@Valentine Patatras Il y a de l’Étranger dans cette Suzie dont tu dresses avec une magnifique ambiguïté le portrait. Dès les premières lignes ton style attire : les longues phrases aux relances maîtrisées dont tu as le secret, un rythme sinueux qui épouse les méandres de la pensée, des digressions contrôlées et une syntaxe savamment ornementée sans jamais sombrer dans le maniérisme. Je te le dis tout net : c'est époustouflant ! PS : Voilà qui va donner du grain à moudre au crétinissime Bichette ! "Comment ? Encore cet avatar qui la ramène ?" Eh oui, Bichette ! Sans être un avatar (sauf de moi-même), je suis amoureuse de la prose de toutes les Patatras de la Terre !

@Donna Patatras Une belle nouvelle pour une belle histoire de coup de foudre, que ne parviendra pas à gâcher les lamentables et incroyables déconnades de certains (ils ne se font pas soigner, ces gens-là ?) et où tu sais nous épargner les trop habituelles métaphores à la mords-moi-le-stapontin qu'emploient les auteurs qui ont peur de leur ombre quand ils parlent de sexe. C'est direct, mais c'est sans aucune vulgarité. Bravo.

@Appoline Patatras Voilà une nouvelle qui risque de ne pas être appréciée par tout le monde. Non pas que l'écriture en soit moins admirable (est confondante l'habileté avec laquelle elle évite à la fois le sordide et le pathos, en donnant la parole à une adolescente désabusée, lucide, drôle et impertinente). Le texte mordant et littéraire est remarquable par son humour délibérément noir et par sa cruauté, mais une cruauté pleine d’intelligence, d’ironie et de subtilité. Un sacré coup de poing dans l'estomac !

@Marguerite Patatras J'adhère totalement au commentaire de Vanessa Michel. Et j'aime cette comparaison entre l'écriture et la marqueterie et la musique. Et c'est très certainement ce qui rend la tienne si admirable. Il y a de la magie là-dessous. Parce que, un premier paragraphe et, ça y est, on est embarqué. Enchanté (au sens de soumis à une action surnaturelle), comme mené par le bout du nez par ta prose si bellement travaillée (on ne voit nulle part les coutures ou les solutions de continuité !), on ne quittera pas d'un seul pas cette héroïne, touchante et belle dans sa découverte de l'amour, du désir et du plaisir. Du grand art, je n'hésite pas à le dire !

@Jéromine Patatras Passer après toute cette enfilade de commentaires élogieux (tous dus à des femmes, d'ailleurs - y a-t-il un enseignement à en tirer ? - hormis un, commis sans doute par un auteur que ton succès plonge dans l'aigreur), ce n'est pas du nanan ! Aussi me contenterai-je de dire que j'ai lu ta nouvelle avec le même plaisir que tu as certainement connu à l'écrire. Allez, je me lâche : je l'ai trouvée admirable !