BRIBES NOTES ECRITURES

@St-Bleyras Pas d'offense, loin de là ! Pour preuve : je vous adresse aussitôt un big bec en retour ;-)...

@Zoé Florent
Bonsoir Zoé ! Et merci pour votre commentaire ouvert et bien tourné : je suis content que vous ayez trouvé quelques miettes à picorer. J'ai un peu la nostalgie de votre période lamish : continuez (si je puis me permettre) d'écouter votre cœur en priorité, le reste n'est que... (oui, c'est ça). Je vous donne cette orientation avec humilité, sachez-le bien.
Je vous adresse un big bec sans hésiter, en espérant ne pas vous offenser par cette familiarité !

Bonjour, cher @St-Bleyras. En personne avertie, qui a déjà lu de vous un recueil dans le même esprit, j’ai accueilli et picoré celui-ci en total lâcher-prise… repéré Dubotard à deux reprises et reconnu le début d’une nouvelle (l’invitation chez monsieur Exquilandis), ainsi qu'un rêve en agréable compagnie féminine (sur un voilier à moteur, entre autres ;-))… /// Les pages 107 et 108 m’ont parlé, tout comme les 101 et 102. Il faut dire que j’ai depuis longtemps fait mienne la citation de Kübler-Ross, “Vivez à fond et trouvez ce qui vous allume, car personne ne le fera à votre place !”, et agréé le fait que l’homme est son propre oui et son propre non, une fois affranchi de l’avis des autres, comme le souligne Jung. /// Merci pour ce partage qui fait sourire, rêver, réfléchir en suivant puis en abandonnant le fil de vos pensées pour suivre le nôtre. Bonne fin de journée. Amicalement (je n’ose un “big bec” :-)), Michèle

@Henri Beaumont
Merci pour votre commentaire qui, pour bref qu'il soit, n'en est pas moins imagé, parlant et proche de ma façon de me représenter moi-même mon activité d'écriture.
Avez-vous publié quelque chose sur mBS ?
Merci encore !

@LIBERTUDE
Je vous remercie pour votre commentaire. Vous avez perçu un aspect très important de mon texte : il avance librement, une fois admis qu'il ne sera pas conforme à "l'horizon d'attente" du lecteur "moyen", je peux aller de l'avant sans calculer ni m'autocensurer pour être dans les clous.

L'important pour moi en écrivant les textes de ce recueil est de laisser venir, advenir, apparaître, les questions qui m'habitent et ce que j'ai pu rencontrer ou élaborer comme éléments de réponse.
Le texte se prolonge et veut se prolonger, en moi, chez les lecteurs et lectrices qui trouvent matière à s'ouvrir aux prolongements que ce texte appelle en eux.

Cette façon d'écrire et de composer un recueil de textes, avec ce fil unificateur à demi caché qu'est leur lien avec mon existence, ma vie intérieure, mes expériences nombreuses et inégales, échecs ou réussites, souffrances ou joies, cette façon d'écrire, donc, peut paraître déboussolée et frustrante, en effet, pour le lecteur. Mais, vous le dîtes, "une puissante envie de lire, de réfléchir, de s'interroger sur son propre parcours de vie et d'aller jusqu'au bout de ce texte" émerge aussi.

Cet aspect m'évoque un dialogue du film (1961) "Léon Morin, prêtre", de Jean-Pierre Melville (avec, notamment, Jean-Paul Belmondo) : de mémoire, il est reproché que de jeunes communistes "se donnent sans s'être formés", ce à quoi il est répondu : "c'est en se donnant qu'ils se forment". Cette sorte de boucle logique (et vivante) me paraît pouvoir s'appliquer assez bien à ma façon d'écrire et de me former, peu à peu, comme (futur) écrivain.
Merci encore. Je suis content que vous appréciiez mon écriture !

J'ai picoré et trouvé plusieurs pépites, de quoi faire un beau lingot d'or.

Un moment fort

Une écriture remarquable, ciselée même. Une mosaïque de pensées, d'analyses partielles,de souvenirs à peine ébauchés et tant d'autres expressions sensibles qui créent la frustration d'avoir autant à découvrir qu'à imaginer.
On voudrait en savoir davantage avec cette impression que l'auteur n'a pas tout dit volontairement et s'interroge peut-être encore sur le sens profond de ses expériences et de son parcours.
Une fois dépassée cette inhabituelle et surprenante succession de paragraphes librement organisés, se révèle une puissante envie de lire, de réfléchir, de s'interroger sur son propre parcours de vie et d'aller jusqu'au bout de ce texte original.

@Philippe RIBAGNAC
Un grand merci pour votre commentaire et pour votre excellente (et encourageante pour moi) réception de mon texte.
Je le qualifierais volontiers de "pluriel", ce texte : il est composite, à mes yeux et peut-être lu de différentes façons : du début à la fin ou en piquant et lisant tel ou tel paragraphe "à l'aventure", par exemple.
Il a été écrit par bribes sur près de vingt ans, sans souci de cohérence explicite ni de continuité manifeste. Ces textes, donc, n'étaient pas envisagés comme devant être rassemblés en un recueil, mais c'est advenu et @mBS , voué à l'auto-publication, m'en a offert l'occasion sans me contraindre. Les éléments de "Bribes, notes, écritures", disparates donc, d'une façon évidente, ont cependant ce lien d'être tous associés à des temps, et des temps forts, de mon existence ou de ma compréhension des moteurs et des freins, et des carburants, animant mon existence dans ses divers environnements successifs.
Vous l'avez bien vu et je vous en sais gré. Pour finir, ces textes sont, à divers degrés, des transpositions ou des refigurations, et donc des dissimulations-confessions d'événements vécus, analysés, pensés, éprouvés et, pour partie, imaginés par moi.
Cela aussi vous l'avez bien vu et bien compris, et - là encore - je vous en remercie !

@palfroy
Merci pour votre commentaire. Je trouve très bonne votre idée de lire mon texte "en butinant", en lisant ici, puis là, sans donc vous contraindre à une lecture "linéaire", pour chercher et si possible trouver ces "bribes" de nectar que vous désirez goûter.
Les textes que je publie dans "Bribes, notes, écritures" n'ont pas été écrits dans l'ordre chronologique suivant lequel ils apparaissent, d'ailleurs.
La grande majorité d'entre eux remontent aux années 1990 à 2010. Je les publie ici pour avoir des commentaires, des retours, avant de passer à l'écriture d'autres textes. Ma vie a changé avec mon passage à la retraite et la mort de ma chère femme il y a quelques mois. Mes écrits suivront.
Merci encore à vous !

@Philippe RIBAGNAC @palfroy @Zoé Florent
Pour info et avant de répondre à vos commentaires ou mise en bibliothèque, je vous informe que j'ai relu entièrement, "toiletté" et modifié un peu mon texte, et que j'ai donc ce soir remplacé l'ancien PDF par un autre, nouveau.
A plus tard et merci à vous !

On retrouve ce raffinement dans le cocasse qui faisait déjà tout le sel des précédents écrits de Saint-Bleyras, mon auteur préféré sur MBS : une langue précise, riche et élégante au service d'un sens aigu de la dérision pour décrire avec délectation l'absurdité de l'être humain écartelé entre l'Ange et la Bête, dans une ambiance onirique... Une alliance explosive - qui fait parfois penser au Voltaire de Zadig - entre brillance de l'écriture et violence des situations. On sent la jouissance que l'auteur a éprouvée en écrivant ces brefs récits (qui sont aussi des confessions), fort communicative : bonheur d'écriture et bonheur de lecture. CHAPEAU BAS !