Jean Benjamin Jouteur
Présentation

Double casquette : Comédien et psychothérapeute.
La parole et l'écoute.
Le regard... Et la plume (Plutôt le clavier pour être honnête)

Jean Benjamin Jouteur a noté ces livres

3
Cinq étoiles pour ce conte héroïque. Comédien conteur, pratiquant l’escrime médiévale, je me suis retrouvé dans mon élément, un élément que j’affectionne particulièrement. L’univers du conte, la chevalerie, l’héroïsme et le fantastique… Tout ça me parle ou plutôt me murmure à l'oreille d'anciennes ballades. A tel point que je conterais volontiers vos mots. Bien sûr, vivant en Brocéliande, il me faudrait l’adapter… mais laissons cette belle histoire aux Vosges… Ma région ne manque pas de contes et légendes à partager. Petits et grands sont friands de rêves et d'exploits. Vos tournures, votre phrasé, votre belle langue… tout ça contribue à offrir un très beau moment… (trop court peut être ?) De lecture…. Mais j’ai repéré la formule magique : « à suivre ». J’attendrai donc pour emprunter une fois de plus, en votre compagnie, le chemin périlleux de ces mystérieux et légendaires chevaliers templiers. Cette idylle naissante entre le noble guerrier et la belle ne saurait être inachevée… A bientôt donc.
Publié le 20 Juillet 2022
3
Prendre le risque d’exploiter un et même plusieurs scénarios de SF maintes fois explorer par les pontes de la futurologie, c’est courageux (ou suicidaire). Revendiquer ce choix en multipliant les clins d’oeil rappelant les oeuvres écrites par quelques grands maitres du genre : Van Gogh (à qui Ridley Scott a tout piqué en créant son Alien), Arthur C Clarke (Pour "2001 "bien sûr mais ainsi pour" les gouffres de la Lune" et la série des "Bases Vénus" ), c’est judicieux mais surtout jubilatoire pour le fan inconditionnel de SF que je suis. J’ai découvert dans cet ouvrage un écrivant capable de rendre hommages à mes littérateurs favoris sans pour autant pomper ces dernier en gribouillant une daube mal plagiée. Notre plumitif du futur explore le thème à sa façon, se parant de sa propre originalité, mais conservant certaines qualités de ses illustres prédécesseurs. Par exemple, comme Sir Arthur C Clarke, Freddy Khol s'évertue à narrer aux lecteurs des événements scientifiquement plausibles survenant lors de situations tout à fait crédibles. Les personnages aussi sont vrais, ils parviennent à exister par leurs nombreuses imperfections mais aussi par leurs incroyables capacités d’êtres humains, qu’elles soient positives ou négatives. Enfin, le « mixage » du récit est habile, répartissant harmonieusement et avec un rythme soutenu, les différentes scène d’actions, les aspects technologiques et scientifiques, de précis aperçus de la base lunaire et du paysage sélénite et enfin des portraits de personnages interagissant souvent complexes. En résumé ce bouquin est un vrai bon livre de SF de facture classique, comme je les aime. Il est simple à lire, sans longueur ni digression, parsemé de dialogues adaptés. De quoi accompagner avantageusement un « sans sommeil » lors de ses heures d’insomnie.
Publié le 16 Mars 2021
3
J’ai découvert cette pièce avec plaisir. Je me suis revu pas mal d’années en arrière, comédien, jouant le personnage de Daniel dans « Piège pour un homme seul » de Robert Thomas. L’histoire d’un homme qui ne reconnaît ni celle qui prétend être sa femme ni sa vie « d’avant ». Est-il fou ? S’agit-il d’une machination ? D’un simple cas d’amnésie ? Comme Daniel, le public ne sait plus qui croire. Je me suis revu également metteur en scène dirigeant « Le voyageur sans bagage » d’Anouilh. Un amnésique découvre avec horreur l’identité qu’on cherche à lui attribuer. Refusant de se reconnaître, il prétend être un autre homme, membre d’une famille à la recherche de l’un des siens, disparu lors de la Grande Guerre. Une pièce très forte. En effet j’ai trouvé quelques points communs entre ces trois pièces pourtant totalement différentes. Notamment l’humour de Thomas, mais aussi la gravité d’Anouilh. Je pense que j’aurais apprécié, soit de jouer soit de mettre en scène celle de Michel Bugnon-Mordant. Bien sûr, tout metteur trouve choses à redire à chaque fois qu’il s’apprête à adapter un texte pour le plateau. Son job consiste à rendre ce dernier vivant, crédible, spontané… Le comédien doit être le personnage, celui qui semble improviser ses paroles. Sur cette œuvre, autant les répliques courtes sont efficaces, autant je viserais certains tunnels (longues répliques) qui, à mon sens, sont trop bavards ou bien trop écrits. À mon sens, ils comportent de temps à autres un certain nombre de redites nuisant à la dynamique des échanges, ralentissant le rythme de jeu de théâtre moderne, voir parfois redondants. Il me manque aussi, et il appartiendra au directeur d’acteurs de travailler sur ce point précis, un peu d’épaisseur aux personnages. Le comédien manque de matières à digérer. Je ne parle pas des didascalies. Certaines répliques doivent être volontairement très intérieures, c’est-à-dire fournir aux interprètes des pistes qui leur permettront de créer des personnages vrais et non des coquilles un peu vides récitant ou échangeant conventionnellement des répliques. Mais, malgré ces toutes petites réserves que l’on pourrait adresser parfois aux plus grands, et qui ne représentent que mon humble avis, « La peau de l’autre » reste une pièce fort agréable qui, défendue par de bons comédiens bien dirigés, constituerait un excellent moment de théâtre. Merci à l’auteur et à mon ami Kroussar de m’avoir fait découvrir ce texte. Je note 5 étoiles car j'estime que le théâtre mérite amplement de figurer dans la création littéraire, même s’il exige lecture et écriture différentes.
Publié le 18 Février 2021
3
Les héros sont ils immortels ? Je pense que oui… Dans vingt ans ou bien longtemps après votre propose mort, il vivra encore. Oui, vous avez vu l’accident… Mais comment pouvez vous ignorer que tout était simulé, virtuel, rêvé, imaginé. René était dans votre tête, comme vous étiez dans la sienne lorsque vous l’avez engendré. Pourquoi ce simulacre me direz vous ? Pour vivre justement, vivre sans l’entrave d’un auteur lui dictant ses faits et gestes…. En un mot, pour se débarrasser de vous, son père virtuel et dirigiste. Il vit maintenant dans son univers, loin de votre imaginaire… Bref, j’ai souri en lisant votre nouvelle… J’ai vraiment apprécié ce coup de gueule et vous savez quoi ? René rit encore de cette bonne blague qu’il vous a fait.
Publié le 02 Novembre 2020
3
C’est vrai que ça donne froid dans le dos… Surtout lorsque l’on se dit que la science fiction peut être anticipation, et qu’anticiper le futur, n’est ce pas le prévoir ? Cependant la photo choisie pour illustrer le texte, , les taureaux d’acier, donne un aspect très positif à cette vision pourtant pessimiste de demain, les hommes ont enfin réalisé que faire souffrir des êtres vivants dans le simple but de les divertir n’était pas digne du mot « humain » … Il est donc préférable de jouer avec des robots… Du moins tant que ces derniers demeureront dépourvus de conscience… Car quand ce jour arrivera et il arrivera sans doute, ils deviendront êtres vivants eux aussi, il faudra alors les considérer comme tel. "Je pense donc je suis". Merci Kroussar pour ce texte.
Publié le 02 Novembre 2020

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