Il est ironique de constater que malgré sa définition "d’amour de la sagesse" la philosophie n’attire que peu de personnes. Pourtant, chacun de nous possède en lui-même un potentiel philosophique considérable. En effet, certaines situations de la vie requièrent une certaine dimension spirituelle pour être surmontées avec succès. Dans notre ère moderne, marquée par des moments de désillusion inévitables, il est crucial d’adopter une approche sereine pour faire face à ces défis. Sans cela, la vie peut rapidement devenir insupportable. C’est pourquoi j’encourage les lecteurs à s’intéresser de temps à autre à des sujets philosophiques, afin de renforcer leur connaissance de soi, et d’affronter les imprévus de manière plus sereine.
Voici donc ci-dessous, une analyse personnelle qui mérite sûrement débats et discussions tant elle bouscule quelque peu nos présumées connaissances.
La tautologie, une figure de style qui répète la même idée avec les mêmes mots ou des mots différents, est souvent utilisée pour renforcer une conviction sans apporter d’information nouvelle. Par exemple, dire "Moi, c’est moi" peut signifier qu’il ne faut pas me confondre avec quelqu’un d’autre dans une situation donnée. Des exemples courants incluent des expressions telles que "Donner, c’est donner" ou "C’est sûr et certain".
Le célèbre Cogito "Je pense donc je suis" de Descartes continue de susciter des débats en philosophie. Au-delà de son sens évident, affirmant une vérité indubitable selon l’auteur, des questions légitimes demeurent. En se concentrant sur l’aspect tautologique de cette citation, on peut remarquer que la conjonction "donc" crée une relation de cause à effet entre "je pense" et "je suis". En d’autres termes, "je suis" est considéré comme la conséquence logique de "je pense". Cependant, cela peut sembler problématique, car l’existence du sujet est implicitement comprise dans l’acte de penser, créant ainsi une circularité dans le raisonnement.
De plus, la phrase "je suis" est déjà en elle-même tautologique, car elle utilise "être" comme un verbe complet plutôt que comme un auxiliaire. Cela signifie que l’existence est inhérente au sujet, rendant la proposition "je suis" presque redondante.
Cette circularité apparente entre la pensée et l’existence soulève des questions philosophiques complexes sur la nature de l’identité et de la connaissance de soi. Descartes cherchait à fonder la connaissance sur des bases solides et indubitables, mais cette affirmation semble révéler une dépendance mutuelle entre la pensée et l’existence qui remet en question l’ordre logique traditionnel. En fin de compte, "Je pense donc je suis" continue d’inspirer des débats et des réflexions sur la nature de l’existence humaine et de la conscience.
L’approche dualiste du Cogito de Descartes met en lumière des contradictions flagrantes. Le dualisme, une philosophie qui met en avant deux principes fondamentaux distincts et discriminatoires, souligne la distinction entre ce qui est vrai et ce qui est faux, tout comme entre le moi et les autres. Cependant, cette approche présente une faiblesse majeure : ce qui est vrai dans un contexte peut devenir faux dans un autre. Ainsi, il existe une dualité où d’une part, il y a la vérité et la fausseté, et d’autre part, la vérité peut devenir fausse et la fausseté peut devenir vraie. Cette incohérence seule devrait suffire à remettre en question l’approche dualiste, qui en plus est réductrice et simpliste.
La non-dualité, en revanche, englobe et transcende les notions de vérité et de fausseté, d’identité et d’altérité
par Dialeb INIRGIT
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@Dialeb INIRGIT
Bonsoir,
J'aime beaucoup votre article, que je relirai avec plaisir + en détail dans les prochains jours.
PS: étant un tout nouvel abonné du jour, je suis au stade de la découverte, d'où ma question idiote à Dialeb INIRGIT: : vous êtes bien l'auteur de cet article. Quel est le titre de votre livre ? Désolé si je me mêle les pinceaux..
Amicalement, Steve Walk, auteur de "50 philosophes vous accompagnent".
@DEC,
Bonjour ou bonsoir,
vous avez parfaitement raison et je vous comprends mieux maintenant. Excusez-moi de m’être enfermé dans le seul sens philosophique de la dualité alors que le mot est on ne peut plus polysémique.
Bien à vous
@Catarina Viti.
On peut y voir un paradoxe car le but même d’un refuge est de se protéger. Mais, quand on découvre que la seule peur est celle de soi-même, les portes et les cloisons deviennent alors… triviales.
Bon week-end.
@Dialeb INIRGIT
Bonsoir et merci pour votre réponse.
Comme je vous l'ai déjà mentionné, mes lectures sont plutôt rares, et je ne revendique aucune expertise en philosophie, psychologie ou religion. Par conséquent, le terme "dualité" que j'emploie ne se conforme pas strictement à sa définition philosophique, mais plutôt pour mettre en lumière le conflit entre la raison et la passion.
La conscience se trouve divisée dans le sens où sa fonction principale, celle de "rendre compte", se voit altérée par l'irrationalité émotionnelle qu'elle déclenche lors des ses fonctions. Ainsi, un champ des possibles s'ouvre et entraîne la conscience dans une voie irrationnelle à explorer.
Lorsque deux individus ne partagent pas tout à fait le même langage, il est préférable pour eux de se concentrer sur le fond plutôt que sur la forme. En établissant des liens là où c'est possible, nous parvenons enfin à nous comprendre.
Bien à vous
Eh bien, @Dialeb INIRGIT, je suis convaincue. Alors, certes, ma formation est un peu particulière (pas très orthodoxe, et un tantinet foutraque). Elle s'est, pour grande part, déroulée en "terre asiatique". Là-bas, la dualité, poï-poï-poï, on ne voit même pas de quoi il pourrait s'agir. Au pays du Yin-Yang, du Ciel-Terre, l'Energie est Une (à ne pas confondre avec ses manifestations). 2 n'est pas 1 multiplié, mais au contraire 1 subdivisé, etc.
Alors, si j'ai tout bien compris, chez vous : pas de pièces, pas de portes, la forteresse est ouverte à tous les vents, ce qui la rend imprenable. Voilà qui me plaît beaucoup. A très bientôt !
@Catarina Viti
Bonjour chère Myriam, mon « refuge protecteur » n’a pas de pièces ni de portes du reste, car il est inclusif. On y trouve en effet beaucoup de sagesse, de tolérance, de gratitude et d’amour. Ce n’est pas un fouillis car même si rien n’est exclu, tout a sa place. D’ailleurs tout ce qui m’apparait n’est qu’une supposée « incarnation » de mes propres pensées lesquelles sont à leur tour « un apparaître ». Je suis définitivement et irrévocablement convaincu que seule la Conscience est, qu’elle est Une, indivisible et immanente. « L’Être est, le non-être n’est pas ». Cette maxime de Parménide est fondamentalement non-dualiste. Elle résume à elle seule l’unicité de la Conscience Universelle (L’Être)- le non-être n’est pas, veut dire qu’il ne peut rien être qui ne soit l’Être, c’est-à-dire la Conscience. Qu’en dites-vous ?
Mes sincères amitiés.
@Tomache Diafoirus
Merci
@DEC
Bonjour et merci pour le retour. Je ne pense pas pour ma part qu’on puisse arriver à la non-dualité par la dualité. Les chemins sont opposés. Toutefois, il est possible que nos définitions de la non-dualité soient divergentes. Sinon, je suis bien curieux de comprendre comment comptez-vous réunifier la conscience, le corps et l’émotionnel en partant des expériences du dualisme psychique ?
Amitiés
@Dialeb INIRGIT
Bonjour,
Il semble y avoir une incompréhension. Je lis peu car je préfère de loin le dialogue et j'ai peut-être mal communiqué par écrit, car nos points de vue se rejoignent plutôt. J'expose la mécanique du dualisme psychique que nous expérimentons afin que la conscience, l'émotionnel naturel et le corps se réunifient.
Espérant avoir l'occasion d'approfondir avec vous oralement,
bien à vous ...
@DEC
Bonjour,
Il ne vous a pas échappé que mon article est atypique et que mon livre l’est encore plus. Il est dommage au demeurant que vous ne l’ayez pas lu. Du coup, je ne partage pas du tout vos respectables idées. Je suis fondamentalement non-dualiste en dépit du fait que je sois conscient d’être immergé dans un monde dual. Ma quête spirituelle consiste d’ailleurs à m’extraire de plus en plus de cette dualité obnubilante.
Merci pour votre réponse.
Amicalement,
Dialeb
@Dialeb INIRGIT
Bonjour,
Il ne vous a pas échappé que mon article est atypique et que mon livre l’est encore plus. Il est dommage au demeurant que vous ne l’ayez pas lu. Du coup, je ne partage pas du tout vos respectables idées. Je suis fondamentalement non-dualiste en dépit du fait que je sois conscient d’être immergé dans un monde dual. Ma quête spirituelle consiste d’ailleurs à m’extraire de plus en plus de cette dualité obnubilante.
Merci pour votre réponse.
Amicalement,
Dialeb
@Dialeb INIRGIT
Bonsoir,
«Chercher son cœur existentiel» ?
Partons de cette quête existentielle. La question "Qui suis-je ?" engendre huit milliards de réponses, tandis que la question "Que suis-je ?", autrement dit "Que sommes-nous ?", révèle que nous sommes constitués d'un corps, d'un aspect émotionnel et d'une conscience. Notons ici que le consensus est souvent plus fort concernant le corps, moins pour l'aspect émotionnel, et encore moins pour la conscience. Ainsi, le questionnement oriente la quête et pointe vers son cœur.
En découvrant les principaux processus de la conscience et son fléau, l'ego, émerge alors le "Siège expérimental", où se superposent images, sons, concepts, émotions rationnelles et irrationnelles ; l'expérience confrontée à ce qui est. L'illusion du "je/moi" s'effondre, et la conscience authentique retrouve sa place, réunifiant le cœur de l'expérience avec l'être véritable dans et par l'expérience.
La question de savoir si le cœur existentiel équivaut au siège expérimental rend désormais les choses relativement impalpables conceptuellement. Les philosophes et les psychologues s'arrêtent là par sagesse. Le religieux, quant à lui, n'ayant pas acquis ces principaux fondements, du fait de la croyance qu'il se doit de justifier, ira mêler allègrement l'insondable en entremêlant le siège expérimental avec les notions d'esprit et d'âme, qui lui offrent l'idée de la survie après la mort et donc l'ancrage au je/moi.
Bonjour, cher Dialeb, j'ai bien aimé découvrir une première pièce de votre "refuge protecteur", et je serais ravie de continuer la visite.
J'imagine votre palais intérieur, des pièces aux portes fermées, désignées par un petit écriteau. Ici, "Cogito ergo sum", juste à côté "l'Enfer, c'est les autres", "il faut vivre dangereusement", "Nul n'est méchant volontairement", "On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve" ou plus populaire et avec humour : "C'est celui qui dit qui est" ou shadokien : "S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème" ou encore "Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas".
Merci, par avance, je me réjouis de l'exploration.
@Michel CANAL
Merci pour votre commentaire que j’aurais souhaité plus consistant. Quant à vos vieilles querelles « théâtrales » avec Elisabeth Rousset, je ne souhaite pas du tout y prendre part.
Amicalement,
Dialeb
@DEC
Bonjour, j’attends votre retour ne serait-ce que pour m’expliquer ce que vous vouliez dire par : «chercher son cœur existentiel ». Du coup, vous en profiterez pour remettre Elisabeth Rousset à sa place.
@Dialeb INIRGIT Merci pour votre réponse, cher Dialeb. Venant tout juste de boucler l'écriture d'un roman à quatre mains, je vais avoir un peu plus de temps à consacrer à mes lectures "monbestselleriennes", entre autres. /// Pour le reste, non, aucun ressentiment de ma part, juste le constat de celui des autres comme de leurs fausses routes. C'est ce qui me navre encore, car j'ai depuis longtemps réglé ma "DEC", dirait Salomon, auteur du manifeste du même nom ;-). /// À bientôt du plaisir de vous lire. Amicalement, Michèle
PS : il est vrai que mon commentaire ne répond pas directement à votre billet. Plus au chapô.
Je dirais que le succès du fameux "Je pense donc je suis" n'est certainement pas étranger à son côté fourre-tout en tant que réponse. Comment pourrait-il en être autrement d'un tel truisme, d'ailleurs ;-) ? Il est cependant intéressant, une fois cette évidence ingérée, de ne pas se limiter à exploiter cette facilité et d'explorer en profondeur chaque état séparément (comment je pense, comment je suis)... Vaste programme cependant, je le concède à tous ceux que cette idée rebute ;-)...
@Zoé Florent
Merci pour votre commentaire, qui, en plus d'être pertinent et bien rédigé, esquisse des perspectives intéressantes, même si elles ne plongent pas directement au cœur du sujet. Si vous me permettez, je saisis dans votre réaction une subtile teinte de ressentiment, lequel est du reste partagé presque à l'unanimité. Tout le monde se plaint de tout le monde et il est paradoxal qu'il y ait plus de plaignants que d'accusés, n'est-ce pas ? Ce paradoxe semble découler d'un mal-être existentiel, dont la racine pourrait bien être... le dualisme. Et je ne parle pas seulement du dualisme cartésien, fruit lui-même d'un dualisme primordial entre l'ipséité et l'altérité.
Comme le disait Sartre, « l'enfer, c'est les autres ». Pourtant, si nous pouvions retourner « notre » regard de 180 degrés, « nous » pourrions découvrir « notre » immanence. Dans un monde où tout est Un, le dualisme n'a pas sa place. C'est pourquoi je vous invite à plonger dans les pages de mon livre. Malgré ses imperfections stylistiques et son apparence peut-être hâtive, il s'attaque aux fondements même de la philosophie dualiste pour préconiser la non-dualité comme remède définitif à la souffrance.
Accéder à la pensée philosophique, savoir la transcender, suppose de réinstaurer le dialogue, ce qui n’est pas aisé dans un monde obscurci par l’égocentrisme, la haine, la superficialité. Ce qui requiert aussi détermination et courage, car en grande majorité, nous avons tendance à prendre pour argent comptant les pensées des Maîtres sans en comprendre le cheminement, sans entendre ce dialogue qui peut pourtant prendre forme en les lisant. Ce faisant, nous confondons souvent sophistes et philosophes. Ainsi de nos jours confondons-nous trop souvent sagesse avec indifférence (ou pire, misanthropie), culture avec connaissance, esprit rebelle avec cynisme, sensibilité avec sensiblerie, introspection avec développement personnel… La liste est longue. Et subsiste toujours cette difficulté de rendre la vue à l’aveugle qui préfère ne rien voir, comme celle de trouver les mots justes afin de communiquer avec celui qui n’a pas encore accédé à ce qui nous paraît pourtant si simple et évident, si agréable à vivre au quotidien itou, lorsque la rencontre s'est produite.
Merci pour ce billet, cher @Dialeb INIRGIT, et bonne fin de journée.
Amicalement,
Michèle
@DEC
"L'homme qui cherche son cœur existentiel dans la littérature philosophique s'engage dans un labyrinthe qui le perdra." Je note ce brillant apophtegme dans le carnet où je serre scrupuleusement les âneries que je glane sur le site. J'en posterai prochainement un recueil (sous la couverture rose, afin d’appâter le chaland) ; je peux d'ores et déjà vous annoncer que vous y serez abondamment cité. Ne me remerciez pas, c'est la moindre des choses envers un usager qui a découvert, incidemment, que la Terre est ronde et qui ne s'en remet pas..
Passionnant mais je ferai court faute de temps. J'y reviendrai peut être.
Pour initier l'introspection, quatre éléments majeurs sont nécessaires : faire face aux deuils liés aux illusions, être résilient pour ne pas finir sous camisole chimique, avoir le temps de déconstruire les illusions pour reconstruire avec ce qui est, en tant que référentiel, et enfin, avoir l'amour du vrai chevillé au corps.
Dès lors, l'homme qui cherche son cœur existentiel dans la littérature philosophique s'engage dans un labyrinthe qui le perdra. Par contre, s'il s'engage dans le dialogue, qui est la plus haute forme d'apprentissage, il pourra rendre compte.
@monBestSeller
Cher et estimé ami, puis-je vous faire remarquer qu'une fois de plus c'est l'ineffable brigadier Canule (qui n'entend rien à la philosophie) qui déclenche les hostilités - ce qui, bien évidemment, ne l'empêchera nullement de venir pleurnicher dans votre giron, selon son excellente habitude. Mais quand donc nous débarrasserez-vous de ce très pénible troll ?
@Michel CANAL
Propos haineux, mon cul ! comme dirait Zazie. Mais c'est vrai que vous avez accoutumé de dire n'importe quoi. C'est même à ça qu'on vous reconnaît.
PS : Au fait, vous avez une idée de ce qu'il vous dit, mon semblant de savoir ?
PPS : Je trouve quand même délicieux votre accusation de fouiner sur le Web alors que vous êtes connu et reconnu pour recopier, sans en changer un seul mot, une seule virgule, des pans entiers de sites Internet pour nourrir vos commentaires. Z'êtes un sacré clown, mon très cher !
@Dialeb INIRGIT
C’est le dualisme cartésien corps / esprit (ou plus précisément pensée / étendue) qui est dépassé.
Déjà le parallélisme de Spinoza n’est plus stricto sensu un dualisme.
Mais, plus profondément, toute la philosophie a rompu avec ce dualisme : la dialectique hégélienne (ou marxiste) veut le dépasser.
Enfin la phénoménologie et bien sûr la philosophie analytique ne pensent ni l’homme, ni le monde en termes dualistes.
Toutefois, la philosophie est toujours nuancée et on pourra toujours retrouver des résurgences du dualisme dans ces deux mouvements,mais pas une vision strictement dualiste.
@lephilosophe, le dualisme ne se limite pas au cogito, mais il est omniprésent dans tous nos agissements. Tout le "manifesté" est dual non par par essence, j'en conviens, mais par fait même qu'il soit de "l'apparaître". Ce qui n'est pas affirmatif est négatif, ce qui n'est pas vrai est faux, ce qui n'est pas bien est mal...etc. Nous sommes tous dualistes car nous ne pouvons en aucun cas ignorer "le manifesté". Pourquoi donc dites-vous que le dualisme est dépassé?
@Elisabeth Rousset, merci pour votre commentaire. Néanmoins, j'avoue ne pas tout à fait comprendre votre critique. Essayez donc de la simplifier si vous souhaitez que je vous réponde.
Vous avez bien raison de porter l'attention sur la tautologie du cogito, mais il est dommageable que vous ayez oublié de préciser que c'est une tautologie symbolique phénoménologique de l’intentionnalité qui consiste à instituer l'identité de la pensée remplissant les intentions de signification et de l’être paraissant comme sens d’être envisagé à même les objets de la connaissance, ou cette identité entre l’unité d’un sens remplissant relevant de ce qui est pensé dans la pensée et le sens d’être intuitionné dans l’ objet. Vous conviendrez, je pense, que ceci aurait constitué une notable différence, propre à éclairer la réflexion des lecteurs.
C'est avec un immense plaisir que je découvre un nouvel auteur qui, comme moi, aime la sagesse.
Je partage son point de vue : vivre sans philosopher c'est vivre comme un zombie ballotté par les propagandes.
Cependant la question du dualisme me semble dépassée : le vrai problème est celui du sens de notre présence.