Siana Kepra

Je n'ai pas encore tout lu de votre recueil, mais je suis très sensible à l'entrelacement des genres et j'ai été très touchée par une formule : "l'air pleure une mélodie"... Je continue d'y avancer "à sauts et à gambade" comme l'écrivait Montaigne. Il dénote d'une sensibilité troublante et amène des images vivaces. Férus de poésie et d'art, sommes-nous les seules à percevoir le monde ainsi ? Je me demande, parfois.

Comme je me retrouve dans ces lignes, notamment l'impression de blocage quand on n'a qu'une heure devant soi ! Je ne sais pas si c'est fait exprès, mais votre texte lui-même montre une progression : à mesure qu'il se déroule, il se fait de plus en plus poétique, comme si le blocage se levait et que vous vous autorisiez à écrire.