Marie-Amélie Laporte

@ Marie Le Port

@Kaenel Bonjour, Quel bonheur de lire L'absence élégante ! La disparition de l'être aimé, inspire au héros de cette histoire des pages très émouvantes et maintient le lecteur dans une attente insoutenable. Qu'est-il arrivé à Dana ? Il fait atteindre les vingt dernières pages pour connaître le fin mot de l'histoire, un coup de théâtre comme dans l'opéra baroque. Pendant la rétrospective des amours de David Lajoie, le lecteur se régale : fluidité de la narration, beauté et poésie de l'écriture avec ses métaphores improbables, ses raccourcis lapidaires, ses aphorismes. Quel talent ! De belles formules ont été déjà citées, en voici d'autres qui m'ont beaucoup impressionnée. Tel un saumon épuisé, j'avais atteint ma destination. Une résurrection pas très catholique, j'en conviens. Mais on ressuscite comme on peut. Votre livre est un plaidoyer pour l'écriture, comme vous le dites : Ce n'est qu'en écrivant que je la sauverais. J'ai été très émue par votre livre. Merci. Marie-Amélie.

@Sarah Colin. Bonjour. Excellent roman très agréable à lire. Bien qu'il comporte des scènes d'amour d'un érotisme de bonne compagnie, je me demande si ce roman appartient vraiment au genre érotique. L'intérêt est ailleurs en raison d'un personnage féminin, Jude, auquel on s'attache beaucoup en raison de sa candeur, de sa belle moralité, de sa sincérité et à cause d'un protagoniste masculin, Paul, à la puissante personnalité. Ce dernier crève l'écran si je peux me permettre cette métaphore cinématographique ; il est inquiétant, manipulateur mais Jude est tellement sous le charme qu'elle lui passe tous ses mystères, toutes ses cachoteries.. Quand les histoires de cambriolage de villas, les menaces d'exécution débutent, le livre se dirige nettement vers le roman noir avec, semble-t-il, une mafia toute puissante qui donne ses ordres de Milan. On commence à craindre pour la vie de l'héroïne. Comment va-t-elle se tirer de ce guêpier à la fin ? J'ai été captivée par cette histoire même si je suis un peu déçue par la fin.

@Annie Pic Bonjour, J'ai lu votre livre d'une seule traite. Vous m'avez envoyée dans un futur lointain et fascinant. Quelle imagination ! Mais aussi une réflexion approfondie sur le futur de l'homme face au transhumanisme et à l'IA. J'ai apprécié que vous abordiez ces questions avec largesse d'esprit et sans dogmatisme. Ce n'est pas dans la tendance actuelle, il n'y a qu'à voir la réprobation et l'obscurantisme qui ont sévi, face aux OGMs. Ces derniers furent abandonnés du fait d'une campagne de dénigrement sans qu'on se posât une seule fois la question essentielle de leur utilité. La lecture de votre livre est agréable et stimulante en raison d'une action continue, d'une narration remarquablement agencée et d'une écriture fluide et claire. J'ai été amusée page 168 : Pour expliquer la mutation du cerveau de Nina, on donne en pâture aux gens l'hypothèse d'une blessure au contact d'un morceau de verre contaminé. Les détracteurs du vaccin à RNA ont émis l'hypothèse que l'injection du vaccin induirait une mutation dans le génome du vacciné. Félicitations sincères.

@ Sarah MERLIN. Je vous ai lue avec grand plaisir et n'ai pas lâché votre livre avant de l'avoir terminé. Tenir l'attention du lecteur avec seulement deux personnages est vraiment une prouesse. La force de ce livre réside aussi dans le naturel et la fluidité du dialogue. On assiste ainsi au fil des répliques de chacun et de chacune à la naissance d'une passion peut-être partagée. La résistance de la jeune fille à l'attirance qu'elle éprouve pour Dwight montre une certaine force morale et rend le personnage très intéressant. Elle est certes névrotique mais pas psychotique. A aucun moment elle ne prend des médicaments psychotropes. Oui, on s'attache à Sarah et on regrette l'affreux dénouement. J'ai pensé à Camille Claudel, géniale sculptrice, enfermée par sa famille (et par Rodin ?) dans une clinique psychiatrique jusqu'à sa mort. Ce livre m'a beaucoup touchée.