Michel LAURENT

Biographie

Je serai un grand écrivain posthume. Si, si, pourquoi faîtes-vous mine d’en douter ? Certes, je me suis mis tard à l’écriture, d’où la difficulté à me faire éditer. A vrai dire, ai-je vraiment essayé ? Mais mon talent est grand, d’aucuns ici me l’ont dit ! Faites le pas, venez goûter par anticipation (avant ma postérité annoncée) ma finesse et mon sens du récit. Qui ne s’est pas aventuré dans « La prière d’Enora » ne peut savoir ce qu’est le romantisme contemporain. Lire « Les gens de rien… ou de si peu », c’est plonger dans les abîmes de la misère humaine et de l’incommunicabilité de l’Amour. L’humour ? Ah non, trop commun ! L’humilité ? A votre avis ? Bon, on est limité en place. La suite se trouvera sur ma pierre tombale, sur la lande bretonne. Et pourquoi pas le Panthéon ?

Michel LAURENT a noté ces livres

3
@Gaëlle Merlet Belle écriture pour dépeindre avec finesse et équilibre, la montée de la tension psychologique entre Aurélie et Fred et le déroulé des événements concernant le mystère de Mr. Jean. Peut-être le resserrement des passages concernant les pensées introspectives d’Aurélie permettrait-il au récit de gagner encore en dynamisme, même si l'on n’a guère le temps de s’ennuyer tant l’intrigue est captivante et le lecteur habilement maintenu en haleine. Bravo. Un regret personnel tout de même : bien que l’histoire se déroule à Malestroit, vous ne mentionnez à aucun moment ce haut lieu qu’est Ruffiac, distant de moins de 9 km et qui n’est pas loin d’être devenu le centre du monde quand, au siècle dernier, ma mère y naquit ! Pour la lecture sur ordinateur, choisissez plutôt un format A5 et un interligne de 1,15 ligne, c’est nettement plus confortable. Merci et bravo encore pour ce partage.
Publié le 13 Octobre 2024
3
@Lydia KARVINE Votre ouvrage touche le lecteur au cœur par sa sensibilité et sa profondeur. Cette correspondance empreinte de mélancolie et d'espoir, avec en toile de fond le récit de Peter Ibbetson, nous plonge, avec une délicatesse poétique rare, dans ces paysages anglais empreints de nostalgie et de rêves partagés. Le passé et le présent se mêlent pour évoquer un lien intemporel, indestructible malgré l'éloignement, réinventant en quelque sorte le sentiment amoureux. //***// À la fois simple, élégant et lyrique quand cela devient nécessaire, votre style capte la beauté des moments suspendus,. Cet hymne à l'amour plonge le lecteur dans une grande sensation de douceur. Vos références littéraires et cinématographiques tombent toujours justes (1). //***// Bravo encore et merci pour ce partage. //***// (1) il me semble que le film de Truffaut auquel songe Elian est « L'Homme qui aimait les femmes »
Publié le 07 Octobre 2024
3
Votre récit est d'une qualité littéraire indéniable. L’ écriture est élégante et fluide, les descriptions immergent le lecteur dans une ambiance empreinte de nostalgie. Le vocabulaire, riche, apporte une grande sensibilité au récit. La description de l'ancienne chambre, nichée en haut de la tour, est particulièrement évocatrice, mêlant l'enfance, la peur, et le passage du temps. On ressent l’ambiance de ce passé révolu par cette introspection teintée de regrets. L’évolution subtile de la voix narrative, depuis l'enfant effrayé par le noir jusqu'à l'adulte qui semble rechercher une rédemption, est particulièrement réussie. //***// L'intrigue est porteuse d'une forte charge symbolique : l'idée de restaurer un lieu lié à tant de souvenirs est une tentative de réconciliation avec un passé douloureux., avec les souffrances de la déliquescence familiale. Le double mouvement, entre mémoire et tentative de réinventer le passé, donne à votre texte une véritable profondeur psychologique. //***// Il me semble que le potentiel narratif du récit s'épanouirait pleinement dans le format du roman, là où les personnages, les lieux et les thématiques gagneraient en complexité et en profondeur. Vous pourriez ainsi explorer davantage la relation du narrateur avec Suzanne qui semble porter en elle des non-dits, des tensions implicites, et la juxtaposer avec la quête identitaire du narrateur. //***// Bravo en tout cas pour ce partage.
Publié le 30 Septembre 2024
3
@Thierry Rucquois Votre texte déploie une prose foisonnante et poétique pour magnifier une scène qui, en d’autres mains, pourrait paraître banale : la rencontre entre un homme et un papillon. Chaque détail est minutieusement observé et retranscrit avec une délicatesse singulière. Les métaphores naturelles subliment à la fois l’environnement et les personnages, les avant-bras de l’homme étant ainsi comparés à des "plantes grimpantes vigoureuses". Ce procédé confère à l’individu une dimension presque mythologique, en le fondant dans la nature. L’alternance entre le poétique et le technique permet de déployer un imaginaire vaste, tout en ancrant la scène dans une réalité tangible.//***// La poésie du texte tient aussi à l’attention donnée aux infimes changements de lumière, aux moindres mouvements, comme si l’espace et le temps s’étiraient sous le regard contemplatif du papillon-narrateur. Ce texte est une célébration du regard, du détail, et une ode à la beauté de la nature, pleine de tendresse et de gravité. //***// Coutil, ocelle, volis, ignifère, brucelle, asphodèle, ombelle, grignotis, verjus, nymphose, autant de mots au timbre poétique et qui m’étaient inconnus. Quelle joie d’apprendre en se faisant plaisir !
Publié le 26 Septembre 2024
3
@Valérie Pison2 //***// À propos de la nouvelle « Terres du bout » //***//La narration est contemplative et poétique. Les références à la lande parfumée, aux crêtes et aux collines, immergent le lecteur dans un monde sensoriel riche. L'écriture est fluide, les répétitions, subtiles, renforcent l’idée de continuité et de longévité. Le soin apporté aux descriptions contribue à une écriture presque tactile. //***//Si les répétitions créent un effet hypnotique, elles alourdissent aussi un peu le propos. Le flou dans les transitions entre descriptions (de la Nature) et observations (d’Anne), écrase la progression de l’intrigue. La nouvelle gagnerait peut-être en dynamisme en introduisant des tensions dramatiques plus marquées.
Publié le 23 Septembre 2024

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Deux recueils de Nouvelles : "Nouvelles de l'Ombre des Nuages" et " Nouvelles de la Ruelle aux Rêves" , quelques fictions éparses ("La prière d'Enora", "Le peu que l'on sait d'eux", etc.), une novella (Miroirs de nos passions) et trois romans 'Lucie, trois fois Lucie", 'Fallait pas faire ça", "Des gens de rien", ainsi qu'un roman à quatre mains ("Chloé ou le Désespoir des Singes").

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