Tahiti est son fief. Julien Rigottier est passionné de sport de glisse, de self-défense, de lecture, et maintenant d'écriture. "Je cultive l'apaisement mental, l'inspiration et la sérénité dans mon quotidien. "Ecrire fait partie de cette belle aventure, de partage."
Ecrire est un rêve d’enfant, l’envie de commettre quelques histoires, fruits de mon imagination s’est faite plus forte ces dernières années.
J’ai écrit et eu la chance d’avoir une nouvelle publiée dans un journal de Tahiti..
Au hasard d’une rencontre sur notre île polynésienne, j’ai offert un exemplaire de ces quelques pages à un éminent marin breton, auteur, chroniqueur public à la verve bien trempée.
- “ Assieds toi, je vais te dire ce que j’en pense.
- Euh, non vous verrez ça monsieur De K... plus tard. Balbutiais-je gêné.
Je n’en menais pas large quand il a fermé le livret en s’esclaffant :
- J’adore … C’est très bon.
Il m’a personnellement encouragé à continuer d’écrire, ce fût une révélation. J’ aspirais alors à terminer un roman court qui intéresserait, me semblait-il, le plus grand nombre.
Offrir une aventure, porter une cause et partager quelques paysages polynésiens que j’affectionne...Quel accomplissement personnel que d’aboutir au projet d’un roman tant rêvé.
Les thèmes abordés viennent simplement du personnage principal, naturellement. Le mythe de la belle polynésienne me paraît être une héroïne parfaite à faire apprécier au lecteurs métropolitains. Son déracinement, l’adoption sont le lot d'une partie de la population, partie de l’actualité polynésienne et intéresse les lecteurs locaux.
Ce sont des faits qui me révoltent et qui m’ont toujours révolté. Le sujet est parti d’une information parue dans les news..
« Un récidiviste, libéré prison avait enlevé, abusé et assassiné un enfant».
Comment survivre en tant que parents à une telle horreur ? Traiter le sujet côté victime et trouver une voix positive, c’etait l’idée, et le fil rouge de mon intrigue.
C’est purement romanesque et fictif. En aucun cas, je ne pourrais débattre sur la morale et l’efficacité de nos institutions administratives.
La loi du talion est une escalade agressive, peut-être préméditée, immorale et à l’encontre de chacun.
Je préfère le dicton "Si vis pacem, para bellum" (« Si tu veux la paix, prépare la guerre » en français")
Privilégier l’observation, le dialogue, une excuse, un sourire pour éviter toute forme d’agression est importante.
En revanche, j’invite tout le monde à se défendre. Et je suis un fervent amateur de la self-défense par différents arts martiaux. Il faut s’entraîner régulièrement pour pouvoir un jour sauver sa peau, moralement. et physiquement. C’est un équilibre moral, et une garantie de respect.
En fait je suis un martyr de l’éducation nationale. Le désir d’écrire est un rêve d’enfant tombé aux oubliettes au collège. A l’époque, certaines de mes rédactions étaient accueillies par : « De très bonnes idées, mais hors sujet » 7/20
Il etait difficile pour moi de m’intégrer dans un moule. Et pour avoir la moyenne, j’avais le sentiment que la rigueur, les principes que je devais appliquer faisait disparaître toute idée personnelle, toute forme d’imagination sauvage et spontanée...
La vie passe et parfois un rêve d’enfant se réalise.
C’est très récemment que je sens un regain d’imagination et de créativité et que je reprends la plume.
Le plus surprenant pour moi, c’est que mon ouvrages et quelques unes de mes nouvelles ont suscité l’intérêt de nombreux lecteurs. Des échanges formidables, enrichissants.
J’en profite pour remercier tous les lecteurs de mBs.com pour leur soutien dans cette aventure.
Emilie, enfant de Tahiti a grandi en France. Entourée de l'amour de ses parents adoptifs, elle a réussi de brillantes études de médecine. Le hasard d'une rencontre fait ressurgir de biens sombres souvenirs. Emilie trouvera la voie, qui la ramènera vers ses douces îles du Pacifique.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Il y a quelques invraisemblances. on ne comprend pas que l'héroïne a une brèche, une faille. On est tout de suite projeté dans une enquête, une vengeance sans avoir été préparé. Mais la lecture est fluide.