LOCATI

29 pages
Extrait
de Célédonio Villar Garcia
LOCATI Célédonio Villar Garcia
Synopsis

Le fil conducteur ? Un petit-neveu et deux petites-nièces. Célédonio Villar Garcia a volé des instants de leurs enfances et les a conservés précieusement.

Ce passé est exprimé avec amour. Il l'a vécu, silencieusement. Il s'en est également nourri, tant qu’il le pouvait. Pas autant qu'il l'aurait désiré, mais il a fait de son mieux.

Il en parle avec ses mots aux images abstraites, ses mots à lui, avec ses termes dépouillés de toute émotion vive.

Tant pis pour les mots qui se sont tus lorsqu'ils devaient parler. Le silence est sa propre absence parmi les siens.

Il dirait que ses silences laissent à la pensée le rôle essentiel, que les pierres apparentes en laissent libre l'écoulement, que l'indifférence ne vient jamais troubler. Et que tout cela porte un nom : AMOUR.

Publié le 19 Mars 2017

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2 commentaires , 2 notes
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@Sandrine C

Merci Sandrine.

Publié le 16 Avril 2017
3
Votre poésie réveille des pensées anciennes, tendres au souvenir. Jolie madeleine qui m’a rappelé cette chanson de Nino Ferrer « la maison près de la fontaine ».
Publié le 28 Mars 2017

@jezzabel8
Merci du commentaire. J'ai trouvé l'analyse assez proche de mes pensées.

Publié le 27 Mars 2017
3
@jCélédonio Villar Garcia Mon cher Monsieur, toujours il m'est difficile de parler de la poésie. Ce n'est pas une affaire facile : on a tôt fait de dire n'importe quoi (sans le faire exprès, cette fois, car pour écrire à dessein n'importe quoi on me reconnaît ici une certaine expertise). Alors ça ne sera qu'un avis comme un autre, qui, plus que quand je fustige la prose maçonnée au bulldozer, n'engage que moi. Voilà : autant votre introduction a bien failli me transformer en statue de pierre (est-ce la Gorgone que vous avez installée à l'orée de votre long poème ?), autant vos vers m'ont séduit. Il y a bien, ai-je trouvé, quelques longueurs, mais il y a aussi, surtout, des pépites d'un or surréaliste qui m'ont réjoui l'esprit. Je n'en dirai pas plus, sauf peut-être que j'ai beaucoup apprécié l'étendue de votre vocabulaire. En ces parages souvent stériles, que fleurisse la langue française dans toute sa richesse, c'est presque un miracle qui motiverait à lui seul qu'on vous applaudisse. Bon, je vous avais prévenu que je risquais fort de vous dire des conneries...
Publié le 20 Mars 2017