Piégée... Comme le narrateur dans la cuvette du bourg, une fois embarquée dans votre récit, je n'ai pas pu faire demi-tour !
De belles émotions à la lecture des lettres des villageois, un moment de grâce particulier à mes yeux lorsque l'un deux évoque le remord qui l'a saisi en accompagnant sa mère en maison de retraite : vous avez parfaitement su coucher sur le papier ce que l'on ressent face aux gens que l'on aime et qui s'en vont, même en étant toujours là, face à leurs éclairs de lucidité, foudroyants de brièveté et d'intensité.
Une fin un peu désabusée, mais qui m'évoque internet et ses réseaux sociaux (le mur de facebook ?), facilitant la libération de la parole, mais sans toutefois amener à la rencontre de l'Autre...
Publié le 16 Janvier 2019