Michel Laurent

Bien sûr...

@Vanessa Michel Chaque vers avance comme une respiration fragile dans un paysage intérieur fait d’ombres et d’éclaircies. Une silhouette traverse l’orage, cherchant la clarté de ciel bleu capable d’adoucir les tourments. //***// Le tableau, avec ses tensions de lumière et de nuit, répond aux mots, exprimant les mêmes déchirures, les mêmes élans, le même espoir d’un bonheur qui renaît malgré les déchirures. //***// Harmonie sensible des deux compositions, montrant l’espoir d’atteindre ce moment fragile où le bonheur, d’un revers de main, rétablit l’équilibre du monde. Bravo Vanessa pour cette œuvre lumineuse, d’une beauté contenue et profondément émouvante.

J'allais oublier...

L’humour et la verve du récit font incontestablement mouche. Le texte parvient à conjuguer le comique de situation et la mélancolie discrète de la vieillesse, évoquant une France des petites gares et des illusions perdues. On songe parfois à Perec pour la minutie et à Desproges pour la malice. Tout juste peut-on regretter (enfin, soyons humble, remplaçons le « on » par un « je ») qu’une densité descriptive excessive en alourdisse un peu le rythme, certains détails secondaires affaiblissant la tension dramatique. Je trouve aussi que certains dialogues manquent de naturel, les échanges avec les policiers par exemple. Sans doute qu’un resserrement de la structure du récit permettrait d’accentuer le contraste entre la banalité du quotidien et la folie de l’événement. Ceci n’est évidemment qu’un avis. Reste une écriture vive, inventive et pleine de charme. Bravo à vous @Thierry Laugier et merci pour ce partage.

Evidemment...