Catarina Viti dans un genre encore et toujours différent, nouveau, original. Iconoclaste.
"Ce corps que mes mains avaient tant de fois parcouru en long et en large, dont j’avais prospecté le moindre centimètre carré. Il n’y avait que son vagin et son anus que je n’avais pas explorés. Tout le reste, je pourrais encore aujourd’hui le dessiner au millimètre près, les yeux fermés."
"Femme au bord du monde" (KDP) roman
"Trois blues du Sud" (KDP) novellas
"Adieu Amériques" (Les Presses Littéraires) roman
"Tribulations de krill en rupture de ban" (KDP) exutoire
"Le temps des cerises"(KDP) roman noir
"Sweet Memory" (KDP) roman en portraits
Je pourrais dire de ce récit, et ce serait vrai, qu'il atteint la dimension du tragique. Mais c'est d'abord un récit qui m'a ému parce que j'y ai reconnu mon humanité, ma folie, et mes tentatives aussi, parfois, d'accompagner l'autre dans sa folie, de faire seulement ce qu'il est possible, même si c'est presque rien. Donc la thérapeute aussi m'a touché, la relation entre ces deux femmes et aussi de ces deux femmes avec le monde, puisque les éléments se soumettent au désir de la patiente (qui pour le coup est bien une patiente, une qui souffre). Une histoire d'accompagnement, qui est belle parce qu'elle dit que le peu qu'on peut faire, on doit le faire. De tous les portraits de *Sweet Memory*, livre que j'ai lu en une journée et qui est un très très beau livre, c'est sans hésiter mon préféré.
Quelle histoire ! Et quel talent pour la raconter. Pour dire le travail de vos mains et de votre esprit. On est témoin de ce huis-clos incroyable, que vous faites vivre avec tant de bienveillance. Inoubliable.
C’est pour ce partage, ces échanges, vos avis, vos suggestions, vos critiques… que Catarina Viti publie gratuitement sur monBestSeller.
Merci, mister Lucius (et le Comité de Lecture), pour ces petites marques d'amitié. Une amitié -on peut dire ce qu'on voudra- qui doure !