Laure Enza Auteure (Souris des villes)
6 janvier, 19:28
Laurenza lit :
« La chance » William Picourt
Je n’ai pas l’habitude de lire des autobiographies (les « mémoires du cardinal de Retz » m’ont vaccinée depuis les bancs de la fac), mais je me suis laissé tenter par l’autobiographie de « Bill » car il narre une époque qui m’est familière (à une fête nationale près, il est contemporain de ma maman, en juillet 1946). J’ai donc suivi avec intérêt le récit de son enfance, orphelin d’après-guerre ballotté d’un internat à l’autre, ses liens avec sa famille adoptive. Au fil de la chronologie de ses souvenirs, on est embarqué dans une série d’expériences, de rencontres, d’amitiés éphémères ou solides, de voyages, de bringues, de changement de métiers, d’anecdotes sur les politiciens ou le show-biz, d’accidents de voiture, d’apparition d’internet, le tout est émaillé de réflexions sur l’évolution rapide de notre société et résolument optimiste. J’ai parfois décroché quand il s’agissait d’informatique, j’avoue (mais j’ai connu Word2 et les disquettes molles !). Les derniers chapitres nous réservent quelques moments d’émotion, mais je n’en dis pas plus, je vous laisse découvrir une tranche de ce siècle sous la plume franche et simple du biographe. Seul regret : puisque le texte est illustré surtout au départ, je m’attendais à voir plus de photos.
Publié le 27 Janvier 2020