Une écriture psychologique, noire, lascive, saccadée entre rêve et cauchemar. Entre philosophie, roman et poésie noire. A peine réelle.
Dans "Tribulations", la vie est feutrée par les réflexions du personnage, ses questionnements, ses interrogations. Et pourtant qu’elle est brutale cette vie ! dans ses détails, même dans ses détails sentimentaux.
L’auteur est habité par une forme de cynisme candide qu’il partage.
Gabriel va payer cash, dans un grave accident de voiture, une vie égoïste et trash. Son corps dans le coma, son âme doit descendre en enfer pour revenir parmi les vivants. Il va devoir apprendre à s'aimer, à se pardonner, et espérer rejoindre son amour rester seule sur terre.
C’est son grand-père qui a donné à Bruno Peres l’envie d’être auteur. Un mercredi après-midi quand il avait 13 ans, son grand-père s'invita dans une de ses rédactions et lui a appris ce jour-là à écrire simple, sans fioritures. Conseils toujours suivis aujourd'hui dans son métier d'auteur scénariste pour la télé et le cinéma.
Remarquable. Je suis sensible à cette écriture, à la fois intérieure et en même temps factuelle et narrative. Le personnage existe en quelques lignes, et sa psychologie d'homme blasé, "qui a tout lu tout bu tout vu" s'incarne par ses relations au personnage dont il écrit la bio, à sa fiancée... et à sa façon de vivre. Est-ce que cela tient sur la longueur, c'est la question ?
C’est pour ce partage, ces échanges, vos avis, vos suggestions, vos critiques que Bruno Peres publie gratuitement son roman sur monBestSeller.