« Bon alors, tu sais, se faire éditer, c’est une question de rencontre.
THE rencontre entre un texte et son éditeur.
C’est une relation qui se construit tout ça tout ça tu vois quoi. Et d'abord il faut que tu le rencontres, ton éditeur.
Et puis surtout il faut t’armer de patience parce que c’est long, c’est très long ».
Ok ok.
Vous voulez que je raconte mes petites aventures dans le milieu de l’édition parisien ?
Bon alors, déjà ça n’a pas été long du tout.
Enfin au début.
J’envoie mon manuscrit, l’éditeur (un vrai de vrai, attention !) me rappelle deux jours plus tard.
Oui oui.
Il a adoré, je tiens vraiment un sujet, il veut me rencontrer tout de suite avant que je ne sois signée ailleurs.
On se rencontre donc tout de suite.
On s’engueule.
Oui, on s’engueule.
On s’engueule n’importe comment et pour n’importe quoi mais pas n’importe quand.
On s’engueule dans son beau bureau en mars 2020, la veille, mais vraiment la veille du premier confinement.
J’aime pas faire les choses à moitié alors autant choisir un moment historique. T’es une légende ou tu l’es pas.
Deux trois détails et événements mondiaux plus tard, on est en 2022, et il ne m’a toujours pas signée.
Mais on avance.
Par exemple, on ne s’engueule plus quand on se voit.
On boit des jus de citron sans eau et sans sucre. Ça pique.
On arrive même parfois à se parler, et il tient des propos généralement fulgurants.
Egos boursouflés d’artistes et tectonique des plaques, tu crois que c'est là que ça coince ?
M.C.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@ANTALL, houlà ! Chafouin ? Je ne vous éclairerai pas sur le billet (d'humeur), mais si vous voulez débroussailler la situation auteur/éditeur et l'inverse, et toutes les bonnes causes de se crêper la tonsure, je vous suggère de découvrir le blog de Stoni. Mais quoi-qu'est-ce-donc-t-y-qui-c'est ce Stoni ? Vous demandez-vous tout chafouiné de la tête aux pieds. Stoni Truant. Du lourd.
Bonjour, je ne comprends pas bien l'intérêt de ce billet... qu'on se dispute avec l'éditeur ? à quel propos au juste ? que ça prend du temps ? que les gens ne sont pas fiables ? mouais, rien de nouveau sous le soleil, quoi. J'aurais apprécié davantage de contenu, des détails, du concret, histoire que l'on puisse retirer de votre expérience quelques pistes à (ne pas) suivre.
Au final, je reste sur ma faim. Et quand j'ai la dalle, je deviens chafouin. Votre rencontre accouche d'une souris et ce billet perd tout intérêt. À la limite du foutage de gueule, j'allais écrire.
Je me suis demandé, si votre éditeur était un copain, un ami, un mari, un compagnon ??? Attendre 2 ans, quelle patience ! Puis-je me permettre de vous conseiller d’aller voir ailleurs ?
Amitié.
Je voulais rajouter que ce n'est pas à l'auteur de se plier en quatre pour satisfaire l'éditeur.
C'est l'éditeur qui devrait se plier en quatre pour satisfaire l'auteur. Dans la mesure où c'est ce que nous écrivons qui les font vivre...
Si tu t'engueules avec lui, et dès le départ, c'est qu'il n'est pas prêt à se plier en quatre.
Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, mais le monde de l'édition parisien c'est clairement une autre planète.
Si t'es toujours pas signé, rien ne t'empêche d'aller voir ailleurs comment ça se passe, justement...
L'auteur peut avoir son ego, oui, et parfois il peut être nocif, c'est vrai. Mais il vaut mieux un minimum d'ego pour défendre son projet, que finir par éditer un texte sans saveur comme on en lit trop souvent.
Sinon, pareil, je trouve que ça manque de contexte (même si je l'imagine assez bien, mais peut-être que justement j'imagine trop).
Il existe des maisons d'édition plus petites, moins connues, mais à taille humaine et à volonté humaine aussi.
Fuis quelqu'un qui te promets des milles et des cent, mais à condition de changer ceci ou cela dans ton histoire, ton texte...
@Michel CANAL. Hi hi ! rassurez-vous, je crois que personne ici n'aura pensé une seule seconde que vous puissiez être l'auteur de ce billet !
Moi, chère M.C., j'aimerais en savoir plus quant aux "propos généralement fulgurants". Votre éditeur serait-il un dieu de l'Olympe ? Une sorte de Zeus ?
Hi hi ! Juste pour information (car je signe MC, mes initiales pour Michel CANAL), je ne suis pas l'auteur de cette interview... et je suis toujours auteur publié sur mBS (depuis 2015).