'est de connaître ses forces et ses faiblesses", on a encore du boulot, my friend !
Publié le 01 Décembre 2023
3
Encore une histoire de mâle arrogant, volent, pervers et destructeur. Mais est-ce vraiment un roman ? Le style froid er descriptif apparenterait plutôt ce texte au récit d'une entreprise de destruction étalée sur plusieurs années. Destruction heureusement corrigée et sauvée par l'amour véritable d'un cocon familial et amical sans faille. Un vrai conte de fées ! Malheureusement les choses ne se passent pas toujours ainsi dans la réalité. On se réjouit donc pour l'héroïne (l'auteur?) de ce juste retour des choses...Mais par pitié : il me SERT le poignet, il a DENIE me répondre, les endroits que je CHERIE, il m'a SOURIT : NON, NON, et NON !
Publié le 24 Novembre 2023
3
Histoire un peu téléphonée : on les connaît ces individus qui sous prétexte de trouver matière à littérature provoquent sans réellement s'investir des situations dérangeantes au risque de blesser voire démolir les gens qu'ils utilisent à leur insu. L'écriture descriptive me paraît un peu trop précise pour que le lecteur, cadré à l'extrême, puisse s'approprier le récit et "inventer" les personnages à sa façon. Ces personnages ! Arno l'aventurier qui recherche les sensations fortes, Charlotte la jeune femme qui rechigne à s'engager sur un chemin de vie trop prévisible, son fiancé qualifié par l'aventurier de "benêt", la belle-mère vieillissante avide de capter le désir d'un homme autre que celui de son mari devenu indifférent, rien de bien nouveau sous le soleil. J'espère me tromper et découvrir un renversement inattendu dans la deuxième partie annoncée par l'auteur...à suivre !
Publié le 23 Novembre 2023

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