Le "Condor narquois" est un héros de roman comme il y en a peu. Plutôt, un anti-héros, tant il sait ne pas se mettre en valeur. Il est attachant, asocial (mais pas tant que ça), lucide (et pas tant que ça non plus), rêveur. Il est à la fois acteur et spectateur de sa vie. Il est amoureux de Dahlia, mais ne le sait pas vraiment. Il connaît Brel dans le texte et fait coller les paroles de ses chansons à sa vie (mais bizarrement, ne cite jamais "el condor pasa"). La vie du Condor narquois, Yohann, ressemble à s’y méprendre à celle de Jean Benjamin Jouteur.
Le roman témoignage se passe à la fin des années 70. Yohann, qui vient de se faire réformer du service militaire, prend la route. Sans but précis. Il va cheminer au hasard de ses rencontres. La première d’entre elles le fait s’arrêter dans un repère de hippies en Ardèche. Flower power.
Comédien, psychosociologue, thérapeute. Lire, écrire, écouter, partager…
Si je peux me permettre, votre récit plein de beautés, de poésies et de tendresses multiples, vaut mieux que votre synopsis ne le dit ! Vous savez écrire, vous savez mettre votre lecteur dans vos mots, dans vos pas. Vous savez donner de l’épaisseur à vos personnages, on veut savoir, on veut suivre les pas tortueux de Yohann, savoir où ils le mènent, partager ses pensées contradictoires, ses monologues, son histoire de sa jeune vie, vous nous appâtez avec Dahlia. C’est…iconoclaste, c’est tout beau, ça change, et c’est bon.
Je suis d'accord avec Chris, ce bouquin est un concentré d'émotions. (même si humour et autodérision ne sont jamais bien loin). On retrouve la candeur d'un mec de 19 ans qui raconte sa naïveté, cette quête constante à laquelle il s'accroche, tout en ignorant ce qu'il cherche réellement : L'absolu ? Et il y a cette romance presque cruelle, entre Dahlia, une sorte d'ange chassé du paradis et lui, cet humain trop fragile. J'ai même chialé à la fin...
Votre récit autobiographique, c’est un roman ! Ecrit comme tel, tant on aime l’histoire de ce début de vie aventureux, vos personnages tout à fait présents et en même temps si énigmatiques. C’est cool, une parenthèse de peace and love, de flower power, de tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. C’est vraiment bien raconté. Vous en avez mis du temps ! et alors ? vous avez commencé la rédaction de 40 ans après ? :) (puisque vous avez regretté toute votre vie votre décision d’homme qui s’est caché). Bravo et merci pour ce partage.
C’est pour ces échanges qu’il l’a publié gratuitement sur monBestSeller.
Une belle approche... Et un joli portrait de Dahlia (qui ressemble un peu à la vraie, bravo à l'auteur de l'article et merci)