C’est simple ; parce qu’il est en quête de lecteurs ! Il est fier de moi, il veut me faire connaitre, me faire entrer dans le grand monde ! Evidemment, si Galligrasseuil lui avait offert un pont d’or pour me publier, je ne serais pas là… Mais, si j’existe, c’est, bien sûr, pour être lu : un livre n’existe qu’à travers ses lecteurs. Romans, nouvelles, essais, nous sommes comme les êtres humains, nous avons besoin d’échanges pour vivre. Je suis le fruit de plusieurs années de travail acharné, de correction, de relecture, et j’ai grand besoin de savoir ce que vous pensez de moi. Suis-je beau, laid, sensible, drôle, ou bien sans intérêt ?
Quand j’ai vu que j’avais été lu par 378 personnes j’avoue que je n’étais pas peu fier. Mais seuls 5 lecteurs ont pris la peine de me faire part de leurs impressions !
Alors, j’essaie de me mettre à la place du lecteur qui ne commente pas.
A-t-il peur ?
Pense-t-il que son avis ne mérite pas d’être lu ?
Trouve-t-il mon histoire si mauvaise qu’elle ne mérite même pas une minute de son temps pour me décourager de continuer ?
J’ai besoin de tes avis, de tes conseils, de tes critiques même, pour progresser, offrir un visage plus avenant, plus agréable…
Amis lecteurs, amies lectrices, je me languis de vous.
De plus…
Ai-je droit de dire cela ici ? J’ai déjà passablement outrepassé mes droits, il me semble. Alors autant aller jusqu’au bout, soyons fou !
Si vous saviez…
Mon auteur, je commence à bien le connaitre, n’est-ce pas… Eh bien, je crois bien qu’il se pourrait, s’il sentait quelque encouragement, quelques signes favorables… Je crois bien, je suis même certain qu’il pourrait bien me donner… Un petit frère ou une petite soeur !
Gilles Do.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@ Boris Philips
Bel humour, merci !
Lorsque j'ai mis votre livre dans ma bibliothèque, vous m'avez écrit : " Je suis avide de critiques "... Que votre avidité, cher @Gilles Do, prenne patience : comme beaucoup d'intellectuels - ou réputés tels -, je suis assez lent !
Je suis pleinement en accord avec mon ami @Michel CANAL quant à l'implication que nous, auteurs, devons avoir envers nos lectrices et lecteurs.
Toutefois, le "persifleur érudit" que je prétends être va se permettre un certain nombre de bémols suivant les cas de figure.
Il y a les épiphénomènes drolatiques qui vont compter les virgules ou chercher la minuscule faute de concordance des temps ; voire même vous lancer au visage une carrière qui fut la vôtre comme si elle était une marque infamante... Là, vous devenez un "sinistre pion" ; un "ancien grognard de l'Education Nationale" ; "un vieil auteur/enseignant qui ne sait plus quoi faire de sa vielle plume décadente et sans fleurs ni objectif"... Un seul traitement pour ces "trolls" dans vos réponses : l'ironie !
J'ai le souvenir d'un lecteur de "Galerie de portraits..." qui me reprochait d'avoir - dans les dialogues - "surjoué" la façon de s'exprimer du rejeton du narrateur, au point de rendre le personnage "peu crédible"... je n'ai pu que lui rétorquer - je cite de mémoire - " Le personnage du fils n'a rien d'outré : mes fils parlent (et raisonnent) réellement ainsi... On voit bien que vous n'avez pas d'enfant à l'âge de l'adolescence... Bon courage pour la suite !".
Cessons là une énumération qui, bien qu'amusante, pourrait s'avérer fastidieuse...
Puis, il y a la "vraie lectrice" ou le "vrai lecteur", celui que l'on va choyer - généralement une consœur ou un confrère -. Vous ne trouverez dans son regard sur vos lignes que des arguments constructifs ; surtout un besoin identique au vôtre : être reconnu par ses pairs ! Celui-là, prenez le temps de le lire et de dialoguer avec lui ; il ne peut en sortir que du positif dans l'art de chacun...
Laisser des extraits ou des ouvrages complets en "lecture gratuite" pourrait sembler une porte ouverte au "pillage"... Et alors ? Si certains n'ont pas assez d'inspiration de leur propre fait, qu'ils viennent donc se servir chez nous ; nous n'en sortirons que magnifiés !
Lecteur assidu, il m'arrive de tomber, rarement il est vrai, dans les pages de ce site sur des "témoignages" empreints d'un certain "misérabilisme" ainsi que de "sensationnalisme"... Dans ma manière de percevoir mBS, ces écrits qui ne font que camoufler des "opérations commerciales" relayées par les "réseaux sociaux", n'ont guère leur place dans nos colonnes... Lorsque je m'en ouvre aux auteurs - à mots feutrés -, je rencontre une belle "levée de boucliers" qui, d'ailleurs, m'importe peu... N'ayez jamais crainte d'exprimer ce que vous pensez, à partir du moment où vous argumentez vos dire !
Amicalement et avec humour.
Boris.
@ Gilles Do
Bonjour, puis-je avoir ce livre : https://www.monbestseller.com/book/8354/viewer en version pdf ?
Merci
@ Jean Max Thuille
De toutes façons, j'ai bien l'impression qu'aller à la ligne ne vous plait guère. J'ai adoré votre façon d'écrire ! Vous êtes, en plus, un marin... Alors j'ose : https://www.monbestseller.com/book/8354/viewer
Le livre parle de son auteur ... En ce qui me concerne j’ai créé un site web avec mon propre code et je voudrais faire ici quelques remarques : 1 Les conditions économiques faites aux auteurs sont celles du marché. Quelque chose comme un poulailler libre pour des renards dont les dents rayent le plancher. La forme du livre n’a pas changé, uniquement son mode de distribution. 2 Les possibilités de création, mise en page, illustration, impression ... permettent d’envisager l’autoédition. 3 Les possibilités de création dns le domaine littéraire sont accrues. Cela ne signifie pas que la qualité des écrits se trouve améliorée. Il y a une défiance à l’égard de l’écrit numérique liée à la culture sms 4 Les auteurs commencent tout juste (pour la plupart) à ne plus avoir peur du clavier. Il leur reste à découvrir la tablette. En ce qui concerne la création de pages web ils sont tous résolument ignorants. 5 Les journaux ont maintenant intégré les possibilités du net comme outil d’information. « Le parisien » fait du bon boulot. La création littéraire se défie de l’image. « Si j’écris un roman je veux que le lecteur se fasse son film, sinon ce n’est pas un roman » 6 Ne pas savoir n‘a jamais été un signe distinctif de culture. Beaucoup d’auteurs ou de prétendants à la caste ont longtemps affirmé leur inaptitude au maniement de la souris comme la marque d’une pensée capable de s’abstraire du matériel. Bullshit ! 7 Il est temps pour les auteurs de mettre les mains dans le cambouis et de s’intéresser aux 2 plus de la création numérique : le lien hypertexte et l’image. Sachant qu‘il y a des gens qui travaillent pour eux et que le cambouis évolue lui aussi : il est plus propre. 8 Qui m’aime me suive. Si vous voulez me faire plaisir vous pouvez faire un like sur ma page grainsalt. Comme je n’ai pas trouvé comment passer à la ligne sans envoyer mon post, il n’y a pas de passage à la ligne.
@jbtanpi
Il y a bien longtemps que j'ai jeté ma dernière télé ! Je m'en vais découvrir vos écrits.
Pourquoi ai-je cette impression que c'est de moi et de mon écrit, qu'il s'agit? Vraiment je suis seul dans ce monde avec une œuvre dont je pensais unique. Pitié qui peux m'aider à finir avec cette vie trop pénible? Mille pleures
@Gilles Do. Pauvre petit livre perdu ! Comme il aimerait pouvoir trouver sur sa route des gens qui l'aiment et à qui il pourrait apporter quelque chose ! Un message de détresse. Un paysage nouveau. Un brin d'espoir. Une occasion de rigoler. La fraternité de quelqu'un qui écrit lui aussi en espérant être lu, mais qui lit rarement et commente encore moins.
Alors, c'est promis, je lirai "el nino ivre" et je le commenterai... mais ne soyez pas trop pressé !
Et, au lieu de regarder des c...hoses à la télé le soir, affalé dans le canapé, je lirai les livres rangés dans ma bibliothèque mBS ! Aïe ! il y en a déjà trois !
Bien amicalement.
jbtanpi
@Gilles do, oui en effet, mais pour actionner les étoiles il faut le faire suivre d'un commentaire en général, après c'est sûr qu'on n'est pas obligé mais c'est mieux. Le "like" permettrait juste un clic pour les personnes désirant juste participer à une appréciation. Après ce n'est juste qu'une idée, à voir si cela plairait à tout le monde et surtout à l'équipe MonBestSeller. Bonne soirée. Cristina
@Christina Leg
Le principe du "like" me semble une excellente idée... Même s'il y a déjà le système d'étoiles, que les gens n'utilisent pas beaucoup non plus.
Bonjour @Gilles Do, merci de nous avoir livré ce que nos livres n'osent dire :-) C'est une jolie déclaration et interprètation d'un livre pour son auteur et je considère la chose bien réelle. Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de Michel Canal, il faut s'intéresser et s'impliquer de nous-même au site pour participer à la communication, à la vie du site, être solidaire entres auteurs. Cependant, par manque de temps, nous ne pouvons pas toujours lire toutes les parutions, et l'avis des lecteurs est aussi important par sa vision extérieure. Pour ma part, je commente seulement lorsque j'aime... j'estime que si je n'ai pas aimé, d'autres peuvent apprécier : les goûts et les couleurs n'ont pas toujours les mêmes saveurs. Ne prenez pas cette confession pour votre livre, actuellement le temps me manque mais dès que je le pourrai, je ne manquerai pas de vous lire. Peut être faudrait il instaurer un système de "J'aime" comme sur Facebook où le lecteur pourrait cliqué s'il a apprécié : cela permettrait aux personnes timides de donner leur appréciation et en même temps pour nous, auteurs, de savoir si notre livre a plu... Amicalement. Cristina
@ Michel Canal
Merci de ce long commentaire que je vais relire plusieurs fois !
@Gilles Do, j'ai beaucoup aimé votre manière de vous exprimer en faisant parler "le livre". C'est bien dit, et tout est exact. Tous les auteurs, hormis ceux qui plafonnent dans les 10 premières places au classement mBS, parfois depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois (un mystère pour ma pensée cartésienne !), éprouvent ce que votre livre exprime.
Si l'on en croit les statistiques de mBS sur le nombre de lectures par mois (120 000 si j'ai bien compris, ce qui en fait 4 000 / jour), les quelque 2 900 ouvrages publiés ont potentiellement la probabilité d'un lecteur au moins pouvant venir en reconnaissance, feuilleter les premières pages, l'entrer peut-être en bibliothèque.
Mais à ce stade, ce n'est pas encore gagné pour l'auteur. Combien de ceux qui ont entré l'ouvrage en bibliothèque, qui l'auront ou non lu intégralement, laisseront un commentaire ?
Je vais vous faire une confidence (qui vaut conseil à suivre) : par courtoisie, je gratifie chaque lecteur qui entre un de mes livres dans sa bibliothèque d'un commentaire "Merci @X ou Y ou Z, d'avoir mis (...) en lecture. Un avis de lecteur(trice) non auteur(e) me serait très précieux. N'hésitez pas à nouer un dialogue avec moi, soit par un commentaire sur cette page, soit en aparté par la messagerie (Voir son profil>Envoyez-moi un message). Avec toute ma sympathie. Bonne lecture."... Difficile de faire mieux, ne croyez-vous pas ? Je laisse ce commentaire un mois. Et cependant, malgré cette prévention, peu laissent un avis, fût-il laconique. Pourtant, je pense pouvoir me satisfaire de m'être publié il y aura bientôt 3 ans et d'être encore en situation "visible" dans le TOP 100 au classement mBS, alors que je devrais me trouver dans les limbes de la zone grise ou noire, là ou les lecteurs ne vont que par par le plus grand des hasards.
Ici, un rappel s'impose. Cher confrère, je renvoie chacun et chacune d'entre nous, auteurs publiés, aux 5 conseils développés par mBS pour "profiter pleinement de la solidarité sur mBS" énumérés au bas de votre appel sous le titre "Vous serez aussi intéressé par :"
Force est de constater que les commentaires émanent essentiellement des autres auteurs. Or certains auteurs, faut-il le déplorer, c'est vérifiable sur leur profil, ne font aucun effort pour aller vers les autres. Les mêmes, d'ailleurs, ne s'intéressent pas davantage aux tribunes, billets et articles publiés à la rubrique "Actualités".
Publier et être lu demande donc un minimum d'effort, de participation à la vie de la communauté pour l'auteur.
Je vous avouerai que désormais, l'expérience aidant, je suis assez vigilant pour vérifier quelle est son implication avant de m'intéresser à un auteur.
Merci pour cet article.
@ Jo Galetas
Intéressante réflexion. Faut-il imaginer un futur proche dans lequel il y aurait plus d'auteurs que de lecteurs ? Pas impossible, l'époque est aux "makers", non ? La littérature, me semble-t-il, est en train de perdre son statut (souvent un peu artificiel) d'Art Majeur au profit d'une pratique accessible à tous ceux, nombreux, qui savent écrire. " The times, they are a-changin'", comme disait Bob Dylan, promu prix Nobel de littérature...
Bonjour,
Peut-être y a-t-il "trop" d'auteurs et pas assez de "lecteurs" sur MBS.
J'avoue que moi-même, faisant partie du premier groupe, je ne peux me résoudre à émettre des critiques, remarques ou encouragements tant j'aurais peur de me prendre en modèle pour juger le travail des autres.
Oui, je crois que cette communauté manque de lecteurs purs. Mais, ça viendra... :-)
@ l'équipe MBS
"Le salaire de l'auteur", le titre est de vous, excellent, bravo !
@ Gene MacBreth
Le livre en question vous remercie en rougissant !
@lamish
Merci inifiniment, Michèle. Peut-être que trop de gens écrivent des choses bien, ou que le livre tel que nous l'avons connu, ce bel objet de papier, est en train de mourir à petit feu ?