« On devrait toujours prévenir les lecteurs lorsqu’ils entament un livre. Ici, on mettrait une pancarte : attention, écrivain ! » Signé, Pantinois
Lucka Ravin, trente-quatre ans, célibataire, sans emploi, aucun diplôme en poche, courte scolarité laborieuse près d’un radiateur au fond d’une salle de classe, aurait voulu être un artiste...
« Je n’ai pas vraiment de méthode. J’écris par bribe. Par quart d’heure. Comme une envie de pisser, comme une fringale. Je n’ai rien à dire et j’en fais une œuvre, c’est tellement représentatif de ce que m’inspire le monde. »
UN LIVRE GENIAAAAL !!!! Merci pour ce moment <3 J'ai tout aimé: l'ambiance de Paname, les personnages un peu (beaucoup) barrés, la narration à la fois poétique et actuelle... et les vannes! putain j'ai ri, j'ai vécu avec ce Lucka (avec un C et un K), quelques jours hors du temps et pourtant terriblement ancrés dans le réel... j'ai été émue aussi. Ca fait un bien fou qu'il existe des livres comme celui ci !!! sans chichi, sans descriptions pompeuses... Juste un bout de la vie d'un mec, raconté avec du talent. J'espère que votre livre sera lu par millions ! Merci à vous M'sieur l'auteur ! Et mes amitiés au chat ;)
Bravo, monsieur Prevel ! Oyez, oyez, un écrivain nous est né !
On devrait toujours prévenir les lecteurs lorsqu’ils entament un livre. Ici, on mettrait une pancarte : attention, écrivain !
Comme ça on serait prévenu. C’est noir, glauque, sordide, drôle, touchant, décalé, acide… avec le sens de la formule et de la formulation. Oui, ça fume, ça picole, mais ce n’est pas l’essentiel du livre. Parce que l’essentiel du livre, c’est le style. Il est là et bien là.
Je ne connais pas vos motivations pour écrire : être lu, être reconnu, exister… enfin si ! J’ai bien une petite idée. Voilà pourquoi certains éditeurs se sont battus pour créer des collections dans leur maison. Pour que le style, le ton, l’humeur l’emporte sur la simple histoire guimauve, bien pensante. J’ai de plus en plus ce Credo, lorsque j’écris (et c’est le seul conseil que je puisse donner à chacun) : lâchez les chevaux !
Camus écrivait, au début de L’Étranger : « Aujourd’hui maman est morte ».
Et chez vous ça donne : « Mon père était un sale con. Je parle de lui au passé, mais j’ignore s’il est toujours en vie ou s’il se décompose au fond d’un trou, sous une dalle de marbre avec des chrysanthèmes dessus. »
Le ton est donné !
Une littérature décomplexée, touchante, intelligente et d'une drôlerie redoutable. Sans fioriture, un travail léché, soigné pour que les mots nous perforent sans en avoir l'air. Un style précis comme un uppercut dans le menton. Je crois qu'il n'y a pas une virgule que je n'aie pas appréciée à vrai dire. Un régal ! Je dois pourtant vous avouer que le titre m'avait quelque peu rebuté dans un premier temps (j'ai pour habitude de ne jamais lire de romans dont les titres contiennent les mots "vie" ou "amour") ; je ne regrette pas un seul instant de m'être fait violence sur ce coup. Bravo, bravo et encore bravo !
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Dépéchez-vous de lire ce livre avant qu'un éditeur ne mette le grappin dessus. S'il n'est pas en piles à la FNAC au mois de septembre, c'est à désespérer du monde de l'édition!