Sous le charbon, la neige.

@Séverine Chabrol. J'ai lu avec attention votre livre et avec intérêt car j'ai travaillé dans la région que vous décrivez. Des souvenirs sont revenus à la surface... Ah! le Gambrinus: c'était ma '' cantine''... Je vous invite à découvrir mes propres livres. A bientôt j'espère.

Bonjour @Pascal.S,
merci d'avoir pris le temps de me lire et de commenter. Il est vrai que le ton est triste, un peu involontairement. Cependant, la plupart des personnages sont inspirés de personnes que j'ai réellement croisées sur Alès et ses environs. C'est la vie réelle dans ses petites villes déclassées par le monde moderne et qui tentent de survivre non sans quelques succès quand même. La solitude est je pense le fléau de notre époque. On est de plus en plus connecté mais de plus en plus seul même au cœur d'une ville. Je suis pourtant d'une nature joyeuse et optimiste mais visiblement pas dupe ou alors j'ai trop lu Houellebecq, il m'a contaminée! Au plaisir de discuter encore avec vous, Séverine.

Un texte à la fois profond, riche, plutôt bien écrit et triste car le ton qui est y adopté est pessimiste même si celui-ci est parfois malheureusement réaliste. Il est beaucoup question de solitude dans votre récit… il est vrai que dans notre société contemporaine, j’ai le sentiment que beaucoup de gens se retrouvent seuls comme le serveur du bar du province qui dans votre récit, après une journée fatigante et qui ressemble terriblement aux autres, rentre chez lui dans son studio et a comme seul interlocuteur son frigidaire.

Merci @nausicaa!

sympa et original. Je connais bien Alès et le Gambrinus!