Ne rien dire

189 pages de Tiphaine RIGAL
Ne rien dire Tiphaine RIGAL
Synopsis

De 1914 à 1984, la vie d'une famille qui s'adapte mais n'oublie jamais les épisodes vécus par les générations précédentes. D'abord, la grand-mère, qui marquera son siècle et déterminera les choix de ses filles mais aussi de ses fils. Ne rien dire, par prudence, par décence, par malice ou par calcul, à tort ou à raison, là est la question

Publié le 27 Septembre 2019

Les statistiques du livre

  4592 Classement
  20 Lectures 30 jours
  1976 Lectures totales
  +53 Progression
  61 Téléchargement
  1 Bibliothèque
 

Ce livre est noté par

3 notes
Pour répondre à un membre, précédez d'un @ son nom d'utilisateur , et il sera prévenu de votre réponse !
2.4
188 pages pour... "ne rien dire", vraiment ? L'auteur raconte, dans un style serré comme un coup de poing, phrases sans verbe, dialogues hachés, notations brèves, ce qui pourrait être une saga en plusieurs volumes. L'apprentissage de l'émancipation féminine au sein d'une famille où les relations mère-fille sont vécues sur le mode de la compétition, sur fond de conflits historiques entre 1914 et 1994. Mais si on s'explique par endroits ces tensions, l'expression de la souffrance est sans cesse muselée, retenue. "Never explain, never complain" : la célèbre maxime de Disraeli a fait des ravages hier, mais n'a plus cours aujourd'hui ! Il manque un livre-cri, qui viderait l'abcès et apporterait enfin la liberté et la paix intérieur. Prochain opus ?
Publié le 07 Décembre 2019
2.4
Il ya quelquechose d'interessant dans votre synopsis, vous parlez de tradition d'écrire. Si l'époque que vous retracez avec détails est passionnante parce que visiblement transmise et racontée , si la cohérence du récit est intéressante au niveau documentaire (Choisir entre la mère et l'enfant...), on a parfois peine à entrer affectivement dans les personnages, comme si vous les décriviez presque de manière historique avec respect mais avec distance.
Publié le 13 Octobre 2019
2.4
C‘est de la mitraillette ce rythme que vous imposez à votre lecteur. Ça fonce. On n’est pas habitué aux phrases sans verbes ; ça demande adaptation. Et au bout de quelques pages, je suis rentrée peu à peu dans votre tempo, tout en me forçant un peu j’avoue, car j’ai aimé cette saga d’un siècle. C’est la guerre, il y a une logique à ce temps heurté (au début en tout cas). Mais je crois que j’aurais quand même été plus à l’aise avec un style moins heurté, moins agressif disons, même si les différentes facettes du sujet s’y prête. Cela dit, je pense que la forme peu conventionnelle participe à faire perdre ses repères. Peut-être devriez-vous adopter une mise en page plus adaptée à la lecture sur ordinateur, plus d’interlignes, plus grandes marges, dialogues, etc. ça faciliterait la lecture je trouve. Bravo et merci en tout cas pour cette belle histoire qui mélange la grande et les petites successives de cette famille aux multiples rebondissements. Never explain never complain. C’est très riche et varié.
Publié le 10 Octobre 2019