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Du 02 jui 2019
au 02 jui 2019

Peut-on optimiser la créativité? (1/4)

Ya-t'il une méthodologie pour créer. Sans doute pas. Mais les tentatives d'explications sont plaisantes intéressantes, indicativement...Peut on gérer la capacité de chacun à créer. On en a rêvé, Disney l'a fait, semble t'il...
Mais d'ou viennent tous ces personnages ? Mais d'ou viennent tous ces personnages ?

La stratégie de créativité de Walt Disney

Avez-vous des rêves non réalisés ?  Des histoires que vous n’avez encore jamais réussi à écrire ou des projets lancés, mais abandonnés.
Et savez-vous ce qui vous empêche de réaliser la plupart de ces rêves ou qui vous pousse à les abandonner en cours de réalisation ?

Si ces questions font écho chez vous, la réponse se trouve peut-être dans ce que Robert Dilts* a identifié comme étant "la stratégie de créativité de Walt Disney".
Inutile de présenter Walt Disney, mais peut-être pas inintéressant de rappeler qu’il a produit au cours de sa vie 497 courts métrages, 21 films de dessins animés, 56 films d’action, 7 films d’aventures réelles, 330 heures de Club Mickey, 78 émissions de Zorro et 330 heures d’autres émissions, sans compter la « production papier » ni Disneyland. 

Autrement dit, W. Disney était un gars qui ne connaissait pas la panne d’inspiration et qui ne baissait pas les bras avant d’avoir atteint son objectif !

*Robert Dilts, un des acteurs majeur de la Programmation Neurolinguistique, a démonté « la stratégie du génie ». Répondant à la question : comment Einstein, Tesla, Mozart, et d'autres génies ont-ils utilisé leur intelligence pour accoucher de leur œuvre ?

Selon R. Dilts, le « secret » de la créativité de W. Disney tient dans une methodologie

R. Dilts a découvert que W. Disney s’était fabriqué trois « espaces » intérieurs, trois états d’esprit, pourrait-on dire. Il a également découvert que W. Disney utilisait ces « espaces » de façon particulière, précise et constante.

R. Dilts  a eu alors l’idée de modéliser cette organisation pour la faire expérimenter par d’autres personnes. Il obtint un résultat constant : toute personne, appliquant la stratégie de W. Disney, atteignait les buts qu’elle s’était fixés, tout en démultipliant sa créativité.

Les trois espaces de créativité de W. Disney.

 Toute création débute par une idée

Le premier « espace » est celui du rêve.

Le rêve ne doit subir aucune perturbation. Il doit nous permettre de déployer nos ailes. Dans « l’espace » du rêve tout doit être possible. Mais il ne faut pas non plus s’y éterniser.

Le deuxième « espace » est celui du réalisateur. 

Comment puis-je tout de suite cristalliser une part de ce rêve, en faisant quoi ? (un dessin, une ébauche, un plan, etc.)
Une fois mon rêve ou quelques éléments de mon rêve réalisés, et à ce moment-là uniquement, je m’autorise à passer dans le troisième « espace ».

« L’espace » critique est le troisième.

Passer par la phase de la critique n’a qu’un seul but, celui répondre à une seule question : dans quelle mesure ce que je viens de réaliser se rapproche-t-il de ce que j’avais rêvé ? 
Et le passage dans « l’espace critique » doit permettre d’aboutir à une décision : Suis-je assez satisfait pour continuer ou dois-je reprendre le travail ?

Pour sa part, W. Disney était un grand rêveur qui avait pris l’habitude de passer très vite dans son « espace » réalisateur. Il était ensuite un critique impitoyable : tant que sa réalisation ne coïncidait pas avec sa vision, il reprenait le travail (ou le faisait reprendre par ses équipes).

Quelques enseignements :

- Tous les grands créateurs développent une organisation mentale qui leur permet de concrétiser leur vision.

- Ce qui souvent nous empêche de réussir : 
Nous rêvons trop longtemps, ce qui fait que nos rêves ne sont plus proportionnés à nos capacités réalisatrices, et nous nous démotivons.

À l’inverse : nous ne rêvons pas suffisamment, ce qui rend notre vision trop pauvre pour pouvoir déboucher sur une réalisation. 
Nous faisons intervenir la critique trop tôt ou au mauvais moment, et nous nous sapons nous-mêmes le moral.

 

À suivre…

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Bonjour... Merci pour ce billet qui m'avait échappé car j'ai tendance, je l'avoue, à fuir tout article traitant des sujets de la "créativité" et encore pire de "l'inspiration" car pour moi l'intérêt serait plutôt de trouver du temps pour pouvoir concrétiser le trop plein d'idées qui ne me laisse jamais au repos. A présent, encore un aveu, la méthode Disney ne m'inspire pas plus que cela. Je dirais que pour créer eh bien d'abord, il faut posséder un savoir faire dans un domaine créatif, l'identifier ou l'acquérir. Ensuite, il sera possible de l'affiner, le travailler, jusqu'au niveau expert ou juste loisir, comme on veut. Donc à mon avis le point de départ est d'identifier nos capacités de création et d'être conscient de nos forces et faiblesses dans ce ou ces domaines, du temps et de l'énergie que nous voulons y consacrer. Ensuite, eh bien nous arrivons à l'inspiration. Alors là, ne me demandez pas comment elle vient. De toute façon, ce n'est pas le sujet :-) Bon, passons au second épisode...

Publié le 23 Août 2019

Je pense que toute création peut être post-rationalisée sur des process intelligent, auxquels l'artiste ou le créateur n'aurait même pas songé...

Publié le 07 Juillet 2019

Lu sur une tribune de Pascal Perrat : « On a découvert récemment que certains réseaux neuronaux ne s’activent que si on n’a rien à faire.
Les spécialistes les appellent les « default networks ».
Ces réseaux permettent à notre cerveau de s’évader, de tromper l’ennui.
Il faut au cerveau des moments d’ennui où l’esprit vagabonde. Quand on ne fait rien, quand on s’ennuie, notre esprit nous entraîne de plus en plus loin et bientôt des idées surviennent, il n’y a plus qu’à les suivre. C’est une sorte de somnambulisme créatif » - Pascal Perrat le 10 avril 2019

Publié le 05 Juillet 2019

Je partage l'avis @Hubert LETIERS, il me semble que la créativité nécessite des règles , une méthode pour ne pas s'éparpiller n'importe comment et rester cohérent , ce qui n'interdit pas de se lâcher au regard des contraintes sociales qui nous encerclent.
Merci à @lamish de nous faire partager les cinq phases de travail du créateur selon André Danzieu.
Contrairement @ Colette Bacro je trouve l'analyse intéressante même si le créateur ne passe pas forcément par une crise personnelle mais souhaite explorer un sujet qui aura toujours, plus ou moins des resonances personnelles. La 5éme phase relative à la capacité de l'artiste à accepter le regard de l'autre me semble indispensable à intégrer.

Publié le 05 Juillet 2019

La « stratégie de W.D. » est immensément célèbre. Elle est utilisée depuis quelques décennies dans des domaines allant de l’Art à la Science un peu partout dans le monde. Son but n’est pas de « transformer un âne en cheval de course » mais de permettre à tout un chacun de valoriser ses visions, de trouver le bon tempo pour les concrétiser et d’apprendre à pratiquer une autocritique correctement dosée et stimulante. Ce modèle n’interfère nullement avec le contenu des processus créatifs, mais les accompagne. Il existe une abondante littérature sur ce sujet enrichissant mais le « à suivre… » qui conclut l’article laisse supposer que mBS prévoit de nous en dévoiler plus.

Publié le 05 Juillet 2019