Quelques jours à la mer, le titre s’impose presque à cette période de l’été (qui n’a pas commencé partout). La mer d’Etienne Leclercq, c’est la côte d’Opale, et les villes dans lesquelles on séjourne ont des noms évocateurs de vacances d’avant : le Tréport, Mers les Bains. Anne, 40 ans, s’y est cachée. Elle a besoin de temps et de solitude pour affronter le virage brutal que prend sa vie. Elle tient son journal de bord. Un court roman au ton suranné.
Anne flâne seule sur le front de mer du Tréport. Elle se confie à son journal. Sa vie, sa jeunesse, son mariage petit-bourgeois. Elle a une décision lourde de conséquences à prendre, alors qu'elle vient juste de fêter ses quarante ans.
Depuis quelques années Etienne Leclercq a commencé à écrire, à ce jour, principalement des nouvelles…
C’est étonnant, le rythme est lancinant, et pour autant compulsif. Une espèce de drogue lente. J’ai eu envie de savoir quelle serait la chute. J’ai aimé votre narration, comment vous traitiez vos personnages. Et le rythme, donc.
Anne fait preuve d’un tel calme. On comprend pages après pages le virage dans lequel elle se trouve. Il y a ce contraste entre ce rythme lymphatique dans lequel elle se complet, le journal qu’elle écrit sans jamais élever la voix, sans rébellion, se raccrochant à ses souvenirs et son choix qui paraît inéluctable. Vous avez ce ton suranné pour décrire son voyage intérieur dont j’ai trouvé qu’il collait très bien à ce qu’elle semble être.
C’est pour ce partage, ces échanges, vos avis, vos suggestions, vos critiques… qu’Etienne Leclercq publie gratuitement sur monBestSeller.