Bonjour Laurance Tallergé,
J'ai lu dans votre texte un désir de solitude. Trop de présences, trop de mots, empêche de s'occuper de ce qui compte vraiment. L'inspiration a besoin de vide autour de soi pour s'autoriser à venir. Et son absence est une souffrance. Comment dire ce qui est ? Il m'a semblé que c'était la question de votre texte. Et vous la posez très bien, avec élégance et profondeur : "La main au crayon est coupable, capable de la tuer". Une douleur sous l'élégance des mots qui je crois parle à toute personne qui essaie d'écrire, en tout cas qui m'a parlé à moi : "On va à la pêche et on ramène un produit brut, encore tiède et bien vivant." Et cela, quand cela arrive, est un vrai bonheur.
Publié le 24 Avril 2025