Dîtes "Parlez vous Français ?" en anglais Un collectif d’écrivains s’élèvent contre l’ « anglicisation » de notre vocabulaire.
Au Salon du Livre 2019, l’ancien Prix Goncourt Leïla Slimani, Michel Serres, Philippe Labro et bien d’autres chassent avec amertume la "labelisation" fantaisiste des activités du Salon.
Les projecteurs seront orientés sur la littérature «Young adult», cette littérature transitoire entre celle des enfants et des adultes souvent incarnée par la SFF.(Twilight, Hunger games, Journal d’un vampire...)
On pourra se « débriefer » dans la « book room » : un lieu dédié aux critiques et échanges d’auteurs et de lecteurs. Tandis que quelques mètres plus loin des « Brainsto » prennent place, débat des créateurs sur l’avenir de ce genre littéraire et de ses passerelles avec les autres genres, précise le programme.
Mais si vous souhaitez immortaliser votre séjour à Livre-Paris, vous pourrez toujours aller au « Photo Booth » pour vous faire « shooter » avec votre auteur préféré, ou votre livre dédicacé.
Le Globish, un sous anglais deviendrait notre langue nationale
Sans doute « monBestSeller » n’est pas le mieux placé pour faire la leçon sur les anglicismes : nom de marque et notoriété oblige ; mais un Salon consacré à la littérature Française qui baptise nombre de ses activités par facilité et effet de mode avec des expressions anglo-saxonnes (qui diffèrent souvent de leur sens premier), peut devenir une pollution de langage voire une forme de dégénérescence des sens.
Oui à l’évolution des langues et au modernisme, non à la paresse du langage. Indeed.
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En phase avec vous @Eva Verna, @lamish, je ne me sens pas vraiment l'âme militante pour lutter systématiquement contre les anglicismes, surtout contre ceux qui sont entrés dans le langage courant (mail, brainstorming...), même si, quand un équivalent français usité existe, cela me paraît être une question d'élégance que d'employer le mot français. Parmi les combats linguistiques, je suis plus encline à soutenir celui de la féminisation des noms de métiers et à promouvoir les auteures, professeures ou ingénieures ! Il paraît que l'académie française est d'accord désormais, alors pourquoi s'en priver ?
La mixité et les emprunts réciproques des langues ont toujours existé. Il se trouve que les technologies du web, souvent appliquées au livre sont essentiellement nées du monde anglo-saxon. Le pourquoi explique le comment. Autant, l'emploi abusif de l'anglais est ridicule, autant la traduction forcenée de brainstorming en "remue-méninges" ressemble à un militantisme d'arrière garde.
Vous êtes too much pessimistes ! Le français est la langue des winners, et ça date pas du weekend dernier. On est toujours au top et on le restera, œuf corse !