Louise Heudebourg est une femme seule, terriblement seule, qui passe ses soirées accrochée aux rideaux de la fenêtre de son salon pour vérifier si ses deux enfants disparus, Bastien et Juliette, ne seraient pas par hasard revenus.
Mais les enfants ne reviennent pas et Louise doit subir les commérages et médisances des villageois de Carentan qui la montrent du doigt et l’appellent « la tondue ». Il est dit, en effet, qu’elle a passé une nuit avec un gradé allemand en 1944.
Louise va avoir une surprise en apprenant que son petit-fils, Jeff, âgé de dix ans, a choisi de vivre chez elle plutôt qu’en centre d’accueil. Elle va peu à peu recréer une cellule familiale, riche de joies et de peines. Mais un drame plane autour d’elle et Jeff n’aura de cesse de dénouer celui-ci.
Ce livre est noté par
@GINE Merci de m'avoir lue et pour votre note très généreuse. Je suis heureuse que sa lecture vous ait été agréable.
@ Patrick-Simon Pierre , merci pour votre lecture et vos coeurs. Je suis contente que ce roman vous ait plu.
@Arsen Chaplay Merci beaucoup pour votre lecture, votre note et vos commentaires. Vous avez raison de souligner que Jeff s'acclimate bien vite... Je reverrai sans doute ma "copie" pour ce sujet entre autres. J'ai commencé à lire "Jeux de doubles" qui me semble fort bien écrit, et je reviendrai vers vous avec mes commentaires prochainement. Bon week-end à vous et aux vôtres.
Marion.
@Gérard J.M Merci pour votre commentaire et note très généreuse ! Je suis heureuse que mes personnages vous aient paru attachants. Je lis actuellement en version papier achetée sur Amazon Amour d'argile à New-York, je trouve la trame bien construite. Merci et bon week-end, Marion.
@Marion Deligny : Je n'ai pas l'honneur d'être parent avec Bertrand Tavernier, malheureusement. Quant à publier, j'hésite à le faire quand je vois les talents qui s'expriment ici ! Mais bon, peut-être un jour... Comme on dit en Suisse : tout de bon !
@Bill Tavernier Merci pour votre note généreuse et votre commentaire éclairé. C'est noté pour l'erreur chronologique. Vous avez un lien avec Bertrand que j'admire beaucoup en tant que réalisateur ? Au plaisir de vous lire lorsque vous aurez publié, Marion.
@GEORGES F Merci beaucoup pour cette note généreuse et votre commentaire enthousiaste. Je vais lire "La dixième chevelure" avec un intérêt décuplé. Oui, il y a certainement eu de nombreuses tondues... accusées à tort d'avoir frayé avec l'ennemi. Au plaisir d'échanger sur votre roman. Marion.
@Philippe RIBAGNAC : merci beaucoup pour votre critique éclairée. Oui, j'ai bien conscience d'avoir laissé filer certains anachronismes, il faudrait en effet que je corrige tout ça. La survenue du petit-fils est un deus ex machina, je comprends que cela puisse surprendre. Je suis ravie que cette lecture vous ait quand même plu. Au plaisir de vous lire, Marion.
@ Marion Deligny
Ce livre est si finement -et délicieusement- écrit, il ménage si bien son suspense, qu’on pardonne la précipitation de l’autrice à accéder aux moments de bonheur en zappant certaines transitions, ce qui nuit alors un peu à la crédibilité : la survenue du petit-fils inconnu est presque aussitôt intégrée comme la chose la plus naturelle du monde, tout comme la découverte de son aptitude à jouer un beau jour du Chopin en virtuose alors qu’on n’évoquait jusque alors que du pianotage…Idem pour la retrouvaille du (faux) fils prodigue.
Je me suis délecté de la richesse du scénario et de ses rebondissements, de la justesse du vocabulaire et des citations poétiques, ainsi que de la superbe reconstitution historique de la fin des années 50. On joint ainsi l’utile à l’agréable en apprenant beaucoup de choses.
Sur ce dernier point et par pure taquinerie, j’ai quand même relevé un petit anachronisme page 24 : le petit Jeff parle du « jeu des 1000 francs », alors que nous ne sommes encore qu’en 1958, avant l’instauration du nouveau franc. Il aurait donc dû dire : « Cent mille francs par jour » (c’était le nom de ce jeu radiophonique à l’époque). J’ai aussi noté que Robert le Neveu est encore décrit comme maire de Carentan en août 1959 alors que les élections municipales ayant dû entraîner sa chute se sont déroulées dès le mois de mars de cette année-là. Ces détails n’enlèvent bien sûr rien au profond plaisir de lecture que j’ai éprouvé.
@Virginie88 Merci pour votre note et votre commentaire. Je suis contente que ce livre vous ait plu. Au plaisir de vous lire quand vous publierez... Amicalement, Marion.
@WildGoose Chère oie sauvage, merci pour votre commentaire. La maturité (précocité?) de Jeff est voulue, c'est peut-être une erreur de ma part et désolée pour la mise en page qui ne vous convient pas. C'est cette maturité qui autorise ces dialogues qui peuvent paraître soutenus? Merci pour le "beau récit" et les personnages attachants. Au plaisir de vous lire quand vous publierez. Marion
Ahhhh vous n’avez pas pensé à mes yeux quand vous avez opté pour cette mise en page. Dommage ! à part ça, vous avez un beau récit, avec comme cela vous a déjà été dit, de beaux personnages, attachants, qui sortent un peu des sentiers. Mais il y a pour moi une ou deux faiblesses qui mériteraient que vous repassiez sur l’ouvrage… La maturité de Jeff d’abord qui rend la lectrice un peu dubitative ; également des dialogues qu’on a du mal à pouvoir imaginer entre cette mère abandonné et ce cadeau qui lui tombe du ciel. Bref, un roman qui se lit avec fluidité, et qui mériterait à mon avis que ces petites imperfections soient gommées. Bravo et merci de l’avoir mis en lecture gratuite.
@cristy Merci pour ce commentaire flatteur. Au plaisir de vous lire quand vous aurez publié.
@ArthurBleuet Merci pour ce commentaire et bonne continuation dans l'écriture !
Merci @Kroussar pour ces commentaires. Je suis actuellement plongée dans vos Khmers rouges. A bientôt pour le commentaire.