Maurice Barrès « Tout livre a pour collaborateur son lecteur."
Maurice Barrès
est un écrivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français.
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L’auteur « crée » les personnages. Le lecteur leur donne vie ; sans lui, un roman serait mort-né… Le lecteur va donc bien au-delà de la collaboration.
Collaborateur ? Je désapprouve. Comme disait Céline, le lecteur n'a rien à faire dans la salle des machines.
Je trouve personnellement cette phrase très juste.
Le cœur du lecteur est une caisse de résonance nécessaire au message de l'auteur.
Dès lors que le livre de l'auteur a du sens, si le cœur du lecteur est sec et ratatiné, il ne raisonnera avec lui, tout comme le livre ne résonnera en lui.
Alors, après son passage à travers un regard vide, un cœur flasque, un corps déshumanisé, le livre de l'auteur sensé, au pire, produira une flatulence sourde, au mieux, un son resté harmonieux, mais bien trop faible pour qu'il puisse être écouté.
A qui la faute ?
Dans le cas contraire, face à un cœur ouvert, ou ne serait-ce qu'entrouvert, un livre sensé y trouvera toujours un écho, aussi ténu soit-il, qui en éclairera ici ou là une ou plusieurs parois, avec des angles de vue certes différents si ce n'est même, parfois, strictement opposés.
Il y gagnera peut-être aussi, avec certains, en largeur, hauteur ou profondeur.
En tous les cas, il s'y produira certainement quelque chose.
Ecrire, au fond, est comme aimer, échanger, rire, danser... cet acte n'a de sens que dans l'interaction avec un(e) partenaire dôté(e) sinon d'une même nature, à minima d'un cœur et d'un brin d'ouverture, peu importe ses convictions.
Sans cela, l'écriture finira, eh bien comme : "le reste, c'est" à dire "de la littérature" ;)