Ne pouvoir s’arrêter de lire, en vouloir aux faits et personnes qui t'y obligent....c'est ce qui m'est arrivé et c'est d'autant plus absurde que plus de 330 pages ne se lisent pas d'un souffle. Pourtant les interruptions sont utiles, elles permettent de se poser des questions et de se donner quelques réponses où du moins des indications de réponses. J'ai toujours apprécié les écrivains de SF, ils savent construire de nouveaux mondes fondés sur nos problèmes existentiels, ils illuminent avec leurs flash des aspects qui font l'objet pour d'autres écrivains de dissertations philosophiques parfois. Ce qui m'a plu dans votre livre Alexis c'est qu'en vivant les péripéties du récit je m'intriguais à reconnaître un questionnement philosophique ou spirituel que je me suis posé, d'y voir dans le dénouement une esquisse de réponse qui nous laisse cependant libre arbitre pour y adhérer pleinement ou non. J'ai même cru y retrouver la grande énigme : l'homme n'est-il pas un être spirituel qui fait durant sa vie une expérience matérielle, pour revenir ensuite enrichi par celle ci à son essence spirituelle ?

Intriguant, je ne m'attendais absolument pas à ce genre de dénouement. Dommage que ce ne soit pas un cas de résilience comme je l'ai espéré au début, du coup j'ai eu envie de le jeter par terre et oublier au plus tôt. Comme l'autruche....ce qui prouve que vous avez su nous faire participer émotivement. Mais je suis une peureuse, donc je choisi la fugue!