Respect Monsieur, pour votre qualité d’écriture, pour cette faculté de raconter que vous maitrisez, pour ce que vous avez vécu, mais surtout pour votre démarche. Le partage de votre vérité ! Et qu’importe qu’elle ne convienne pas à certains. Pour moi, la véritable histoire, devrait être enseignée, non pas par des livres estampillés « officiels » par un ministère de l’éducation nationale aux ordres, mais par la mémoire de ceux qui l’ont vécu de l’intérieur, qui ont souffert, qui se sont battu, qui en ont été les acteurs ou bien les victimes : Les témoins. Chaque époque possède son lot de témoins. Beaucoup ont écrit, peu on été entendu. Ils dérangent parce qu’ils dénoncent. Ils savent ! comme le chantait Béart : "Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté". Kroussar, vous êtes l’un des ces témoins. Votre histoire m’a passionné. Elle peut se lire comme un roman d’aventures, de guerre, d'amitiés ou d’espionnage… Mais l’on ressent, à peine dissimulé derrière les mots, quelques choses de bien plus grave, de bien plus "accusateur". Une cicatrice faites de révélations que les générations qui ont suivi la votre devraient connaitre. Il y a de si nombreux passages que je voudrai évoquer. Le premier qui me vient à l'esprit, c’est la description de votre mariage avec Tiane. Un beau moment, la pureté de votre amour, celle de votre respect pour cette culture qui n’est pas la votre. Vous semblez heureux, vos amis aussi, pourtant vous êtes tous conscients de cet menaçant « Redoutant les drames et les heures sombres qui s’annonçaient ». En clôture de ce trop long retour, permettez moi une remarque. Pour ceux qui fréquentent le site MbS, ce récit est une chance et une leçon, mais je pense sincèrement que vous devriez le partager avec un plus grand nombre de lecteurs… En l’éditant par exemple. Si vous le permettez, je chroniquerai votre livre sur mon blog. JBJ
Publié le 07 Septembre 2020