Monique naît à Avignon en 1943, elle est une jeune fille comme les autres, elle aime la vie. Comme les autres, Monique connaît aussi les humiliations, les remarques dans la rue, les gestes déplacés. Elle fuit, prend la liberté qu’on lui refuse. Jusqu’à rencontrer Henri et ses promesses de grande vie à Paris, les lumières, l’ivresse de vivre, Monique veut tout cela. Elle le suit, et les choses ne se passeront pas tout à fait comme prévu. Comment lutter encore pour sa liberté de femme lorsqu’on s’est fait voler sa voix ?A travers le drame de son histoire, Monique symbolise l’histoire des femmes nées dans cette seconde moitié du XXe siècle dont le corps est tour à tour contrôlé par la famille, l’Etat, les hommes et dont les cris pour leur liberté laissent parfois aphones. Monique est ma tante
Désolé, mais je n’ai pas accroché. Au point de lâcher l’affaire au bout d’une trentaine de pages. Pour moi, le fond est gâché par la forme. Avec ces phrases raccourcies à l’os, avec ou sans verbe, vous semblez viser à une écriture photographique. Je trouve que le résultat est très cliché. Et avec ce procédé consistant à apostropher de manière permanente le personnage principal avec ces « tu », vous excluez - je le ressens en tout cas ainsi - le lecteur de l’histoire, le transformant en quelque sorte en voyeur.
J'ai eu l'impression de lire une liste, une liste de faits, comme cela aurait pu être une liste de courses. Quand on choisit de rendre son style transparent, il ne reste pour moi pas grand chose. Mais rassurez-vous. Il s’agit d’un avis tout à fait personnel, sans nul doute très marginal. Et l’on peut même considérer que vous vous glissez dans les traces que d’aucuns estiment littérairement prestigieuses, celles du Prix Nobel Annie Ernaux par exemple qui, je dois le confesser, n’a jamais réussi à m’émouvoir. Pour moi, un récit doit vibrer et non défiler froidement comme si tout se passait en dehors du narrateur. Au risque dans le cas contraire de produire une œuvre ennuyeuse et ennuyante.
@Magali carillo Merci pour votre retour et vos encouragements ! Je vous souhaite une belle suite dans votre travail !
Je n'avais pas vu votre retour..La brutalité de l'actualité nous a malheureusement tenus éloignés de préoccupations plus futiles.
Tout d'abord, je vous prie de me pardonner, je n'avais pas compris que vous ne souhaitiez que des éloges et, naïvement, je pensais que vous désiriez confronter votre texte à l'avis des lecteurs même lorsqu'ils ne vous flattent pas....
Pour revenir à l'objet de votre colère, même si j'admettais que reprocher à un auteur de malmener la langue française soit un peu vieux jeu, je saisis mal le sens de la suite de votre réponse. Ainsi, citiquer le manque d'originalité de votre récit (témoignage ?roman ?) serait faire offense aux victimes ?
Mais enfin, nous parlons de littérature pas de journalisme... Si la vérité suffisait à écrire un bon roman et à rendre le pus bref de ses paragraphes inattaquable, chacun pourrait alors devenir un auteur majeur...
Juliet que vous évoquez dans votre interview parvient à sublimer la vérité et à l'éléver au niveau de l'œuvre d'art...
Pour conclure, mes trois étoiles visaient plutôt à vous encourager car je suis toujours en premier lieu admiratif de ceux qui osent publier leurs tectes, et consentent ainsi, en principe, à affronter des jugements critiques. En ce qui concerne mon commentaire, il ne voulait donc pas heurter votre susceptibilité mais proposer l'avis détaillé d'un infatigable lecteur, et, avec la question de l'orthographe, vous mettre en garde contre un défaut qui, même aujourd'hui, choque encore bien des amoureux des livres...
Bon je vais tout de même lire mais "j'ai ecris" deux fois en trois lignes, sur un site dédié à la littérature ça ne fait pas très bon effet ;-)
@charlotte Dubreuil, je vous remercie pour votre retour, j'ai écrit ce livre juste avant l'effet de mode, il n'a juste pas été encore publié donc il se retrouve en effet sur cette vague... Mais lorsque je l'ai écrit ma pensée la plus chère était de rendre justice à Monique avant qu'elle ne disparaisse et que d'autres Monique subissent le même sort.
Les femmes ont une parole à prendre, peut être que les destins cabossés ont été longtemps invisibilisés, et qu'aujourd'hui la littérature est un joli endroit de dévoilement.
J'appréhendais la lecture de ce drame tout à la fois familial et universel , mais au fil des pages , ton style , ta sensibilité me l'on fait aimer . Ce roman mérite de sortir de la confidentialité et d'avoir une diffusion beaucoup plus large . Bonne chance Flore
Merci @Dominique Barriere, au plaisir d'échanger avec vous
Merci également @Clarisse Balsamo pour votre retour enthousiaste et merci aussi de croire en mon livre, j'ai faillis être édité mais cela n'a malheureusement pas aboutis..il n'y a pas d'exemplaire papier, mais j'espère pouvoir vous dire très bientôt qu'il existera..
Merci @Kameldz24 pour tes encouragements !
Bravo flore tu est dans le bon chemin je te souhaite tout le bonheur du monde bonne continuation surtout @Flore Freynet
@Flore Freynet
PS : Où serait-ce possible d'acheter un exemplaire papier de votre ouvrage ?
Juste un petit mot pour vous dire que j'ai commencé votre ouvrage, que les premières pages me plaisent infiniment, et que j'aimerais avoir plus de loisirs pour avancer plus vite dans ma lecture !
Merci @Colette Frère pour votre regard porté sur mon manuscrit et pour cette phrase "Nous portons toutes au fond de nous, une Monique, une petite fille fragile et trop sensible aux regards des hommes."
Merci @catcar, @Daniel Juge, @Boneur Richard pour votre lecture et vos commentaires encourageants !
Merci @Anne-Marie Gorce, vous avez percé à jour une lecture qui m'a inspiré et accompagné en écrivant ce récit, La dérobade de Jeanne Cordelier ! Vous êtes la première a avoir fait le rapprochement. En effet j'ai imaginé que l'atmosphère décrit par cet auteur se rapprochait de l'univers dans lequel Monique avait été plongé.
Merci @saphir Demetria pour votre retour !
@Garance74 je l'ai envoyé à une maison seulement qui revendique cet engagement, mais sans succès du fait je pense des très nombreux envois.. Avez-vous des maisons particulières en tête ?
Dès la première phrase vous posez le décor:
"Dehors le mistral secoue les roseaux du jardin du crématorium."
Nous sommes en Provence...
Le style est là...
Vous parlez d'un sujet qui m'a habité toute ma vie. La Liberté! La liberté de penser! La liberté de faire. La liberté d'être... une femme!
Encore bravo pour ce beau témoignage.
@Flore Freynet.
Voilà une lecture dont on ne sort pas indemne.
Je serai tentée de dire style au scalpel pour radiographier une de ces violences faites aux femmes depuis des générations.
Au début, j'ai pensé à l'univers des proxénètes de Jeanne Cordelier. Puisl'histoire vire à l'intime
avec beaucoupde sensibilité dans cette écriture et surtout la capacité d'habiter ce personnage et de nous faire vivre cette vie brisée, sans mauvais jeu de mots. J'avais l'impression d'être une " voyeuse" avec un petit sentiment de malaise devant l'écho de réalité.
Bravo et bonne chance à ce roman.
Le bouleversement que procure cette lecture ne vient pas seulement du drame qui est décrit, de cette vie brisée par ce qui hélas est aujourd'hui encore trop présent dans nos sociétés. L'autrice a su trouver les mots justes pour transmettre tout ce que contient une histoire aussi tragique, et surtout adapter son style à ces situations si différentes auxquelles Monique et ceux qui l'entourent sont confrontés. C'est toujours un vrai défi de rendre ces récits universels, celui-ci y arrive parfaitement. Cette écriture ne fait pas que nous procurer des émotions, elle porte un discours sur la société toute entière, sur les questions de domination, sur nos choix, et finalement sur la fragilité d'une vie qu'on voudrait, tous, intense.
Livre très émouvant qui se lit d une traite plus on avance dans sa lecture et moins on a envie de s arrêter
Un super bon rythme une écriture magnifique un style hors du commun
Merci Flore de nous faire partager un destin qui bascule.
@Lise Dusausoit @gllm @patcapucine @breynaud Merci pour vos commentaires, ils sont précieux !
@Thomas Pelthieu Merci beaucoup pour votre retour ! J'ai été très attentive à l'absence de jugement tout le long de l'écriture, merci de l'avoir souligné !
J’ai enfin eu le courage de me lancer dans la lecture de ce roman.
Forcément une lecture qui me touche particulièrement et qui me permet de connaître, découvrir, apprendre, les secrets que chaque famille a… ma famille en l’occurrence…
Merci Flore de raconter cette histoire, au combien touchante pour moi et pour grande partie inconnue de ma personne.
@CatarinaViti merci infiniment pour ce retour, l'allusion à Annie Ernaux est pour moi un grand compliment. Son œuvre m'a accompagné pendant l'écriture de ce manuscrit, car j'ai moi-même mené un travail d'investigation pour l'écriture. Je vous remercie pour vos encouragements.
@JeanneBageau, je vous remercie pour votre retour. Mon livre est à la frontière du récit il est vrai, mais je le considère comme un roman car j'ai pris quelques libertés narratives sur certains passages de la vie de Monique. Ainsi il reste la version/ la vision très personnelle que j'ai de cette histoire.
Née à Avignon, après quelques années sur les planches de théâtre me voici maintenant art thérapeute auprès de personnes souffrant de troubles...
"SANS FARD" est le "Livre le +" du 23 juin 23. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Flore Freynet, c’est pour cela qu'elle publie son roman sur monBestSeller.