Bonjour,
J'ai commencé la lecture de votre recueil. Je suis de l'avis d'Alexandre Majorczyk concernant la structure. Je suis aussi très attaché aux contraintes qu'impose un poème. Cela dit, qu'importe. Vos textes, puisqu'ils en sont, me font du bien. J'y retrouve de la poésie, de la beauté dans les tournures de phrases, les jeux de mots. Les descriptions sont pleines d'émotion. J'aime bien Jour contre jour. Je referme bien des livres plus vite que je ne les ai ouverts car je suis difficile. Mais le vôtre, je le lirai jusqu'à la fin.
Bonjour,
J'ai lu votre recueil il y a quelques semaines de cela. Pour moi, il s'agit plus de textes poétiques - pour la plupart d'entre eux - que réellement de poèmes.
C’est mon avis personnel donc il est complètement subjectif et je suis désolé si cela paraît un peu trop orthodoxe : j’adore la poésie et pour moi, elle se définit par trois caractéristiques complémentaires :
- La scansion, la versification qui donne un rythme, un tempo, au poème et qui fait de la poésie un art oral.
- Les figures de style qui utilisées à bon escient créent des images, apportent une interprétation différente, une épiphanie parfois et subliment un poème.
- Les rimes , même si elles ne sont pas obligatoires – j’appuie ici sur le fait qu’elles ne sont pas obligatoires - , qui peuvent apporter beaucoup de musicalité à un poème.
La caractéristique principale qu’il m’a manquée dans vos textes est la première.
Certains vers s’étirent sur deux voire trois lignes, ce qui en fait des phrases, parfois très longues. Cela a deux inconvénients :
- La longueur de la phrase engendre le fait que le lecteur peut « perdre le fil », en particulier lorsque certains textes sont très hermétiques et compréhensibles presque uniquement par l’auteur lui-même.
- Ce n’est plus tout à fait un vers.
En contrepartie, j’ai réellement apprécié certains textes qui m’ont procuré de belles émotions : « Le ponton », « Panthéon » , « Que ma croix demeure ! » - en cette période, ça m’a touché – , « La Pin-up chinoise » très visuel, « Le chat noir et la chambre aux papillons » vraiment nostalgique.
Le titre du texte « Le valet de pique » est mal choisi d’après moi (encore une fois c’est subjectif). En tout cas je m’attendais à autre chose (lié à un jeu de carte ?).
Quelques coquilles sur la deuxième moitié du recueil m’ont embêté. En général, je passe dessus, car moi-même j’en fait des erreurs, ça arrive à tout le monde - .
Cependant lorsque je vois deux fois la même erreur (j’ai lu deux fois « touts » au lieu de « tous » au pluriel), je ne peux que vous conseiller de faire relire votre recueil par une tierce personne, pour éviter celles-ci.
En tout cas, je n’ai pas tenu compte de cela pour mon évaluation.
Je n’ai pas envie de rester sur cette note négative, donc oui, il y a de la poésie dans beaucoup de vos textes et c’est tout ce qu’il y a à retenir.
Amicalement, Alexandre.
Super plateforme, je renoue avec des genres oubliés depuis longtemps ici la poésie
Jolis mots jolis plumes et hop dans la biblio pour une lecture intermittente comme vos voyages
Effectivement la multiplicité des récits est en accord avec les images que je peins, ne refaisant jamais les même tableaux.
J'instruis ainsi ma curiosité et nourris mon imaginaire à l'infini.
votre lecture va dans ce sens et je vous en remercie.
Quoi qu’ils évoquent, que ce soit un objet, un souvenir, une odeur, une lumière, j’ai toujours pensé que derrière les poèmes se cachait une femme ou un homme. Vous n’êtes pas comme Edward Hopper qui peignait toujours sa femme. Vos courts récits sont multiples, hétérogènes, et évoquent peut-être autant de moments que de personnes. Mais c’est sans doute aussi leur capacité à amener le lecteur que je suis dans ses propres souvenirs, ses propres rêves, autant de vies. C’est ça le talent des mots.
C’est très beau. Vous êtes peintre, ça se lit, il y a un regard sur vos mots, une justesse des images, une sobriété apaisante. Hors du temps, hors des vagues d’angoisse qui nous submergent. Une parenthèse, comme une antidote. Merci pour ce partage.
Je réécris mon message que je pensais vous avoir adressé.
Merci beaucoup pour votre commentaire.
Votre appréciation et votre regard que vous portez sur mes textes me touchent. Je suis heureux d’avoir pu vous faire partager quelques unes de mes émotions.
Il est rare que la poésie soit très gaie, et vous ne faites pas exception. Mais c’est beau. Il y a beaucoup de lenteur, de langueur, dans vos mots. Comme si vous demandiez à votre lecteur de prendre son temps à découvrir vos scènes. D’imaginer celle qui se cache derrière vos mots. Brune ? Blonde ? Femme ? Amante ? Fatale ? D'une vie ? D'une parenthèse ? D’imaginer si vos mots répondent à celles à qui l’on pense en vous lisant. Un voyage à travers le temps en quelque sorte… Merci pour ces rêveries.
Sans jeux de mots, il y a beaucoup de vague à l’âme dans vos vagues. Et de la nostalgie. Ma grand-mère disait du spleen. Comme pour tous les vers je trouve, il fait prendre le temps de rentrer dans votre musique, de rentrer dans vos mots touche par touche. Et alors parfois on flotte et on se laisse bercer. Certains sont très hermétiques pour moi, un peu trop travaillés peut-être, d’autres plus visuels, plus accessibles, un peu comme un album qu’on aime revoir.
Ce livre est noté par
Bonjour,
J'ai commencé la lecture de votre recueil. Je suis de l'avis d'Alexandre Majorczyk concernant la structure. Je suis aussi très attaché aux contraintes qu'impose un poème. Cela dit, qu'importe. Vos textes, puisqu'ils en sont, me font du bien. J'y retrouve de la poésie, de la beauté dans les tournures de phrases, les jeux de mots. Les descriptions sont pleines d'émotion. J'aime bien Jour contre jour. Je referme bien des livres plus vite que je ne les ai ouverts car je suis difficile. Mais le vôtre, je le lirai jusqu'à la fin.
@Lila L
merci d'avoir lu dans ces textes les images que je tente d'évoquer avec mes mots, ceux que je choisis pour leurs couleurs et leur infinie richesse.
@Jean Jac
Effectivement la multiplicité des récits est en accord avec les images que je peins, ne refaisant jamais les même tableaux.
J'instruis ainsi ma curiosité et nourris mon imaginaire à l'infini.
votre lecture va dans ce sens et je vous en remercie.
Quoi qu’ils évoquent, que ce soit un objet, un souvenir, une odeur, une lumière, j’ai toujours pensé que derrière les poèmes se cachait une femme ou un homme. Vous n’êtes pas comme Edward Hopper qui peignait toujours sa femme. Vos courts récits sont multiples, hétérogènes, et évoquent peut-être autant de moments que de personnes. Mais c’est sans doute aussi leur capacité à amener le lecteur que je suis dans ses propres souvenirs, ses propres rêves, autant de vies. C’est ça le talent des mots.
C’est très beau. Vous êtes peintre, ça se lit, il y a un regard sur vos mots, une justesse des images, une sobriété apaisante. Hors du temps, hors des vagues d’angoisse qui nous submergent. Une parenthèse, comme une antidote. Merci pour ce partage.
@Palamède
Merci beaucoup et suis heureux que ces écrits vous mènent à la rêverie .
@Gaby Chantrie
Je réécris mon message que je pensais vous avoir adressé.
Merci beaucoup pour votre commentaire.
Votre appréciation et votre regard que vous portez sur mes textes me touchent. Je suis heureux d’avoir pu vous faire partager quelques unes de mes émotions.
Il est rare que la poésie soit très gaie, et vous ne faites pas exception. Mais c’est beau. Il y a beaucoup de lenteur, de langueur, dans vos mots. Comme si vous demandiez à votre lecteur de prendre son temps à découvrir vos scènes. D’imaginer celle qui se cache derrière vos mots. Brune ? Blonde ? Femme ? Amante ? Fatale ? D'une vie ? D'une parenthèse ? D’imaginer si vos mots répondent à celles à qui l’on pense en vous lisant. Un voyage à travers le temps en quelque sorte… Merci pour ces rêveries.
@jean-c29300
merci beaucoup