Réseaux sociaux : Ils sont partout, lequel choisir ?
Privilégier le réseau social le plus adapté à votre livre est un point clé.
Pour débattre et argumenter : Twitter
Vous avez écrit un essai, politique, économique sociologique, c'est le bon réseau. Les influenceurs qui partagent leurs articles et qui sont devenus référents sont là.
Car si twitter, c’est quelques mots d'accroche, ce sont surtout des renvois à des articles ou des productions essentielles, étayées souvent d'actualités. Savez -vous que twitter est le réseau le plus utilisé par les journalistes, ils sélectionnent des intervenants et ils bénéficient ainsi en quelques clics de l’opinion ou de la réflexion d’intellectuels,de leader d’opinion, d'homme politique. Un outil clef pour reprendre leur reflexion, la prolonger ou la critiquer.
Pour séduire dans l'instant, étonner, créer de l'impact : Instagram
Un livre d’art, de photos, c’est plutôt Instagram qu’il faut privilégier. C’est le royaume de l’image, de l’esthétique, de la surprise. Certes vous pouvez créer des liens. Mais ces liens sont la plupart du temps, des explications de texte de la photo mise en avant, une contextualisation. Instagram, c'est aussi une incitation à l’action, impulsive pour prendre connaissance d'une information. Centré prioritairement sur les 15/45 ans, c'est un media efficace et réactif qui tisse rapidement sa toile.
Créer une communauté, l'entretenir, l'informer, la conseiller : Facebook
Quand à Face book, ne le négligez pas. Même si les 20/ 30 ans vous disent que ce n’est plus dans le coup, il reste le réseau social le plus puissant. L’entretien appliqué d’une page avec ses fans reste d’une efficacité redoutable. C’est une création de communauté stable souvent plus fidèle que celle des autres réseaux.
Une cause à défendre, un métier à légitimer : Linkedin
Linkedin, c'est avant tout un réseau professionnel. En ce sens, c'est une façon de rejoindre des groupes à intérêt professionnel en fonction de vos questions ou préoccupations ou de votre profession. Mais la plateforme d'édition de Linkedin autorise aussi à faire paraitre des articles de blog, d'en lire et de se créer une légitimité dans le domaine dans lequel vous opérez.
Ou trouver ses lecteurs, se constituer un fichier ?
Vos lecteurs, vous devinez leurs profils ! Quand vous écrivez une romance, un roman policier, un conte pour enfants, ou un essai sur un homme politique. Vous savez pertinemment qu’il ne faut pas vous adresser à tous.
S’intégrer à des groupes liés à vos préoccupations, vos thèmes est un passage obligé.
Et surtout intéressez vous aux autres. Un réseau social n’est pas un espace publicitaire, c’est un lieu d’échange, de discussions, de dispute et d’enseignements réciproques.
C’est en donnant d’abord, en s’intéressant aux autres, en commentant, que vous pourrez adroitement présenter votre livre.
Et si votre objectif, c’est de faire connaitre votre livre, c’est aussi en préscrivant les ouvrages de vos amis dans les communautés que votre légitimité atteindra les sommets. Rapidement, vous recueillerez les fruits de votre curiosité et de votre générosité.
Ne négligez pas vos proches, vos amis, vos réseaux propres. C'est un socle de départ essentiel pour établir votre crédibilité et la reconnaissance des autres. Commencer sans aucun fan, c'est s'attaquer à la face Nord de l'Evrest en tennis.
Dans réseau social, il y a social. Ce qui signifie une relation à une collectivité humaine : Questions. Réponses. Echanges.
Créer sa plateforme d'auteur, se donner un statut
On achète d'abord un auteur, puis éventuellement son livre. Se présenter, se dévoiler en tant qu’auteur est important. Car derrière un livre, il faut une incarnation. Quelqu’un qui vit, qui écrit, qui souffre de l’écriture, qui s’enthousiasme, qui partage ses gôuts ou pas.
C’est pourquoi se bâtir un personnage sur les réseaux est important avant même de publier son livre. C'est ainsi que vous légitimerez votre statut de "débatteur". C'est ainsi qu'on vous écoutera, qu'on vous demandera votre avis, qu'on vous considérera comme un interlocuteur crédible.
En tant qu’auteur vous êtes une marque, et cette marque parraine des produits, les produits, ce sont vos livres. Si votre intention est de publier plusieurs ouvrages, n’oubliez pas que votre rampe de lancement, c’est vous, en tant qu’auteur, en tant qu'interlocuteur et non pas le succès (réel ou pas) de votre précédent livre.
Les livres disparaissent, les auteurs restent. Votre plateforme, c'est vous, pas celle de votre livre.
Et tous les sujets d’intérêts communs et larges aux auteurs et aux lecteurs sont les vrais sujets, ceux dont tous ont envie de débattre. C'est comme cela que vous pourrez rayonner.
Et surtout n’oubliez pas de répondre. Les réseaux sociaux sont un espace de conversation. Que se passerait-il si vous ne répondiez pas à votre voisine à un dîner ?
Le pack réseau social monBestSeller : entrez dans un monde à affinités
monBestSeller lance un pack réseau. Riche de ses 200 000 membres dont 64 % sont sur les réseaux, le site a décidé de s'investir plus avant avec une équipe de spécialistes pour le promouvoir et le faire rayonner.
Souscrire à un pack réseau, c'est bien entendu profiter de la communauté monBestSeller inscrite sur nos réseaux mais aussi d'une diffusion élargie par un budget publicitaire inclus dans le prix du Pack, pouvant atteindre 10 000 contacts.Vous serez ainsi publié sur le mur des réseaux de mBS.
C'est aussi le moyen de se faire connaître sur une population qui ne vous connaît pas, coeur de cible, sélectionnés sur des critèrese de "grands lecteurs".
Bien sûr, les performances ne sont pas mécaniques, certains genres littéraires, certains livres, certains titres suscitent des intérêts diverses. Ce pack est d'autant plus utile que ses souscripteurs sont actifs sur les réseaux. Ils peuvent quoiqu'il en soit y laisser un lien déstiné à la promotion de leur livre.(monBestSeller en priorité mais ce peut être aussi Blog ou autre lien...)
Vous avez un livre dans votre tiroir ?
Publier gratuitement votre livre
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Article très intéressant.. Si seulement les réseaux étaient "sociaux"... ;-)
Les réseaux sociaux : un véritable tremplin pour se faire connaître ! Notamment me concernant, mon ouvrage est très peu recherché, malgré l'importance de connaître les gestes de premiers secours... Les réseaux m'ont permis d'avoir des lecteurs que je n'aurais pas eu ailleurs. Si vous passez par-là, allez faire un petit tour voir mon livre gratuit "Sauvons des Vies : les gestes qui sauvent à la portée de tous !".
@Catarina Viti, vrai, mais il me semble que les mentalités évoluent... Oui, il a un petit peu dérivé. Une bonne soirée à vous.
@Guy Margraff, à voir. Savez-vous comment les éditeurs prennent la chose ? Je parle des trente-cinquante "gros". La dernière fois que je m'étais intéressée à la question, ils n'étaient pas chauds du tout. Récalcitrants même.
J'ai l'impression que notre échange dérive un peu... si vous voulez poursuivre, peut-être faudrait-il se garer sur une aire de l'autoroute. Ou ouvrir une autre tribune.
Bonne soirée.
@Catarina Viti, oui, j'avais bien compris votre propos. Pour la recherche d'un éditeur en France, je me suis copieusement renseigné. Dans l'immédiat, j'envisage le recours à un agent littéraire (un agent littéraire sérieux ne se fait payer que si l'on est publié et prend généralement 10 à 15 % de nos droits d'auteur).
@Guy Margraff. Je reprécise bien le fondement de ma remarque : si, en qualité d'autoédité... vendre autant que les têtes de gondole. Après, évidemment, je ne traite pas de l'immense coup de bol, des connaissances dans le milieu et tout et tout. Il y a tant à dire sur le sujet. Cela dit, si vous vous lancez dans la recherche d'un éditeur en France, il y a certaines règlounettes à bien connaître.
@Catarina Viti, si je trouve vos chiffres étonnants, je serais mal placé pour mettre en cause leur authenticité car je suis novice en autoédition et en autopromotion. Jusqu'ici, j'étais publié par des éditeurs qui payaient tout de A à Z et qui s'occupaient de la promo en me décrochant des interviews ici et là (je me souviens notamment d'un passage épique aux Grosses Têtes du temps de Bouvard). Six de mes livres ont été publiés comme ça, chez quatre éditeurs différents, sans aucun investissement de ma part et avec globalement de bonnes rentrées financières (mais payées systématiquement en retard). Le hic, c'est que - sauf pour un livre - tout ça se passait uniquement en Belgique, et être connu en Belgique, c'est un peu avoir une notoriété en carton parce qu'on n'est finalement connu que de la moitié d'un pays minuscule (l'autre moitié du pays ne parlant pas notre langue et s'intéressant très peu à notre culture). Bref, comme j'ai voulu élargir mon horizon, j'ai autopublié une douzaine de livres - sans aucune promotion, bien sûr - et, en une année, j'ai vendu UN SEUL exemplaire. (Mais sans rien toucher car le site n'envoie l'argent que lorsque la somme atteint un montant bien précis.) Bilan nul : aucune perte (sinon de temps) et aucun bénéfice... Je vais donc plutôt voir du côté de l'édition traditionnelle en France... Je ne concentre pas mes efforts sur un seul titre parce que je préfère lancer tous mes chevaux dans la course, en me disant que si l'un d'eux triomphe (comment deviner lequel ?), les autres en bénéficieront. Vous avez raison, l'art d'abord - sinon on fait un autre "métier" - mais écrire un livre est aussi un énorme travail, qui mérite donc un bon revenu. Merci en tout cas pour vos informations.
@Guy Margraff, bonjour. Je ne sors pas ce chiffre de ma fantaisie. Et si vous souhaitez côtoyer les géants de la vente de livres en France, j'en ajouterais un autre -celui-ci un peu plus estimé au pif- 25.000. Le budget promotionnel à peu près nécessaire pour faire émerger le livre d'un(e) inconnu(e) dans le paysage éditorial. Au bas mot. Et à condition de trouver les bonnes personnes et les bonnes combines. (Entre nous, je pense même que ce serait plutôt 50.000. Mais ça démoralise tout le monde, alors je dis 25.000). Si vous voulez passer à la célébrité : concentrez vos efforts sur un seul titre :-)))). Heureusement, un artiste ne se livre à son art que pour des raisons non matérielles ! Il fait ce qu'il fait car il ne peut pas ne pas le faire.
Reste le reste! ! Tout le reste :
"L'oiseau a son nid,
l'araignée sa toile,
et l'homme l'amitié"
@Catarina Viti, minimum un an de promotion pour chacun de ses livres ? Hmm, sachant que j'en ai littéralement des dizaines en attente de parution et que j'ai 53 ans, sauriez-vous par hasard où l'on peut acheter un "pack immortalité" ? D'avance merci. :-)
@lamish. C'est c'la, oui. Vous ferez Davina et moi Véronique (pour rester conforme à la couleur des crinières) et il nous manquera Bernard Tapie... Onc' Hubert, peut-être...
Une chose est sûre : si l'on veut vraiment faire connaître ses écrits par voie des RS, il vaut mieux planifier une action mûrement réfléchie, et se donner du temps. Minimum un an... et à condition de pilonner sévère ! Et en appliquant des règles marketing. Et en mettant la main au porte-monnaie. Autrement dit, en investissant temps et argent. Au bout d'un an, mesurer le progrès. Redéfinir une action marketing pour l'exercice et rebelote... Ne rien lâcher. Le terrain est un pays de feux de paille !
Sinon, on peut venir ici. Sur mille clics, il y a de véritables lecteurs, et si l'on est gentil avec eux (c'est-à-dire si on ne les envoie pas péter quand ils nous font une remarque), ils peuvent devenir non seulement de vrais bons lecteurs, mais aussi des complices.
Alors, on sourit, on se détend, "souple sur les jarrets", comme dit Tonton Hubert, et vogue le navire !
Bonjour à toutes et à tous. La promotion... Un petit mot de trois syllabes qui cache énormément de travail pour ceux qui veulent aujourd'hui exister dans ces canaux de communication. Pour moi quand je repense à ce temps que j'investis dans mes publications, promotion deviendrait presque un gros mot. Une publication... comme ça, ça semble rien de très compliqué mais en réalité pour toucher un public qui soit intéressé par votre travail est extrêmement chronophage. Il est devenu presque plus difficile de cibler que de créer du contenu. C'est vrai que ce type de pack peut être intéressant pour gagner du temps....
Allez @Lamish... Viens sur Instagram, je t'invite sur ma page et je viendrai liker la tienne....
Bonne soirée à toutes à à tous et surtout avant que le mois de Février ne pointe le bout de son nez : une bonne grosse année différente de celle qui vient de s'écouler... lentement.... très lentement...
@lamish Oui, bon, il ne faut pas trop leur dire, après ils vont augmenter les packs… ;)
J’utilise les réseaux sociaux depuis le tout début, j’ai une petite expérience. G+ fut, je pense, le réseau social le plus qualitatif, mais le succès a été pour le plus mauvais, le plus nul, le plus ringard : Facebook. Aujourd’hui, j’utilise Facebook (hasard et coïncidence j’ai supprimé hier ma page) je conserve cependant mon compte, comme ça, pour peu. Instagram, j’ai un compte, mais j’y vais rarement, question de goût, l’interface est préhistorique, mais c’est vrai que l’audience est là. Je suis souvent parti de Twitter, mais j’y suis toujours revenu, j’aime beaucoup, c’est pêchu, c’est trash, ce n’est pas fait pour les mous… Et j’ai Tumblr, alors ça c’est pour moi le TOP, je retrouve en Tumblr ce qui faisait G+ : une interface sans égale, et un contenu, si l’on fait le tri : TOP ! J’en ai testé d’autres, mais ce commentaire est déjà bien long, j’aime pas. Bye. Ah ! SOS ! J'en oubli un, il est TOP : Monbestseller.com. ReBye.
Eh oui... Les temps ont bien changé pour les auteurs indés.
S'il y a encore deux ans de cela, ils pouvaient compter avec l'entraide sur les réseaux (je parle de ton livre, tu parles du mien et tout le monde like pour Danette), il n'en est plus de même à présent. Comme le souligne Lamish (j'extrapole un peu), on est fatigués de ces "forcings" et de tous ces ping-pong.
Maintenant, pour faire connaître ses livres, il faut investir. Et même joliment.
Changer de braquet, déléguer la chose à des pros et ne pas hésiter à mettre le paquet.
Si l'on veut se faire une place au soleil, bien entendu (on peut préférer l'ombre paisible des sassafras).
Ou compter sur sa bonne étoile...