Nadine navigue entre le monde réel et un monde imaginaire. Placée en famille d’accueil dès l’âge de huit ans et violée par son tuteur, elle fugue et décide dès sa majorité de vivre dans la rue et partager le sort des sans-abri. A l’opposé de sa dure vie quotidienne, son monde imaginaire est flamboyant ; elle y devient une mathématicienne éminente et embrasse une brillante carrière professionnelle. Cet univers merveilleux est perturbé par de mystérieux humanoïdes qui en prennent le contrôle et dont elle va rechercher l'origine. Au cours de sa quête dans les mondes réels et imaginaires, Nadine part à la recherche de son âme soeur et du monde idéal. Les cartes sont rebattues quand la fiction fait irruption dans la réalité.
Ce livre est noté par
@ J-S Règue. Bonjour, Suite à vos remarques, j'ai substantiellement modifié mon texte en dynamisant d'avantage la narration et en renforçant l'action. J'espère que le résultat est convaincant. Je vais d'ici peu lire votre livre. Bien à vous.
@Chardri Dominique. La fiction fait rêver surtout quand le quotidien est difficile. Merci pour votre intérêt. Je vais lire votre livre.
La fiction. Ca fait toujours rêver
@ j-S Règue. Bonjour,
Merci pour votre lecture patiente, vos remarques constructives et vos conseils. C'est bien ce qu'une autrice débutante comme moi recherche en participant à Monbestseller. Je suis globalement d'accord avec vous et prête à effectuer les modifications qui s'imposent.
p8 : C'est malheureusement ce qui se passe dans un accident d'avion, une équipe de football, une famille détruites. Ce sont des accidents de ce type qui expliquent que de nombreux enfants sont recueillis par l'A.S.E. ou bien des assistants familiaux.
p15, p17 : Tout à fait d'accord avec vous. Je vais modifier ces passages et d'autres que vous n'avez pas cités.
p54 : L'usage de l'imparfait et du passé simple est lié au fait que plusieurs séjours dans le monde des possibles ont eu lieu ; cette incursion en début de chapitre pourrait donc appartenir au passé.
p59 : Tout à fait d'accord.
p93 : C'est effectivement à ce stade que la quête de Sirène et Nadine est clairement formulée et assumée. Jusque là les deux héroïnes en étaient au stade de la découverte de leur monde, elles encaissaient des observations disruptives et avaient des attitudes forcément passives.
En route donc pour muscler la dramaturgie de ce roman.
En plus de vos critiques constructives, avez-vous une opinion (cash) sur le fond ?
Bonjour,
Voici mes remarques (cash) au fil de ma lecture :
p6 : « Il était originaire de la République du Congo ». On le sait, cela a déjà été dit dans le premier paragraphe.
p8 : Parents morts dans un accident de voiture, oncles et tantes dans un d’avion… Ça fait beaucoup là, quand même… Faut-il y voir une signification ? Une métaphore ? Sinon c’est maladroit (l’auteur fait le vide autour de son personnage par commodité).
P14 : Redondance, sac à dos déjà préparée p13.
P15 : Simplifier, par exemple :
"L’homme avait comprit d’un simple coup d’œil sa situation.
- Comme ça vous prenez vos aises…"
La dramaturgie de la scène est trop faible. Nadine reste trop passive. N’oubliez pas, pour qu’un lecteur s’identifie à un personnage, celui-ci doit avoir un but et rencontrer des obstacles.
P17 : Dialogue faibles. Proposition de réécriture :
- Il faut que je te parle.
- Tu tombes bien, tu aurais une idée pour la porte ? J’aimerais la renforcer pour l’hiver, y mettre une serrure et…
L’interrompant, Marcel lui mit un journal sous les yeux.
P28 : Dialogue peu naturel. Par exemple :
- Allô, c’est Nadine… Un cri de joie l’interrompit lui serrant la gorge.
- Je n’en crois pas mes oreilles, c’est bien toi ! s’exclama Zoé à l’autre bout du fil, lui permettant de se remettre un peu de son émotion. Comment vas-tu, où es-tu ?...
J’avoue avoir parcouru rapidement la suite, ne voulant pas arrêter la lecture avant d’arriver dans le monde imaginaire.
P54 : J’imagine que le changement de temps est là pour marquer une sorte de glissement ? Je préférais l’utilisation du présent. Je trouve que cela colle mieux avec un récit à la première personne. Cf. le début d’Hunger games qui est un model du genre.
P54, encore : « je me trouve sur un isthme, bande de terre… ». Maladroit, soit on emploie le mot et on laisse au lecteur le soin d’en chercher le sens s’il l’ignore, soit écrire quelque chose du genre : « Je me trouve sur un isthme. La bande de terre sépare ce qui me semble être deux océans, bien que je doute… »
P59 : Les Dollmen : tout est dit par le dialogue. Ce n’est pas très intéressant. Un bon dialogue ne doit pas être informatif, ou alors indirectement ou en creux. Passer plus par l’action.
Bien que le récit reprenne un tour à peu près « normal », rien ne vient véritablement nourrir la dramaturgie. Votre synopsis parle de quête, il faut que celle-ci arrive plus tôt, sinon, on reste passif. Les évènements défilent devant nous, sans qu’on entre dans l’histoire.
p93 : Si je comprends bien, ce serait là le début de la quête dans le monde imaginaire ? Elle arrive au bout de 4 sous-chapitres et elle ne s’impose pas à Nadine, il faut que ce soit Sirène qui la lui assigne… Une fois encore, selon moi, votre roman a besoin de muscler sa dramaturgie.
Tres bien
@kaenel. Merci beaucoup pour la note et vos commentaires éclairants qui montrent que mon livre ne vous a pas laissé indifférent. J'ai adoré ce terme de symphonique. Je n'ai pas la prétention d'avoir composé une symphonie en cinq mouvements mais l'idée me plait beaucoup. Venant de l'auteur de L'absence élégante, je suis très flattée par votre appréciation. Dans l'attente de vous lire de nouveau. Marie-Amélie.
@yas_mine_yas. Bonjour, Merci beaucoup pour la note et votre appréciation. C'est très aimable à vous. Bien à vous. Marie-Amélie.
Merci pour vos commentaires. J'ai essayé d'en tenir compte dans la version révisée. Les descriptions ont été allégées notamment dans les Jardins Botaniques ; j'ai tenté de rendre les dialogues plus naturels et plus vivants ; la lisibilité et la fluidité ont été améliorées en modifiant le découpage des chapitres. On m'a critiquée d'avoir trop chargé l'héroïne. Il lui arrive trop de choses horribles ; c'est très vrai mais ces terribles épreuves proviennent du fait qu'elle n'a pas de famille et personne pour la conseiller et la défendre et aussi du mode de vie plein de dangers, la rue, qu'elle a choisi.
@Dominique Chardri. Bonjour Dominique Chardri. Merci pour la note et le commentaire. Je ne sais pas trop comment l'interpréter. L'univers des impossibles est-il la face obscure de celui des possibles ? Fait-il allusion à la difficulté pour l'héroïne de concevoir un monde idéal qui soit l'opposé du monde misérable dans lequel elle vit ? En effet, elle retrouve dans le monde imaginaire une partie des problèmes dont elle a souffert dans le monde réel. Je vais lire votre ouvrage : L'univers en un modèle unifié. Bien à vous. Marie-Amélie
@Annie Pic Bonjour Annie Pic. Merci beaucoup pour votre note, vos commentaires élogieux et votre critique constructive. Je suis bien d'accord, la quatrième partie de mon roman L'univers des possibles, est longuette et surtout confuse. Je réfléchis actuellement à l'épurer et la clarifier dans un souci d'efficacité narrative mais sans sacrifier des éléments nécessaires à la cohérence du récit.Je suis impatiente de découvrir votre dernier roman ia vs ih. Bien amicalement, Marie-Amélie.
@Anne.E. Merci beaucoup pour le commentaire et la note. Je comprends parfaitement que vous n'ayez ps le temps pour le moment de terminer L'univers des possibles. Je suis très intéressée par vos considérations concernant la technique narrative car j'ai certainement beaucoup à apprendre sur le sujet. Je vous souhaite tout le succès possible pour votre deuxième livre. Bien à vous Marie-Amélie.
Merci pour les commentaires au début de la mise en ligne de L'univers des possibles. Depuis quelques semaines, il n'y a plus de réactions. Ayant récemment commenté plusieurs livres, je serais heureuse que leurs auteurs ou autrices lisent mon roman afin de bénéficier de leurs avis et critiques. C'est la seule manière de progresser. Merci beaucoup d'avance.
@Jeanlui Merci beaucoup pour votre commentaire et votre note qui me vont droit au coeur. Le terme de touchant que vous employez convient très bien à Nadine. C'est très dur pour elle ; sans parents ni personne pour la soutenir et l'aider, elle traverse toutes les épreuves que la vie lui réserve avec beaucoup de courage. Heureusement son imagination vient à son secours et elle peut se réfugier dans le monde fantastique qu'elle a créé. Bien à vous.
@mambouckou Bonjour, Merci beaucoup pour votre retour. Je suis heureuse que mon livre vous ait intéressé. Ayant beaucoup de travail du fait de la rédaction de chroniques, je ne lirai vos écrits qu'à partir de la semaine prochaine. En attendant, bien à vous.
@monbestseller.com Bonjour, Etant donné que je souscris à un pack prem's (je suis débitée de 15 € chaque mois) et que désormais L'univers des possibles est classé 17 ème, je m'étonne de ne pas voir mes deux livres Idées fixes et L'univers des possibles sur le même compte : mlaporte468. Pouvez-vous m'éclairer? Je souhaiterais également retirer Nadine maline du site monbestseller.com. Merci d'avance.
@mlaporte468 mes félicitations pour ce roman très intéressant ! N'hésitez pas aussi à regarder mes livres dont un que j'ai publié récemment qui se nomme : les histoires vraies des survivants de l'extrême. J'aimerais beaucoup avoir votre avis sur mon nouvel ouvrage. Merci à vous et au plaisir de vous ire !
@Lauren Back Merci pour vos commentaires. Je suis heureuse que vous ayez apprécié le mélange d'imaginaire et de réalité dans lequel évolue l'héroïne de cette histoire. Merci aussi d'avoir relevé les défauts de certains dialogues. Ces derniers devraient en effet être plus spontanés et plus vivants quitte à utiliser un langage plus familier, en particulier quand Nadine est encore adolescente, quand elle s'adresse à Zoé et plus généralement aux personnes de son âge. Je vais concentrer mes efforts sur ces points. Selon une autre lectrice et vous même, "je charge sans doute trop Nadine" . Ce constat est pertinent mais cohérent avec le contexte narratif. Dans la première partie de l'histoire, Nadine est très vulnérable du fait des accidents de la vie, de ses fugues et de sa mise sous tutelle. Dans le deuxième partie elle vit dangereusement en adoptant la condition de SDF et la rue n'est pas un monde de bisounours. Amicalement.
C’est toujours un exercice intéressant de mêler la réalité et l’imaginaire, le réel et la fiction, et votre récit réussit tout à fait ce mixage. L’imaginaire ayant ce rôle de l’avatar, du personnage à qui l’on confie ses espoirs, à qui l’on demande une autre vie, comme celui des enfants qui en créent un pour leur permettre de sortir de leur bulle envahissante. C’est vrai que Nadine accumule un peu trop. Et je pense aussi que vous pourriez rendre vos dialogues plus proches de la réalité, soit moins écrits, soit moins téléphonés, cela ferait encore moins sortir de la bulle dans laquelle on rentre en immersion.
@Zoé Florent Bonjour Michèle. Merci beaucoup pour votre lecture attentive et vos précieux conseils. Oui! J'ai un peu trop "chargé" Nadine. Elle est d'abord victime d'un viol familial affreusement banal. Le second dans le parc Signorelle n'est pas du au hasard, il est la conséquence de sa vulnérabilité et de la bêtise et de la lâcheté masculines. Je reconnais aisément que les crosanglants posent problème. Etant humains à 97%, ils ne sont pas des personnages de SF mais les circonstances de leur apparition relèvent de ce genre littéraire et cette partie peut encore être améliorée. Merci pour votre indulgence. Cet "oeil visionnaire" me dérange moi aussi et vous avez raison de signaler ce point. On ne peut pas actualiser en permanence ses écrits. Je m'en tiendrai à la version du 14 avril dernier, date d'achèvement du livre dans ses grandes lignes ce qui n'enlèvera rien à la lucidité de Zoé. Bravo pour la "tente" de la page 107! Je vais procéder aux modifications qui s'imposent. Bien amicalement. Marie-Amélie