"Une putain de rock star, la tête maintenue au fond du cul par un jet-lag rancunier, Jimmy Krowaski était de retour [...]", j'avoue qu'une telle formulation dès la page 2 m'a un peu refroidi mais j'ai poursuivi vaillamment la lecture, pas jusqu'au bout certes mais un bon moment tout de même. Pourtant, j'en suis désolé Fabrice, mais je n'ai pas réussi à vous suivre jusqu'au bout.
Il y a des moments nerveux et l'intention de ne pas laisser souffler le lecteur est manifeste, ce sont de bons points qui avec plus de travail pourraient sans doute rendre pour moi le livre bien meilleur.
Mais tout me semble un peu "trop" dans votre roman : trop de pages et un personnage au fond trop convenu pour un sujet trop ostensiblement moderne, trop de dialogues inutiles et bavards, trop de formules imprécises avec des associations lexicales au sens trop hasardeux, un livre peut-être écrit trop vite, trop peu relu, où des formulations familières et même grossières (sans être bégueule, est-ce vraiment utile dans votre cas ?) côtoient trop souvent des tentatives pour faire beau style...
Trois cents pages et je jette l'éponge en espérant vous relire dans des textes peut-être plus modestes mais qui permettraient peut-être de mieux exploiter vos qualités.
Publié le 17 Septembre 2023