Alors ça c’est un cadeau, Noël avant l’heure. Vous l’avez envoyé à M. Blanquer qu’il le remette à tous ces parents confinés avec leurs enfants (ou qui vont l’être de nouveau) ? Et moi qui suis sans cesse à la recherche de petits livres pour mes petits, vous me gâtez et je vous mets en 1ère ligne dans ma bibliothèque. Merci pour ce généreux partage.

Je ne suis pas votre cible à beaucoup de décennies près, c’est vrai que ce genre ado n’a sans doute pas de rubrique appropriée ici. A mon avis, votre livre serait mieux en roman. Cela étant dit, je me suis prise au jeu de rentrer dans une histoire qui ne me concernait pas du tout. Et j’ai bien aimé, pas tout, loin de là, mais j’ai aimé comment vous gériez l’évolution de votre récit, celle de vos personnages, comment vous vous étiez affranchi de trop de conventions de ces âges là. Comme apparemment, vous avez dépassé les 17 ans, je serais curieuse de vous lire dans un autre genre, car vous avez l’écriture fluide et simple.

Comme toute bio, c’est évidemment à la fois très intime et en même temps un petit morceau d’histoire ce que vous racontez. Une histoire loin des miennes, est-ce pour cela que je ne me suis pas sentie « intégrée » ? Je ne pense pas bien sûr, autrement je ne lirais pas de bios. C’est sans doute car il manque un petit peu de roman à ce récit, la petite touche littéraire qui fait que même si c’est loin de votre propre histoire, vous vous l’appropriez. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti, tout du long de ce parcours à la fois assez incroyable et en même temps que tant ont eu. Merci de ce partage.

C’est charmant, est-ce le ton un peu enfantin, naïf, avec ces phrases courtes sujet verbe complément auxquelles on n’est plus habitué ? est-ce simplement le sujet avec ce Papa unique et … charmant ? Il y a une petite magie dans votre histoire, notamment portée par cet optimisme constant au fil des pages, quels que soient les aventures traversées. Merci pour ce partage.

Lire l’histoire des autres, c’est lire un roman avec une certaine distance, celle de ne pouvoir se l’approprier, d’être spectateur des mots. J’aime cette lecture de la mémoire, comme j’aime lire des histoires aux petits. Il y a cette notion de passage. Au delà de la nécessité à écrire, à laisser filer, c’est aussi cette mémoire transmise pour les générations d’après. Et c’est précieux.