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La sensorialité en littérature
Le 29 Octobre 2024
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L'Édito
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La sensorialité en littérature : l’odorat
En littérature, les sens nous mettent en contact avec les sensations qui, elles, déclenchent en nous des émotions.
>> Relier la description sensorielle à l'état émotionnel des personnages permet d'intensifier l'effet sur le lecteur.
Des sensations, comme l’odorat créent avec lui une connivence émotionnelle forte
En intégrant les sens dans notre écriture, nous l’ invitons non simplement à la lire, mais à la vivre. >> Son engagement émotionnel fait qu’Il ne se sent plus comme un observateur passif, mais un participants actif de l’univers créé.
L’odorat est un vecteur puissant de sensations
Mais comment véhiculer la sensorialité de l'odorat par l’écriture
>> Qualifier avec des adjectifs évocateurs : Utiliser des adjectifs qui transmettent l’essence des odeurs (effluves épicées, âcre, sucré) pour éveiller les sens.
>> Procéder à des associations psychologiques : Corréler les fragrances à des moments précis, des souvenirs, des sensations pour donner une profondeur à la description (une odeur de graillon évoquant l’atmosphère du service militaire...).
>> Situer le Contexte : Décrire l'environnement où l'odeur se manifeste (par exemple, l'odeur des gaz automobiles sur les grands boulevards à l’heure de la sortie des bureaux). On évoquera ainsi l’atmosphère étouffante des lieux, la tension, la sensation d’enfermement, de fatigue.
>> Utiliser des métaphores et des correspondances : Utiliser des comparaisons pour rendre les odeurs plus riches, plus évocatrices, plus charnelles, plus imagées (comme décrire une odeur de bébé comme "la douceur d'une caresse éphémère").
>> Formuler les effets physiques produits : Mentionner les réactions physiques suscitées par les odeurs (un frisson, des souvenirs qui refont surface) pour renforcer l'impact sensoriel.
Quelques techniques pour renforcer la correspondance entre les sens et l'émotion
>> Impliquer le lecteur directement
Par exemple Utiliser la deuxième personne du singulier (« tu ») ou inviter le lecteur à "ressentir" à travers les actions des personnages peut rendre l'expérience plus immersive. "Ferme les yeux, respire cette soupe aux légumes, c'est notre maison en bourgogne" >> Le rythme et la sonorité des mots
La manière dont une phrase est construite peut elle-même évoquer des sensations. Des phrases saccadées ou des phrases longues et fluides peuvent évoquer désordre ou contemplation. Les allitérations, assonances peut renforcer les impressions
Un peu de vocabulaire pour faire vivre les sensations de l'odorat de manière variée au lecteur.
Emaner, Flotter, Pénétrer, S'exhaler, Se répandre, Enivrer, Empoigner, Envelopper, Dégager, Parfumer, Fumer
Se mêler, Rêver, Masquer, Se diffuser, Chasser, S'imprégner, Écumer, Suinter, Empester, Fuser, S'intensifier
Et tant d'autres...
» Les risques des livres de dévelopement personnel
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Concours : Portrait d'une rencontre fortuite 2024. Et les gagnants sont...
Tirer un portrait ou se faire tirer le portrait, c’est aussi un art en littérature. Qu’il soit long ou court, nuancé ou brutal, physique ou psychologique, il doit nous permettre de capter l’essence d’un personnage pour le rendre mémorable et lui conférer un rôle dans un récit » Lire l'article
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L'auteur de la semaine |
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L'AUTEUR : CHRISTOPHE MARCHAND
>> En tant que formateur et consultant en travail social, l'auteur est amené à écrire des chroniques de 300 mots sur différents sujets de vie quotidienne pour les diffuser aux travailleurs sociaux qu'il forme.
Ce travail de conception le conduit, presque naturellement, à écrire un premier livre sur le travail social, qui sera suivi d’un deuxième, puis d’un troisième.
C’est ce cheminement professionnel qui lui donnera l’idée, puis le courage, d’écrire « Tenir debout ou les vertus de l’appui tendu renversé ». Son histoire.
Le LIVRE: « Tenir debout ou les vertus de l’appui tendu renversé »
>> Cet ouvrage est un roman graphique, autobiographique, qui retrace cinquante ans d’histoire de vie. C’est un livre qui traite d’enfance, de résilience, d’invisibilité, d’exclusion, du monde du travail, d’amour aussi, beaucoup.
De la banlieue bordelaise aux terres paysannes poitevines, au milieu desquelles coule une rivière (le Clain), qui est mise à l’honneur, le livre rend hommage à la culture populaire.
On y découvre comment la télévision, le cinéma et les livres ont joué un rôle d’exutoire, permettant de supporter le réel, et parfois même de le transcender.
Complété, par des illustrations sensibles, touchantes, c'est un livre qui nous parle.
» Voir la fiche de l'auteur
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