Quand on se focalise sérieusement sur la malchance d’être, on ne la voit plus comme le fruit d’un gigantesque hasard, mais plutôt comme le résultat d’une suite logique, une probabilité parmi d’autres. On se considère alors soi-même comme un produit banalement unique, d’une triviale originalité, une singularité ordinaire.
(Le troisième volet de la trilogie "Le nécronologue")
Ce livre est noté par
Dans mon roman, D.E.X, la question du libre arbitre joue un rôle crucial. Je pense qu´avec le transhumanisme, la question se fera de moins en moins abstraite.
@Eric Brambilla
Yep, c'est bien dommage. D'ailleurs, cela me fait penser que je voulais regarder si je ne pouvais pas partager mes bouquins gratuitement ailleurs…
En revanche tu peux quand même consulter mes 3 bouquins sur mon blog en pdf.(https://josselynpagliarini.blogspot.com/)
Comme le reste du livre, le "long" texte sur le libre arbitre (page 35) qui t'intéresse reste à peaufiner… En gros, j'ai pris un texte qu'on trouve sur un site de philo et sur wikipedia, et je m'en amuse avec toute la méchanceté dont je suis capable car je le trouve complètement débile.
En conclusion, j'explique que le libre arbitre, c’est la définition du Robert, et pas grand-chose d’autre, surtout pas tous les délires auxquels on nous habitue…
"Ainsi la notion de “libre arbitre” souffre-t-elle de la même pathologie que la notion de “liberté” : quand on en parle, on ne sait pas vraiment de quoi on parle, si ce n’est de son contraire (respectivement, soit de la contrainte, soit de l’enfermement.) Rien de vraiment “nouveau” finalement avec ces concepts de “liberté” et de “libre arbitre”, juste des antonymes partis en vrilles, dont on a oublié le sens premier, égarés, possédés par des démons débiles, prêts à creuser au fin fond de l’insanité, de l’hallucination collective qui n’aboutit nulle part, qui n’a aucune raison d’être, dont on devrait se foutre royalement, mais dont on nous fait passer les délires à leurs propos pour des raisonnements utiles et rationnels. )."
La lecture de ce livre est désactivée. Quel dommage!
Cette fois-ci, c'est du sérieux : enfin, ça ne ressemble plus à un brouillon et je suis très très proche d'une version "définitive" (sachant que le concept de ce 3e bouquin est particulier : il n'est pas censé avoir de fin. Pour l'instant, il est en 2 parties, mais en théorie, il pourrait il y en avoir d'autres, autant que je le souhaite.)
@Pascal.S On est bien d'accord que je ne suis pas Cioran ? Juste un émule.
Tant que ce livre n'est pas terminé, il est toujours vivant, il évolue.