Comme un conte, votre histoire porte en elle sa part de magie. C’est onirique. Vous parlez d’utopie, oui, bien sûr, dès qu’on rêve. Et donc, je trouve que vous pourriez aller plus vite en besogne, si je peux m’exprimer ainsi, mettre de la distance avec la description, la narration descriptive, le réel, et l’histoire, rentrer dans le roman de ces deux êtres différents, pas seulement ce qu’ils font mais ce qu’ils sont. Cela dit, c’est avant tout beau. Merci pour ce partage.

C’est exactement un voyage, assez magique. Par l’histoire qu’il traverse, par les lieux bien sûr, et les enjeux propres à ce genre de fiction. L’imagination est là, c’est crédible. J’ai parfois regretté que les descriptions (obligatoires pour nous faire voir où l’on est) ne soient pas mieux intégrées au récit, aux dialogues. Ça coupe un peu la fluidité. Vous avez bien eu raison d’avoir envie d’oser la fiction.

J’aime le pitch, qu’est-ce qu’on est prêt à faire pour sauver sa famille ? Quels qu’en soient les moyens. Vétérinaire passionnée de nature, ça se voit dans chacune de vos descriptions, on voit les animaux décrits par un petit détail qui les identifie, on voit la nature, les éléments qui font le paysage, ou le moment. Sans doute un peu long, je veux dire, des éléments de caractères, de situations, qui reviennent, pas toujours utiles, et sans doute aussi une mise en page moins serrée serait plus facile à lire sur ordi. Mais vous nous proposez un voyage là-bas, et j’ai aimé. Merci pour ce partage.

Vous avez décidé d’égrainer vos lecteurs dès les premières pages en fonction du mérite qu’ils auraient à comprendre vos chemins tortueux, même si poétiques ? Car il faut s’accrocher, baisser la musique (contrairement à vos conseils), reprendre la phrase par peur d’avoir loupé son sens premier, voire son sens caché, sauter les jeux de mots comme des petits obstacles pour ne pas se disperser, se laisser déconcentrer, focus focus focus, tel un mantra, en bref, comme dirait l’autre, ça se mérite. Solidarité d’intérêt, j’ai persisté. Bien m’en a pris, et je vous en remercie. N’empêche, trop dur, alors que le sujet n’est plus un sujet de roman d’anticipation, mais de divulgation la plus universelle.

Bravo pour cette saga, c’est bluffant. J’ai aimé la manière dont vous traitiez les enjeux de L’IA ramené à ce récit. Il y a des rebonds multiples, de la consistance dans vos personnages principaux, un fil qui maintient l’envie de connaitre le bout de l’histoire (s’il y en a un !), même si je n’ai pas pu me détacher de ma première impression de corser le tout. Le genre de tension que l’on a de crainte de voir le mal gagner sur le bon. Mais encore, bravo.