La poésie d’Amirul Arham parcourt les rivages de la vie, de l’exil et de la nostalgie. Qui dit la nostalgie convoque la mémoire, mais loin d’être une consolation la mémoire de ce poète est un ob- jet d’étude. Une plongée au cœur de ses expressions poétiques nous fait aborder la question du sens de la vie dans sa dimension tragique. Fraîches et aurorales, aux sonorités harmonieuses, ses poésies expriment une sagesse nourrie à la sève de l’expérience. Amirul n’est ni d’ici, ni de là-bas, il n’est cependant pas non plus de nulle part. Son univers déroute souvent celle ou celui qui tente de le situer, même si dans les interstices de la langue et de la culture se faufile un passé géographiquement circonscrit.
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