Sensibilité exacerbée, rudesse de la société, absence de sens du consumérisme, individualisme, voici le cocktail qui pousse un être que rien ne prédisposait à la violence, à se radicaliser, seul, progressivement, sans que rien ne le laisse supposer. Le masque social trompeur s'affine. La vengeance envers les briseurs de rêves et les discriminateurs esthétiques comme seul but. Témoignage d'une époque et de l'ambiance d'un Paris-est populaire, beau et crapuleux, personnage à part entière de l'ouvrage. Dans une période où le processus de radicalisation des esprits qui mène à la violence aveugle interroge, voici une ébauche de réponse, particulièrement dérangeante.
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Je me lance en premier ayant été aiguillonné par ce synopsis qui laissait penser à une intention un peu causaliste de votre récit, pour expier des angoisses, rationaliser l'arbitraire des récents événements peut-être... Je me suis donc mefié de vous, puis jai été surpris dans la forme par le style quasi télégraphique, séduit aussi par la causticité du ton, et agacé par les quelques raccourcis que l'on voit poindre ici ou là... Bref ce court resumé donne globalement envie, en espérant que la psychologie et les failles personnelles du "héros" seront par la suite plus mises en avant que l'aspect sociétal et les facteurs environnementaux, car dans un monde normé et performant nous sommes tous soumis à la frustration et à l'envie, pourtant ce sont bien les fragilités personnelles qui engendrent les dérives... Au plaisir de vous lire.