Lire en ligne en moins de 20 mn Femme Blanche, coeur d'ébène de Catarina Viti

@émilie bruck. La vue aux aveugles, peut-être pas. Faut pas rêver.
Mais à ce qu'il paraît (c'est écrit dans La Dépêche du Midi, c'est dire que c'est sérieux), deux auteurs mBS, l'un en Occitanie, l'autre en Nouvelle Aquitaine, ont été vus marchant sur l'eau.
De là à ce qu'ils la changent en vin... il n'y a qu'une brasse.

(dommage que ce site ne permette pas d'envoyer des smiley)

Madame, mademoiselle, monsieur monBestSeller (il paraît qu’on n’emploie plus « mademoiselle », mais j’aime vivre dangereusement, et lire Nietzsche les deuxièmes mercredis du mois), merci.
Merci pour quoi, au fait ? Ah oui, je retrouve mes esprits : merci pour ce petit cœur accompagné d’un joyeux ploum-ploum tralala. Un petit cœur pour « Femme Blanche », un grand cœur pour la communauté. Car, oui, mes chers compatriotes, elle est là, bien là, toute la singularité de mBS. Le seul site (« littéraire ») où l’on peut rire de soi. Le seul site où l’on peut faire le pitre sans que la Terre s’arrête de tourner. Le seul site où l’on peut « venir tel qu’on est », sans tortiller de la fesse pour faire croire qu’on est quelqu’un d'autre. Et tout cela, c’est-à-dire, en définitive, cette « exception culturelle », n’est pas le produit du hasard mais l’exercice chaque jour reconduit, douloureux parfois et souvent trèèèèèèèèèèèès lourd à se trimballer, de la ténacité de Dominique et Christophe. Sans eux (et leur abnégation, appelons les choses par leur nom véritable et les bigorneaux seront bien gardés), ce site serait depuis longtemps un lieu mortifère. Plan-plan, si vous préférez. Pas une oreille ne dépasserait. On y pratiquerait la moraline à deux balles, le bon esprit y régnerait en maître et l’on étoufferait dans son sérieux, sa morgue et son ennui. Eh bien, chers compatriotes, c’est tout l’inverse. Et je vous prie de croire, mes aïeux, qu’il en faut de l’énergie pour ne pas baisser les bras. Mais je crois avoir compris que ces deux-là préféreraient s’adonner au bilboquet plutôt que devenir sinistres et stériles comme le sont les sites de littératoche à ambition financiaro-commerciale. Oui, ils sont là et bien là, droits dans leurs bottes, et le moins qu’on puisse faire pour les soutenir dans leur cause (noble, certes, mais ô combien incertaine, qui consiste à garder à l’humanité ses couleurs chamarrées, à l’esprit sa déraison, au sérieux sa galère...), le moins qu’on puisse faire pour eux est de les faire rigoler un peu.
Alors, mes chers compatriotes, je n’aurai qu’un mot (... et je le cherche encore) pour dire que ce petit cœur je l’offre à qui en a besoin pour trouver la vie plus légère, et aux pisse-vinaigre pour qu’ils en fassent des pickles.