Auteur
Du 28 avr 2025
au 28 avr 2025

Quel auteur êtes-vous ? Typologie d'auteurs et quête d’excellence

L’écriture est une aventure personnelle, mais aussi un acte ouvert sur le monde. Si les motivations varient largement d’un auteur à l’autre, tous doivent affronter une réalité commune : écrire est un travail exigeant, qui demande rigueur, humilité et ouverture au regard extérieur.
Connaitre sa nature d'auteur, c'est aussi savoir comment se publier et quel lectorat viserConnaitre sa nature d'auteur, c'est aussi savoir comment se publier et quel lectorat viser

Les différentes motivations à écrire

Certains écrivent pour eux-mêmes, mus par un besoin intérieur d’expression ou de compréhension. D’autres écrivent pour exister aux yeux des autres, pour transmettre, convaincre ou séduire. Il y a ceux pour qui écrire est un besoin vital, ceux pour qui c’est une voie professionnelle, et ceux qui y voient un loisir passionné.
Quelque soit l’objectif, il est essentiel de se connaître en tant qu’auteur : pourquoi écrivez-vous ? Pour qui ? Que voulez-vous apporter, ou recevoir de cette aventure ?

Dans cet esprit, voici une proposition de typologie en six profils des auteurs selon leur motivation dominante :

L’auteur introspectif

Il écrit avant tout pour lui-même. Son œuvre est un laboratoire d’émotions, de pensées, parfois de guérison. Publier n’est pas toujours son but premier ; il veut comprendre, explorer, ressentir.

L’auteur thérapeutique

Pour lui, écrire est un besoin, une manière de mettre de l’ordre dans ses émotions, ses souvenirs ou ses expériences de vie. Publier devient parfois une extension naturelle de ce cheminement intérieur, pour toucher d'autres âmes et être compris.

L’auteur-entrepreneur

Écrire est un projet professionnel. Il connaît le marché du livre, suit les tendances, pense en termes de lectorat cible, de positionnement éditorial et de ventes.
Son écriture est stratégique et orientée résultat.

L’auteur-passeur

Il souhaite transmettre un savoir, une passion, une idéologie. Sa motivation première est pédagogique ou militante. L’écriture devient pour lui un outil de transmission vers un public qu’il veut instruire ou convaincre. C'est souvent l'auteur d'un seul livre.

L’auteur passionné

Écrire est son plaisir. Il aime raconter, créer des mondes, inventer des personnages. Peu lui importe la reconnaissance ou le succès commercial, même s’il l’accueille avec bonheur.

L’auteur rêveur de reconnaissance

Son moteur est la quête de notoriété, la volonté d’être reconnu, applaudi, validé. Il cherche à construire une œuvre qui résonne fort dans le cœur du public, parfois même au détriment de son authenticité intérieure.

Quelque soit l’auteur que vous êtes, cela ne doit pas vous empêcher de vous publier car les motivations commerciales ne sont pas les seuls moteurs de l’acte d’édition.
 

La boussole littéraire, outil créé par Catarina Viti peut vous aider à connaitre la nature profonde de l’auteur que vous êtes

·       Auto-publié : L’aventure en solitaire, pour ceux qui écrivent avant tout pour eux-mêmes et leur plaisir.

·       Auto-édité : L’équilibre parfait entre liberté créative et gestion professionnelle, où vous êtes à la fois auteur et éditeur.

·       Édité : La voie classique, où un éditeur accompagne votre texte vers un public plus large, dans le respect des normes littéraires.

Sujets et genres porteurs : une lucidité nécessaire

Même si l’envie d’écrire doit rester sincère, les auteurs doivent être conscients que certains sujets ou genres attirent naturellement plus de lecteurs : le développement personnel, la romance contemporaine, le thriller psychologique, les dystopies jeunes adultes, la fantasy épique ou encore les témoignages inspirants.

Cela ne signifie pas qu’il faille trahir son projet pour plaire, mais comprendre ces dynamiques aide à mieux ajuster son écriture : comment rendre son sujet accessible, pertinent et attractif sans sacrifier à son authenticité ?

Le travail, la critique, l’accompagnement : clés de l’excellence

Quelque soit le profil de l’auteur ou sa motivation, écrire bien ne s’improvise pas :

- Travailler inlassablement son texte est essentiel. Le premier jet n’est jamais suffisant.
- Se confronter au regard extérieur (lecteurs bêta, correcteurs, éditeurs) permet de sortir de sa bulle et d’objectiver ses faiblesses.
- Se faire conseiller (par des coachs littéraires, des bêtas-lecteurs, des ateliers d’écriture, des professionnels de l’édition, ou tout simplement des amis sensibles à la littérature) permet de franchir des paliers que seul, on aurait difficilement atteints.

L’humilité face à son propre travail est une vertu capitale pour progresser.

Écrire est une aventure exigeante et exaltante. Comprendre pourquoi l’on écrit, être conscient des attentes du lectorat sans perdre son âme, accepter l’effort et le regard critique : voilà les fondations solides sur lesquelles bâtir une œuvre, qu’elle soit vouée à rester dans un tiroir ou à conquérir le monde.

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J'écris pour transmettre des opinions et je considère que les écrivains ne devraient pas être punis ou incarcérés pour délit d'opinion. Je déteste cette pensée unique imposée de force, certaines idées sont devenues des délits. Le débat garantit la pluralité des opinions et la liberté d'expression. Cela dit, je dois avouer que j'ai des problèmes avec ma vue, et il m'arrive de faire des fautes de frappe. Plus je reviens sur le texte, plus mes yeux brûlent et se dessèchent. Il ne s'agit pas d'un manque de rigueur, mais de fatigue visuelle. @Sylvie de Tauriac

Publié le 08 Mai 2025

Article très intéressant @monBestSeller, mais je doute que beaucoup d'auteurs de la communauté se risquent à oser évoquer leur cas, ce que le petit nombre de commentaires en une dizaine de jours tendrait à confirmer. Faut-il le regretter ?
Allez, je me lance, avec franchise :
Oui, l'écriture est une aventure personnelle… et aussi un acte ouvert sur le monde.
Oui, écrire est un travail exigeant qui demande rigueur et humilité.
Pourquoi et pour qui ai-je écrit (je veux dire m'être, selon la boussole de Catarina Viti, auto-publié et auto-édité) ?
Selon la typologie en six profils de la motivation dominante, je dirais que je suis :
— Un auteur-passeur : Je l'ai été d'abord pour révéler une histoire vécue en supposant qu'elle pourrait aider beaucoup de femmes à atteindre leur épanouissement personnel via leur émancipation, ce qui était l'objectif assumé du personnage féminin de cette histoire.
Je l'ai été ensuite pour les écrits ultérieurs, plus particulièrement pour ceux constituant une chronique (Chronique de la pandémie de Covid 19, puis chronique des quinquennats d'Emmanuel Macron), mon âme d'historien ayant été l'élément de ma motivation.
— Un auteur passionné : J'ai écrit pour mon plaisir, sans que m'importent la reconnaissance ou le succès commercial.
Je n'avais jamais envisagé le souhait de me publier. Y consentir fut seulement un concours de circonstance. Je me qualifie donc "auteur occasionnel", ou "auteur de circonstance", appréciant d'avoir intégré notre communauté d'auteurs, d'avoir eu des retours sincères et utiles compensant largement les retours malveillants, d'avoir eu l'opportunité de progresser dans la pratique de l'écriture, d'avoir noué de belles amitiés, d'avoir découvert une autre source de création, de motivation et de satisfaction personnelle.
Merci donc à monBestSeller de m'avoir permis de m'adonner à cette activité littéraire qui n'avait pas été un but dans ma vie.
MC

Publié le 07 Mai 2025

Et l'auteur engagé ? Où est-il donc passé ?

Publié le 06 Mai 2025

Je suis l'auteur qui aimerait être lue... même par erreur.
Avec une pensée complice pour tous ceux qui écrivent (et lisent). Sylvie

Publié le 02 Mai 2025

La question "Quel auteur êtes-vous ?" ne me parle pas beaucoup. Je suis... moi-même :-)

La question "Pourquoi écrivez-vous ?" me semble aussi un peu abstraite.

Je crois qu'une question clé serait : quel est votre sujet ?

Votre sujet à vous et à vous seul.e, celui que vous voulez creuser, qui vous anime, qui est (peut-être) à l'origine de votre désir d'écrire.
Il ne s'agit pas de trouver un (bon) sujet (original) mais de se connaître, soi, de s'accepter, soi, de prendre conscience du sujet que l'on porte en soi, qui est déjà là. Alors le travail d'écriture pourrait consister à l'éloigner de soi, pour le rendre communicable.

Publié le 01 Mai 2025

Un peu des six voire plus si affinités !

Publié le 30 Avril 2025

Quelles que soient les situations, avant tout, il est fort utile d'investir dans un correcteur orthographique. Un "quelque soit" prend ses aises dans votre papier et quelque part dans la présentation de votre librairie. Bonne journée à toutes et tous. Fanny

Publié le 30 Avril 2025