Il en est de certains romans comme des gens : on les rencontre ? Ils nous transportent. On les découvre ? Ils nous livrent leur intimité. On ne veut plus les quitter ? Ils nous accompagnent bien au-delà des mots. La bascule est de ceux-là. Derrière l’apparence simplicité d’une vie adolescente ce sont des sujets essentiels qui sont abordés : l’enfermement, la soif d’émancipation, la quête du bonheur, les débordements, la résilience, la liberté, ... La bascule est un livre de contrastes : violence et douceur, grisaille et soleil, pulsion de mort et instinct de survie. Et toujours le fléau de la balance qui oscille entre ombre et lumière. L’écriture, pourtant, reste douce, à hauteur de cœur. Si simplement intime, qu’elle en devient universelle. Une bien belle découverte.