Interview
Le 15 mar 2018

MélissaDC, nominée au Prix Concours monBestSeller de l'Auteur Indépendant 2018

MélissaDC est une jeune auteure très déterminée et consciente de ce qu’elle appelle sa "marque de fabrique", c’est à dire son style, son rythme, son indéfectible affection pour l’amour, son envie de faire pleurer et rire. Et ce n’est pas Léonard Cohen qui lui aurait donné tort, lui qui dans son poème d’adieu à Marianne "So long, Marianne" lui disait "it’s time that we began to laugh and cry and cry and laugh about it all again". Découvrez ce magnifique roman qui célèbre l'amour et cette magnifique auteure qui aime tant l’écrire. "Compagnon de voyage pour ultime escapade", nominé au Prix Concours de l'Auteur Indépendant 2018
Compagnon de voyage pour ultime escapade, nominé au Prix Concours de l'Auteur Indépendant 2018Compagnon de voyage pour ultime escapade, nominé au Prix Concours de l'Auteur Indépendant 2018
Question: 

Votre roman est un lent road movie de deux personnages à la sensibilité exacerbée. D’où vient cette idée assez incroyable de les avoir fait se rencontrer ? D’où vient cette idée de long périple qu’ils entreprennent ?

Réponse: 

L’idée du livre (la maladie affectant la mémoire, le voyage à deux, sous forme de fuite pour échapper à la mort et à l’hôpital)  est née bien avant les personnages. C’est une histoire qui a germé dans ma tête 10 ans en arrière, alors que j’avais dix-sept ans. Une cinquantaine de pages avaient vu le jour, à l’époque, avant d’être abandonnées sur mon ordinateur (comme beaucoup de romans que j’écrivais à l’époque). Dix ans après, la curiosité m’a poussée à rouvrir ces vieux documents et un petit quelque chose s’est mis à palpiter dans ma poitrine... Et si je reprenais  cette histoire de zéro ? C’était un roman plutôt adolescent, à l’époque. Je devais revoir tous ses fondements pour le rendre intéressant, palpitant. Une discussion avec mon petit ami, qui est aussi le premier de mes lecteurs, m’a permis de dessiner les contours de cette histoire revisitée.  Exit les deux personnages adolescents, déjà amoureux, quittant le lycée pour partir en fuite.  Mes nouveaux personnages, 10 ans après, sont devenus deux inconnus, trentenaires, réunis grâce à une petite annonce, fuyant chacun leurs vies passées. Mais surtout deux personnages que tout opposait. L’intrigue s’enrichissait d’un nouveau challenge : les faire tomber amoureux malgré (ou grâce à) leurs différences, grâce à ce magnifique voyage initiatique.

Mon roman célèbre l'amour sous toutes ses formes. L'amour et la différence.

Question: 

Vos lecteurs ont salué le caractère incroyablement émouvant de votre roman et attachant de vos deux protagonistes. Il y a un côté Love Story inéluctable. qu’en diriez-vous ?

Réponse: 

Oui il y a un coté Love Story, annoncé dès le départ. J’ai en quelque sorte joué cartes sur table. La fin était programmée dès les 1ères pages, du fait de la maladie d’Emile. Love story inéluctable mais surtout Love Story improbable, je crois... Mes deux personnages n’avaient rien en commun et aucun atome crochu, deux univers totalement différents. Tout l’intérêt n’était donc pas de savoir comment allait terminer cette histoire mais quel allait être le chemin pour s’y rendre et par quels détours fabuleux ils allaient passer. « Qu'importe l'issue du chemin quand seul compte le chemin parcouru » . Finalement, comme l’a si bien exprimé une de mes lectrices, il s’agit d’une love story à l’envers avec deux personnages qui ne se sont pas choisis, mais qui se trouvent. J'en ai renversé les codes.
Mais j'aime à croire que mon roman n’est pas une simple love story. Il parle d’Amour au sens global. L’amour que l’on parvient a éprouver pour soi-même lorsqu'on se pardonne enfin. L'amour passé qui a laissé son empreinte en nous. L'amour de la vie. L’amour entre un père et sa fille, entre une mère et son fils, l'amour entre deux amis, l'amour pour un village, un lieu. Mon roman célèbre l'amour sous toutes ses formes. L'amour et la différence.

Question: 

Dans un de vos commentaire à un autre livre, vous dites que vous êtes plutôt adepte des rythmes lents pour voir évoluer les sentiments qui naissent entre 2 personnages. C’est vraiment le cas en ce qui concerne Emile et Joanne. C’est une « marque de fabrique » de tous vos romans ?

Réponse: 

Oui, définitivement, c’est une marque de fabrique. Dans la mesure où mes romans sont centrés exclusivement sur les relations humaines et les personnalités de mes personnages, je me dois d’adopter un rythme lent. J’ai horreur des auteurs qui « font de la magie ». L’auteur d’un roman a un pouvoir énorme. Il peut décréter quelque chose (deux personnages tombent amoureux immédiatement, au premier regard) et il a le plein pouvoir pour planter sa réalité et l’imposer. Pourquoi s’aiment-ils ? Comment en sont-ils venus à s’aimer ? À se confier ? À se reconnaitre l’un en l’autre ? Nous ne le savons jamais. Je suis souvent déçue par ces raccourcis, cette facilité dans les romans. C’est frustrant. Encore une fois, seul le résultat compte et non le chemin parcouru...
Pour ma part, je ne pense disposer d’aucun pouvoir sur mes lecteurs et je m’attache à être la plus réaliste possible dans mes écrits. Si je veux leur proposer une belle histoire d’amour, je me dois de les convaincre et de leur démontrer, au fil des pages, et des moments dépeints du quotidien, en quoi cette rencontre débouche sur une véritable histoire d’amour. C’est aussi un sujet qui m’intéresse. Qu’est-ce qui fait qu’on tombe amoureux d’une personne ? À travers quels moments anodins du quotidien, qui ne semblent rien mais qui, mis bout à bout, font le tout ? Qu’est-ce qui fait qu’on se sent mère ? Qu’on cesse d’aimer ? Qu’on abandonne sa rancœur envers quelqu’un ? J’aime décortiquer les relations. L’évolution personnelle des êtres humains. Pour cela, il faut savoir prendre son temps. Se mettre sur pause. Vivre chaque moment du quotidien en pleine conscience. Le rythme lent oblige le lecteur à ralentir lui aussi, à observer chaque moment clé (et pourtant si banal) de la relation naissante entre mes personnages.

“La rapidité est sublime, et la lenteur majestueuse.”
Rivarol De Rivarol / L’Esprit de Rivarol

J’aime également beaucoup cette citation, également : « L'eau qui tombe lentement perce un roc mieux qu'une cascade. » Proverbe grec ; Dictionnaire des proverbes et dictons grec (1980)

Compagnon de voyage
Question: 

Compagnon de voyage est aussi un long roman. C’est parce que l’histoire devait être lente et que vous deviez prendre votre temps pour faire évoluer le récit dans ses différentes phases ? Ou parce que vous vous êtes tellement attachée à vos personnages que vous ne vouliez pas les quitter ?!

Réponse: 

Un peu des deux en réalité.

Comme je le disais plus haut, une histoire centrée exclusivement sur les relations se doit, selon mon point de vue, d’être lente.... et donc longue. On découvre mes personnages avec lenteur mais en profondeur. J’avais envie que les lecteurs aient l’impression de les connaître vraiment, et personnellement. Alors pour cela, il me fallait prendre le temps de les dépeindre et surtout, offrir à mes lecteurs de longues heures en tête en tête avec chacun d’eux.

De plus, j’attache beaucoup d’importance au réalisme de mes romans. La relation d‘Emile et de Joanne, leur ouverture respective l’un à l’autre ne pouvait naître (selon moi) qu’au fil de longs mois de cavale, l’un avec l’autre. D’où la longueur de mes textes. Il me fallait prendre le temps de faire évoluer le récit dans ses différentes phases.

Je dois le confesser également : j’ai beaucoup de mal à quitter mes personnages, que je finis par aimer follement, et à poser la plume... Pour m’y obliger, je me fixe un nombre de pages à ne pas dépasser et c’est toujours très dur. Et puis, lorsque je les quitte, je m’assure de les laisser entre de bonnes mains, avec une petite lueur d’espoir ou un joli éclat de vie à venir, pour chacun d’eux.  Je veux qu’on referme mes livres avec le sourire.

Je suis ma première lectrice et je n’aime pas m’ennuyer ! Lorsque j’écris, je vis l’histoire. Alors j’aime me faire des surprises, me prévoir des rebondissements, des coups de théâtre.

Question: 

Connaissiez-vous les étapes de votre road book dès que vous avez commencé votre récit ?

Réponse: 

Pas du tout. J’ai une trame globale et plutôt générale et ensuite, je me laisse totalement guider par mon imagination, mon inspiration du moment, mon intuition. J’ai essayé d’écrire en ayant déjà la trame de mon roman en tête et ça a été un échec. Je m’ennuyais ! Lorsque j’écris, je vis l’histoire. Alors j’aime me faire des surprises, me prévoir des rebondissements, des coups de théâtre. Je suis ma première lectrice et je n’aime pas m’ennuyer !

Question: 

C’est votre 3° roman, vous dites qu’il est le plus abouti. Faut-il avoir plusieurs manuscrits dans le tiroir avant d’écrire son 1° roman publiable ?

Réponse: 

Je ne sais pas... Pour ma part, du fait de mon jeune âge, mes deux premiers romans (écrits à 23 et 25 ans) ont encore des accents « adolescents », c’est pourquoi je les considère moins aboutis. On sent qu’au moment où je les écrivais, je me cherchais encore. Ce 3ème roman a été écrit de façon beaucoup plus assurée. Je sais davantage qui je suis et cela rejaillit sur mes personnages qui ont des contours plus « nets », des sentiments plus profonds, des personnalités plus complexes.
Mais en dehors de cette question d’âge et de maturité, je pense que oui, écrire plusieurs manuscrits peut être nécessaire pour devenir l’écrivain que l’on souhaite être. Pour ma part, ces deux romans « entraînements » ont été nécessaires pour m’affirmer en tant qu’auteur et affiner mon écriture.

Pour autant, je ne renie pas mes premiers romans et j’entame d’ailleurs un travail de réécriture, d’amélioration, pour pouvoir les proposer à leur tour aux lecteurs de MBS.

Question: 

Les Pyrénées sont presque un personnage de votre roman. Vous en êtes consciente ? Vous les aimez autant que vos deux protagonistes ?

Réponse: 

J’aime la montagne en général. Pour moi, il n’y a pas de lieu qui représente davantage un retour aux sources que la montagne. La montagne est la pureté. La nature à l’état brut. Le danger mais également la beauté. Alors oui, ce cadre de retour aux sources (les Pyrénées) était nécessaire pour que mon roman soit totalement entier. Les personnages ne suffisent pas à créer un roman. Ils sont un début. Le lieu constitue l’autre moitié de l’œuvre.
Les lieux parcourus par Emile et Joanne ont séduit les lecteurs autant que les personnages. Je crois que ces lieux ont influencé mes personnages et exacerbé leurs sentiments. La beauté les a transformés.
Pour la petite histoire, le personnage de Jean, le vieux berger d’Eus qui guide les touristes pour leur conter l’histoire du village, est parfaitement réel. J’ai appris son existence sur un blog de voyage et j’ai eu envie d’intégrer ce personnage original dans mon roman.

Question: 

Diriez-vous que les premiers commentaires que vous avez reçus de vos lecteurs pourraient vous influencer dans l’écriture du roman suivant ? En d’autres mots, les lecteurs ont-ils un pouvoir sur les auteurs auto-édités ?

Réponse: 

Oui tout à fait. Mes trois premiers romans sont dans le même genre : traitant de sujets graves mais en essayant de conserver une certaine légèreté, centré sur les relations des personnages entre eux, et l’importance de ces relations.

Pour mon 4ème roman, je voulais m’orienter vers plus de légèreté, une écriture piquante et humoristique. Pas de drame ou de sujets lourds. Pourtant, quand j’ai lu les retours de mes lecteurs, à la fois sur MBS et sur Amazon, ce qu’il en est ressorti c’est qu’ils aimaient ma façon de traiter ces sujets graves et le style d’écriture utilisé. Ils ont même exprimé être prêts à me suivre si je continuais dans ce genre de récits et ce style d’écriture. Ça m’a fait l’effet d’une petite révélation : pas la peine de vouloir m’égarer dans d’autres genres... À priori je venais déjà de trouver le mien.

La seule exception reste les commentaires sur la longueur... Certains lecteurs ont exprimé avoir trouvé le livre un peu long. Malheureusement, je ne pense pas que je changerai cette caractéristique propre à mes romans. La lenteur (et donc la longueur) de mes textes est ma signature, ma marque de fabrique. Vouloir changer cela, c’est comme renier un peu l’âme de mes romans...

J’écris au feeling, quand ça me prend.

Question: 

Quel auteur êtes-vous ? Comment travaillez-vous ?

Réponse: 

J’écris ce que j’ai envie de lire et j’écris avant tout pour moi, pour le plaisir. C’est une passion dévorante qui m’a saisie le jour où j’ai appris à former mes premières phrases, vers 7 ans. Au départ, j’écrivais des poèmes. Partout. À n’importe quel moment. Pendant les longs repas de famille, je noircissais des morceaux de nappe et des mouchoirs en papier !
Aujourd’hui encore, j’écris pour le plaisir. J’écris au feeling, quand ça me prend. Je ne me force jamais. Il y a des jours sans imagination. Ce n’est pas grave. Rien de productif n’en ressortirait si je m’attelais à l’écriture comme à un « devoir ». Donc quand j’écris, c’est que l’envie est là, pressante, violente parfois, plus forte que tout. Une espèce de « crise aigue » d’écriture. Je n’entends et ne vois plus rien d’autre. Mes doigts courent. Les mots s’alignent aussi vite que mes pensées sur le clavier. Je peux écrire n’importe où, alors... Dans une pièce remplie de monde, dans le train, avec la musique, la télévision. Mes proches qui m’observent me disent que je m’arrête soudainement d’écrire, parfois, que mes yeux se fixent partout dans la pièce, comme à la recherche de quelque chose qu’ils ne peuvent voir, puis que je me remets à écrire tout aussi brutalement. Moi je ne m’en rends pas compte. Je ne suis plus là. Je suis dans mon monde de fiction, au milieu de mes personnages.

Question: 

Vous êtes inscrite depuis peu sur monBestSeller. Qu’attendiez-vous de cette démarche ? De la communauté des auteurs et des lecteurs ?

Réponse: 

J’avais publié mes 2 premiers romans, puis « Compagnon de voyage » sur une communauté très connue permettant de s’auto-éditer (amazon) mais ils s’étaient retrouvés noyés dans la masse de livres disponibles, pas tous autoédités, au milieu des best-sellers mondiaux qu’on peut voir affichés dans le métro. Bref, aucune chance de me faire une place là-dedans. C’était frustrant.
Tout ce que je voulais, c’était être lue, c’était faire sourire, trembler, rire, pleurer des lecteurs, leur transmettre mon amour pour mes personnages et les faire plonger dans l’univers montagnard que j’affectionne.

Découvrir la plateforme MBS a été un pur bonheur ! Une dizaine de lecteurs en quelques heures à peine, alors que de longs mois sur une autre plateforme ne m’en avaient pas apportés autant. Des commentaires à la pelle ! Et puis cerise sur le gâteau : la possibilité de découvrir à mon tour d’autres auteurs autoédités, les encourager...
Je me suis prise au jeu de la lecture. J’ai déniché des petites pépites sur le site.

Question: 

On dit qu’on écrit ce qu’on aime lire. Quelle lectrice êtes-vous ? Quels sont les livres que vous avez découverts sur monBestSeller et que vous auriez aimé écrire ?

Réponse: 

Oui, j’écris définitivement ce que j’aime lire. Je suis une lectrice qui aime les gros volumes, car quand j’aime des personnages, je ne veux pas les laisser filer. J’aime lire des romans, ceux à rythme lent, purement réalistes, qui décrivent avec poésie et une dose de sacrée des situations de la vie ordinaire. J’aime les romans centrés sur les personnages, leurs relations. Ça c’est pour mon genre de prédilection, mais je me laisse tenter de temps en temps par des thrillers, quelques policiers, et autres genres. Sauf les nouvelles. Je trouve cela trop frustrant, de quitter des personnages au bout de quelques pages seulement, et de ne pas aller au bout de leur évolution.

Mon gros coup de cœur sur le site MBS a été le livre « Contrariété d’un gaucher » de Martine THORRE-GACHET. J’ai été scotchée du début à la fin. Ce livre frôle la perfection. D’ailleurs, je ne vois rien à changer dans ce roman !

Question: 

Que vous inspire d’être élue Sélection du mois et ainsi nominée au Prix Concours de l’Auteur Indépendant 2018 ?

Réponse: 

Après des années d’écriture secrète (je ne fais lire mes textes que depuis peu) et deux ans dans les tréfonds de l’oubli sur Amazon, c’était inespéré d’être lue par autant de lecteurs. J’ai regardé défiler le nombre de lectures, puis les commentaires positifs avec un ravissement incrédule. La nomination au Prix Concours de l’Auteur Indépendant 2018 est une consécration. Une reconnaissance énorme. C’est comme une confirmation. La confirmation que je n’ai pas rêvé, que je ne fais pas ça pour rien, que cette passion qui me dévore a une raison d’être. Cette nomination m’encourage à écrire encore, encore et encore.

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@Delphine ROBIN Je prends connaissance de votre commentaire avec beaucoup de retard et vous en remercie. J'espère que vous avez pu apprécier mon roman. J'ai lu votre "Marty" il y a de longs mois déjà. Un vrai bon policier !

Publié le 27 Août 2018

Félicitations pour votre nomination, je m'en vais de ce pas lire votre oeuvre qui a suscité ma curiosité au travers de cet article, amicalement, Delphine

Publié le 30 Avril 2018

Sublime poème de Leonard. Magnifique roman de Mélissa. Bravo !

Publié le 24 Mars 2018

@MélissaDC Je suis heureuse pour vous, en espérant que cela soit les prémices d'une reconnaissance très méritée. Bravo

Publié le 19 Mars 2018

@Swan Havet de même pour moi avec la SFF mais je suis de nature curieuse donc je me prendrai au jeu ;) nous nous découvrirons peut-être une nouvelle passion !

Publié le 16 Mars 2018

@chathymi c'est toujours intéressant d'échanger avec d'autres auteurs et de se rendre compte que c'est la même passion qui nous prend, de la même façon, avec cette impulsivité. On se sent moins seuls dans notre folie ;) merci pour votre commentaire. J'irai également jeter un coup d'œil à vos écrits courts et y saisir ce que vous décrivez. Je pense que ce sont deux plaisirs d'écriture et de lectures différents mais chacun avec ses forces. Merci encore d'avoir pris le temps de me commenter.

Publié le 16 Mars 2018

@MélissaDC Avec grand plaisir, même si mon Tome 1 n'est guère terminé pour le moment ;-) Je serai ravi de faire de même avec le votre, bien que je ne suis pas un habitué du genre Romance. N'est-ce pas cela la définition même de l'aventure ? Sortir des sentiers connus. Au plaisir de vous lire !

Publié le 16 Mars 2018

@melissaDC bonjour. Votre façon d'écrire est la mienne, dite impulsive...une écriture qui nous emmene où elle veut, comme(nt) elle veut, dans n'importe quelles circonstances. Pour ma part j'affectionne l'écriture brève. J'aime le goùt qu'elle laisse en bouche. Cette "spontanéité" d'écriture, ce "sanglot" soudain, cette imperativité, je m'en suis toujours accomodée. Longtemps j'ai eu avec moi le petit cahier d'écolier, au cas où "ça viendrait". A present j'écris beaucoup sur mon téléphone portable. Merci pour la fraicheur de votre entretien et mes félicitations pour votre nommination.

Publié le 16 Mars 2018

@MélissaDC je me retrouve tellement dans la description de votre manière d'écrire. J'entends/je lis souvent qu'il faut écrire tous les jours, quitte à se forcer. Cela n'est guère ma méthode et encore moins ma philosophie. Tout comme vous, il y a des jours où rien ne vient. Dans ce cas, je refuse de me forcer car je n'y prends alors aucun plaisir. En revanche, il y a des jours où c'est tout le contraire, j'aime à dire dans ces moments là que je suis "en état de grâce" et là je peux écrire pendant des heures sans me rendre compte du temps qui passe et enchainer ainsi les pages. Je pense que l'écriture, c'est aussi une grande part d'écoute de soi-même. Il faut être à l'écoute de ses envies, de ses inspirations... Il m'est inconcevable d'aller contre moi-même pour écrire. La qualité s'en ressentirait forcément.
Une interview très intéressante ! Et je me retrouve dans beaucoup de ce que vous dites...

Publié le 15 Mars 2018