Victor Hugo naît à l’aube du dix-neuvième siècle, le 26 Février 1802, treize ans après la Révolution Française : une page d’histoire qui devra désormais s’écrire avec lui.
Il passera, dans son enfance, des moments délicieux qui, à n’en pas douter, fondent les origines de ses aptitudes littéraires, et dont il nous reste des miettes émouvantes. Puis viennent les drames et les deuils. Il perd sa mère tout d’abord ; plus tard, Adèle, son épouse et amie d’enfance, lui est infidèle. Des cinq enfants du couple un seul survit à l’écrivain. La mort tragique de son aînée, Léopoldine, assène à Hugo le coup le plus rude et le plus fatal. Passée cette date, l’auteur, s’il écrira encore, ne publiera plus. Sa vie est irrémédiablement bouleversée.
Victor Hugo est écrivain de vocation. Il a quatorze ans quand il griffonne, sur un cahier d’écolier, cette phrase devenue célèbre : ‘Je veux être Chateaubriand ou rien’. Son premier recueil de poèmes, ‘Odes’, paraît comme il n’a que 19 ans ! Fort de ses premiers succès, Victor Hugo écrivain va mettre sa plume au service de ses ambitions littéraires.
Le siècle baigne dans un classicisme vieillissant, où les jeunes générations, privées des vues héroïques de la Révolution, s’ennuient à chercher la gloire, quand le génie de Hugo lance l’offensive en sublimant le romantisme. Il déclenche haines et passions, s’attire des ennemis irréductibles aussi bien que de vrais amis, parmi lesquels il faut compter Honoré de Balzac, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine ou Gérard de Nerval… La ‘bataille d’Hernani’, (nommée ainsi en référence à la pièce du même nom écrite par Hugo), restée célèbre, déchirera en deux l’académie française, opposée entre classicisme et romantisme, hissant Victor Hugo sur un piédestal incontesté : on le nomme dès lors le chef du romantisme littéraire.
Après la mort de sa fille, Hugo va dériver vers les eaux houleuses de la politique. Cependant, ému par la condition du peuple et révolté par les politiques répressives menées autour de lui, il met fin à de vieilles amitiés, et critique le coup d’état mené par Napoléon III. Son cœur, avide de vérité et indépendant, ne supporte plus l’oppression.
Victor Hugo a quarante-neuf ans quand, en 1851, il choisit l’exil. Il ne rentrera en France qu’en 1871. Partagées entre l’écriture et l’éducation de ses petits-enfants, les dernières années du grand auteur s’achèveront dans un calme relatif fait de paix retrouvée et de bonheur d’amour. Victor Hugo meurt le 22 mai 1885, à l’âge de quatre-vingt-trois ans. La légende veut qu’il ait prononcé ces derniers mots, énigmatiques : ‘Je vois de la lumière noire’.
J’ai aimé Victor Hugo dès les premiers instants. Deux scènes, étudiées en classe, sont à l’origine de ce coup de foudre. On y voyait Jean Valjean, cet ours d’homme, taciturne et secret, son corps de colosse, son cœur dorant ses mains. Imaginez-vous un vieux prêtre, comme il ne s’en fait (peut-être) plus, révélant à l’ancien bagnard le sens du mot miséricorde, et lui offrant publiquement le tribut du vol qu’il vient de commettre ! Ce fut un hameçon pour le petit poisson que j’étais.
Une autre scène montrait ce Jean Valjean penché sur son assiette, (plus faite de bouillon que de gras !), laissant sa sœur y piocher l’unique morceau de viande à partager entre ses enfants, sans décrocher un mot.
Victor Hugo lui-même décrit sa volonté de romantisme comme ‘[…] un autre roman à créer, plus beau et plus complet encore. C’est le roman à la fois drame et épopée, pittoresque mais poétique, réel mais idéal, vrai mais grand […]’.
Pour moi, c’est cette volonté d’idéal, cette volonté de réalisme toujours possible à colorer par la valeur d’un cœur, qui me représente l’auteur, et me le rend si proche. Victor Hugo décrit. Encore et toujours. Et ses descriptions nous emportent tout simplement au fond des choses. Pour écrire cet article, je me suis mise au défi d’ouvrir un des livres de l’auteur, à n’importe quel moment, en n’importe quel endroit (ou presque…), et le résultat, escompté, fut au rendez-vous.
Impossible de ne pas se laisser happer par ce coup de plume !, précis, incisif, qui dépose la lumière sur un rire, un éclat sur une pierre précieuse, une brillance sur la moue d’une lèvre, un rayon sur la sordide grisaille d’un bâtiment. Impossible de parer à l’émotion qui me saisit au fond de l’âme à l’ouïe de ces mots tombés comme un murmure, comme une confidence, de ces lèvres entrouvertes à mon cœur tendu. Oublié, le pupitre où le grand homme s’appuyait, debout, pour tracer ses lignes. Oubliée, la plume crissant qui se faisait intermédiaire. On me dit souvent que mes descriptions d’auteur sont un peu lourdes, qu’elles embarrassent le récit (et comme je suis d’accord, je m’emploie à y remédier ! Si un petit tour du côté de mon roman, ça vous dit…), et bien, trêve de plaisanterie, chez ce génie de la langue française, aucune description n’est de trop.
Je suis tombée amoureuse de Victor Hugo (en tout bien tout honneur !), lorsque j’ai senti qu’il me prenait la main. C’est cela tout son charme ! Vous aimez un roman, un poème, toute une œuvre, pour sa richesse, pour son ampleur, pour son fond autant que pour sa forme. Vous l’aimez aussi, vous l’aimez surtout, lorsque, entre l’auteur et vous, se tisse un lien unique qui vous donne l’impression d’être son interlocuteur privilégié. Auprès de Victor Hugo, je m’assieds. Comme autrefois, à la veillée, il parle et moi, bercée par les éclats joueurs d’un feu nourri de mots, de phrases vives, de rebondissements, j’écoute et je m’émerveille.
Victor Hugo apporte à ma vie même. Ses textes ne me divertissent pas seulement. Bien sûr, ils dépeignent la France qui précéda celle que nous connaissons avec une rectitude difficilement atteinte dans les livres d’Histoire. Bien sûr, ils tracent la destinée de personnages aux prises avec leurs consciences et leurs cœurs. Mais, de héros vigoureux, (hors-la-loi et massifs, -tels Jean Valjean et Quasimodo-), en amours méprisés et rejetés, (-ainsi Cosette, Fantine et Esméralda-), l’artiste, tranchant sans vergogne dans les chairs des conventions, met l’amour, la foi, et la lumière sur un piédestal choisi. Tel le peintre passé maître dans l’art du clair-obscur, Victor Hugo sait faire briller des éclats qui nous guident. Alors, une conversation s’est établie entre lui et moi. J’ai compris que ses convictions sont exposées pour mettre un sens aux nôtres. Cet art de montrer comment les êtres les plus sombres, les plus mal lotis, les plus malheureux, par des amours absolus, gagnent les places des anges, m’a bouleversée là où j’attendais, m’identifiant aux uns, des réponses semblables aux autres.
Quand un auteur, nourri de ses propres expériences, poussé par les drames endurés et par les tragédies qu’il aura su transcender, motivé aussi par les convictions qu’il s’est acquises, sait donner à la fiction ce goût de vérité, pour prêcher sans le dire, pour se mettre en exemple sans s’ériger juge, il rejoint la lignée des êtres rares qui auront compris que vivre est une épopée, qu’on ne peut pas juste passer, qu’il faut aimer et apprendre ce que cela veut dire.
Toute cette vie vécue (qui fait écho à la mienne), tout ce partage gratuit et tout ce cœur livré (où je voudrais parvenir), cette intimité (à découvrir dans ses œuvres), ont fait de Victor Hugo mon ami, quelqu’un que j’aime écouter, quelqu’un dont je ne crains pas de parler. Je suis sûre que, m’entendant balbutier, il sourit, auprès des êtres qu’il a tant aimés.
Citations : difficile de citer un auteur classique
L’extraordinaire, avec Victor Hugo, c’est que quelque page de ses recueils que vous ouvriez, vous trouverez de quoi faire une citation… Difficile, dès lors !, d’en isoler une seule. Jetons-nous à l’eau :
‘Nul n’ira jusqu’au fond du rire d’un enfant.’. (Victor Hugo, ‘Les Voix Intérieures’).
L’auteur prodige partout chez lui
• Victor Hugo est âgé de 80 ans lorsque pour lui rendre hommage, la ville de Paris propose de rebaptiser l’avenue d’Eylau : l’avenue Victor Hugo. Cependant, l’écrivain résidait dans cette rue même ! À notre connaissance, il est le seul auteur à avoir jamais vécu dans une rue qui portait son propre nom !
Un fan-club littéraire motivé au temps des tilburys
• Victor Hugo jouit aujourd’hui d’une renommée mondiale, mais c’était déjà le cas pendant son siècle ! On tient pour vrai que 600 000 personnes ont défilé devant ses fenêtres pour ses 80 ans ; et près de 2 millions de fans, venus du monde entier, auraient assisté à son enterrement.
Des livres et des messages qui s’exportent
• Cette renommée est telle que l’auteur, qui a immortalisé Notre-Dame de Paris, est considéré pour un prophète, au Vietnam, dans la religion Caodaïste !
• ‘Les Misérables’. Chef d’œuvre de Victor Hugo, à mon sens, son ouvrage de fiction le plus abouti. Pour ceux qui n’ont jamais lu ce classique, ne vous laissez pas arrêter par l’épaisseur des deux volumes ; le rythme de Hugo est envolé, ses descriptions, passionnées, ses personnages : ciselés. Impossible de s’ennuyer ! Lecture dont on ressort forcément transformé. (Pour les plus cinéphiles d’entre nous, à ne pas manquer, le film issu de la comédie musicale, ‘Les Misérables’, de Tom Hooper, avec Hugh Jackman. Œuvre chantée en anglais et sous-titrée, d’une justesse d’interprétation stupéfiante. Bouleversant).
• Un recueil de poème. On apprécie ou on n’apprécie guère la poésie, mais venant de Victor Hugo, elle est un trait brûlant, expression du cœur, des revers et des espoirs. Il a commencé par elle, achevé par elle, s’éveillant en pleine nuit pour griffonner les vers qui hantaient ses rêves. De belles découvertes dans ‘Les Feuilles d’Automne’, ou ‘Les Voix Intérieures’.
• ‘Les plus beaux manuscrits de Victor Hugo’ : sujet traité par Alain Decaux, Roselyne de Ayala et Jean-Pierre Guéno. Cet ouvrage, publié en 2001, reste une excellente référence pour faire connaissance avec Victor Hugo, sa vie, ses tribulations, au travers de documents riches et variés, illustrations, photographies, extraits et commentaires éclairés.
Élizabeth M. AÎNÉ-DUROC
NB : Surtout n'empruntez pas de passages "in extenso" à Wikipedia ". Cela s'appelle du "duplicate content", c'est néfaste et pour la réputation des auteurs et pour le site monBestSeller.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
La langue française est appelée la langue de Molière. On pourrait tout aussi bien la qualifier de langue de Victor Hugo tant son oeuvre est géniale.
Romancier, poète, politique, humaniste, il reste un exemple par ses écrits et ses actions, intrinsèquement liés les uns les autres.
Les descriptions qui illustrent ses romans, les portraits, les évènements et au travers de tout cela, les messages qu'il transmet sont magnifiques.
Je suis d'accord avec ce que vous dites, @Robert Dorazi, Les Misérables est fantastique et pourtant il a été attaqué par de très nombreux détracteurs à sa sortie.
Défendre la veuve et l'orphelin à cette époque était une prise de position politique claire qui passait forcément mal du côté des royalistes, conservateurs.
Merci infiniment @Élizabeth M. AÎNÉ-DUROC, à la fois pour votre retour dans cette rubrique et pour cet hymne au grand Victor Hugo.
Tout y est dans votre article "Victor Hugo et moi". Je partage votre analyse et votre plaidoirie.
J’ai par contre du mal à lire que des esprits chagrins puissent parler ainsi de ces grands auteurs. J’ose espérer qu’ils sont et resteront minoritaires, marginaux. Question de génération ? Quand on voit le niveau des bacheliers baisser depuis tant d’années, leur quasi analphabétisme à l’épreuve de philo, le scandale de la révision arbitraire des notes décidée en haut lieu, doit-on s’inquiéter d’un nivellement par le bas ?
Soyons optimistes ! La période troublée que nous traversons et l’inquiétude pour nos lendemains nous ramèneront collectivement aux vraies valeurs qu’ont incarnées ces grands écrivains dont Victor Hugo a été le plus éclectique, le plus universel : poète, romancier, académicien, homme politique. Sa compétence, son engagement, son esprit innovant, sa vision ont fait de lui un personnage d’exception comme il en existe peu par siècle.
Ses funérailles nationales, puis les adaptations au cours du XXème siècle et encore récemment au XXIème de certaines de ses oeuvres (dont Les misérables) sont la preuve indéniable qu’il restera une référence intemporelle.
Pardonnez mon retard pour ce commentaire, j’ai été un temps absent et occupé par d’autres contingences.
Avec toute ma sympathie et mes encouragements à poursuivre. MC
@Gertrud Pouffe Parfaitement bien résumé, je suis en accord total avec vous ;-)
Amitiés
@Élizabeth M.AÎNÉ-DUROC
Hugo et les auteurs "classiques" sont-ils pas devenus ringards ? Question provocante au demeurant, mais pas si dénuée de fond, merci beaucoup.
À m'être (ré)essayée récemment aux Misérables, au Tour du monde en 80 jours et au Comte de Monte-Cristo, eh bien je suis honteuse d'avouer que j'ai décroché au bout de vingt pages.
Ces romans "à l'ancienne", interminables, sans rythme, aux intrigues aléatoires impliquant des protagonistes issus d'une époque révolue, conviennent-ils encore au lecteur du XXIè siècle, biberonné aux réseaux sociaux, à la culture du jetable et aux séries télé épileptiques ? Je ne crois pas, non. Et qu'on le force à en étudier des bribes au lycée ne va pas redorer leur blason. Cela achève juste de les débecter. Heureusement reste-t-il des puristes, j'ai envie de dire, mais force est de constater qu'ils se raréfient.
Les codes ont changé, qu'ils soient sociaux, vestimentaires ou littéraires. Qui sont les plus gros vendeurs ? Bussi, Levy, Chattam, Musso... Aujourd'hui, on n'aime plus la littérature, on aime juste les bonnes histoires, racontées selon les codes actuels : chapitres courts, rythme enlevé, intrigue au cordeau, personnages complexes.
Du coup je me demande si les nouveaux auteurs sont vraiment des écrivains. Ou alors, c'est moi qui ne voit le monde que par le petit bout de ma lorgnette (tiens, expression du XIXè siècle...;-)
Victor Hugo. Que dire de l’homme de plume. Il n’y a pas longtemps j’ai apprécié un Télé film « Victor Hugo, Ennemi d’Etat ». Sorte de biopic qui retrace son engagement politique. Il a connu l’exil à Guernesey où il a écrit ses plus belles œuvres.
J’ai lu les misérables ; mais ça fait longtemps maintenant. Cependant, il me reste en tête cette agréable sensation d’avoir été happé par les premières pages. Celles où Jean Valjean, évadé du bagne, n’apparait pas encore. Où il est question d’un personnage de filiation avec l’évêque de Digne.
Bref, il me faudrait replonger dans la lecture pour vérifier le bien-fondé de cette réminiscence.
Je sais aussi que j’avais adoré un autre roman « les travailleurs de la mer ». Le combat épique avec le poulpe. Ce monstre dans « la bouche d’ombre ».
Mais Hugo c’est aussi le théâtre. Il y avait une petite pièce peu connue de l’auteur que j’avais lu « mangeront-ils ? ». Deux amants qui se retrouvent dans un cloitre où pussent des plantes vénéneuses. Ils s’aiment, mais ils ont faim : mangeront-ils ? Mis en scène qui allie à la fois le sublime et le grotesque — celle-là même qu’incarne à Paris Napoléon III. L’auteur joue de l’oxymore ce qu’il appelle « la puissance des faibles ».
Enfin, il faut pour terminer parler de sa poésie. Pour cela, par goût pour la chanson française, je vous propose d’écouter en chansons le grand Georges Brassens avec Gastibelza ou la légende de la nonne.
https://www.youtube.com/watch?v=znJla7ZQ_5Q
https://www.youtube.com/watch?v=CIs4p4KLMOQ
Et une autre de Julos Beaucarne « je ne songeais pas à Rose » toute en sensualité pour exprimer la maladresse du sentiment amoureux.
https://www.youtube.com/watch?v=22gRr_6T768
Pour conclure je garde en tête le dernier mot écrit à la main du grand poète sur son lit de mot :
« Aimer c’est agir ! »
@Élizabeth M.AÎNÉ-DUROC Merci pour ces superbes mots qui reflètent admirablement le grand écrivain qu'était Victor Hugo. Etant moi aussi une grande fan des écrits de cet auteur,je partage avec plaisir votre article.
Merci à vous, chère @Pascale Lécosse ! Je me suis régalée à écrire cet article, et j'ose toujours croire que c'est cette passion qui donnera du plaisir aux Lecteurs. Alors, c'est un peu rassurant quand ils me disent gentiment que c'est le cas ! En admettant que vous receviez bien celui-ci, votre message me donne l'occasion de vous féliciter pour votre belle victoire au concours de nouvelles... Bravo à vous !
Élizabeth.
Merci beaucoup à vous, @lamish, pour ce commentaire qui m'a beaucoup émue... Nul doute que désormais, vous découvrez toutes ces richesses ignorées ! Preuve que rien n'est jamais perdu, et je suis sûre que votre présence ici le prouve.
Bien à vous,
Élizabeth.
Voilà un beau témoignage d'affection nourrie pour un auteur immense. Bravo!
Très chère @Colette bacro, un total assentiment de ma part, voilà ce que récolte votre commentaire enlevé ! Je crois bien que nous avons un peu 'le même Victor Hugo', vous et moi.
Espérons que cette rubrique provoque des coups de cœur, ainsi que le méritent nos grand Auteurs, ceux qui nous aident, profondément... Comme je sais que vous a aidée un certain A., (ne dévoilons rien aux futurs Lecteurs !), qui sera bientôt honoré à cette même place.
Avec toute mon amitié, et mes remerciements pour votre intérêt,
Élizabeth.
À vous, @Hubert-P LETIERS, @Catarina Viti, @Robert Dorazi, et @Jo Galetas, ainsi qu'à vous, futurs commentateurs de la rubrique 'les Classiques et moi', un grand merci !
Vos réactions enthousiastes, vos partages, sont un véritable plaisir, et renforcent encore la joie que j'éprouve à l'idée de participer à la création et à l'animation de cette rubrique !
Un grand merci aussi pour 'mon' Victor Hugo' et pour ses fans.
Sincèrement, à voir ce que nous préparent les Auteurs et les Lecteurs de mBS (de belles surprises, croyez-moi !), je crois pouvoir dire qu'il y a des coups de foudre en vue !
Si l'on peut adresser tous ses compliments à quelqu'un qui se livre de cœur, alors j'adresse les miens à tous les Lecteurs et à tous les Auteurs de cette rubrique.
À très bientôt !
Élizabeth.
Les Miserables. Lu et aime. Pas un mot de trop dans ce "pave" effectivement. Et pourtant ce roman a ete villipende lors de sa parution, et Hugo accuse de ceder au populisme le plus basique avec cette histoire un peu trop "mielleuse" :)
Il faut se faire violence et lire l'Homme qui rit, ou meme Notre Dame de Paris :)