Dans la « Lettre de Russie » que j’ai beaucoup aimé, je m’étais posé pas mal de questions à propos de Vania, le moujik, serf lié à la terre, ressemblant à un adolescent incapable d'initiative, ainsi que d’où venait sa relation avec Nikolaï, le barine, un propriétaire terrien, noble de surcroît qui au lieu de punir le voleur de poule l'avait recueilli, protégé, sauvé et rendu redevables à son sauveur. Maintenant, je comprends et j’apprécie cette plongée tout en demi-teintes dans la vaste et impitoyable Russie tsariste où le pouvoir et la perversité, l’humilité et l’humanité côtoient amitié et romance. Vous nous y invitez pour nous dévoiler petit à petit, la grande épopée de ces deux hommes que tout oppose, et qui, l’un au contact de l’autre se révèle grandiose, sous l’effet de votre plume d’une grande élégance, romantique à souhait. (mais pourquoi ne pas l’avoir publié en premier ?) . En tout cas, bravo et mes meilleurs vœux pour 2016 à vous et à votre livre.
Publié le 09 Janvier 2016