On m'a toujours considéré comme un élément extérieur à la société, une sorte de corps étranger au système, une force libre -ou un poids mort- totalement inutilisable, un rouage isolé n’entrant dans aucune structure.
Ce qui est parfaitement vrai.
Je suis une peau de banane sociale.
Ce livre est noté par
@gerard lamarque,
Je n'ai rien inventé, je ne fais que constater les choses et observer les hommes, en mettant la plume là où ça fait mal. Mais aussi là où ça fait du bien, si vous lisez encore beaucoup plus loin, beaucoup plus haut... Je ne suis nullement un pessimiste déprimé, bien au contraire ! Si parfois je châtie si férocement les uns et les autres, c'est parce que j'aime le monde et les hommes qui le peuplent, sincèrement. Et que je veux le meilleur pour le monde et les hommes, non le pire. Si mes crocs sont si acérés, c'est pour mieux déchiqueter les mensonges de notre société et les remplacer par la vérité. Aussi dure soit-elle. C'est la joie et l'optimisme qui m'animent. Ce n'est pas de ma faute si le monde est tel qu'il est. Souvent on me croit méchant, mauvais sous prétexte que je relate le réel... Tout au contraire je suis là non pour stérilement chanter la laideur, l'échec, la tristesse, mais pour faire changer les points de vues, mettre de la lumière là où l'ombre règne, bref pour, dans les rires grinçants ou les larmes d'émotion, élever les esprits.
Mis à part votre vocabulaire littéraire qui suscite l'admiration de vos lecteurs ,,il faut lire bien plus que cela. Votre écrit est sans doute le reflet d'une idéologie actuelle que l'on veut modelée avec ses déchets comme dans toutes productions industrielles.
Un texte satyrique qui surfe sur des situations et des histoires d'une poésie déglinguée , amère d'une triste réalité. Un regard sur un monde qui se délecte de ses absurdités et cache sa misère. Un constat de vérités ou la majorité des gens sont aveugles .Un cri d'alarme d'une société qui se veut évolutive et meilleure en surface mais qui s'écaille et montre son vrai visage. Une belle description de cette société d'une carapace qu'elle veut nous faire porter. Une réalité qui ne jure que par la voie économique et qui s'effondrera par elle même faute de ne pas avoir pris en compte ce qu'est l'humain.
@Yvan Ollive,
Peut-être êtes-vous à moitié ironique mais moi je suis très premier degré dans la plupart de mes textes. Mes contradicteurs sont également premier degré dés lors qu'il s'agit de défendre les droits prétendument bafoués de la femme qui consistent à la faire turbiner au bureau ou à l'usine, et même à faire museler son homme (castré socialement bien entendu) au même titre que son chien... Bref, leur outrance est acceptée, reconnue et passe pour une norme louable. Ma réaction est simplement à la mesure de ces aberrations. Oui ce que j'écris, ce que je défends est comique parce que la réalité est triste. Je suis à prendre au premier degré pour 90 pour 100 de mes textes. Certains, comme vous, douterons de ma sincérité. Et pourtant, je me suis présenté à travers ces écrits tel que je suis en réalité, en sincérité et en vérité. Merci pour votre joyeux commentaire.
@ Raphaël Zacharie de IZARRA
Alors là bravo !! Mais ce que j’ai ri !! Si c’est une caricature, elle est géniale, si c’est de la provoc c’est très bon. Ce que vous écrivez est si snob que cela en devient comique. Tout y passe, les fêtes populaires, les poissonnières, la société de consommation, les foules manipulées, les fiottes. Et vos écrits au-dessus. Extra !!
Au nom de tous les minables, je vous remercie pour ce partage qui vient enfin éclairer notre lanterne depuis si longtemps éteinte. Je ne met pas d'étoiles car j'imagine que votre plume est au-dessus des avis de la masse.
Ceci dit, je ne connais pas d’aigles qui se passionnent pour des endives.
@lamish;
Précisément, c'est bien après avoir lu "Une saison en enfer" que j'avais jeté cette tomate pourrie dans la tronche de Rimbaud... Je peux certes me tromper, manquer de sens littéraire ou n'être qu'un coeur rigide et un incorrigible égocentrique mais au moins on ne m'accusera pas de manquer de sincérité sur ce point.
Je vous fais ici la même réponse écrite à ma première lectrice-critique : c'est une sélection de textes faite par mon éditeur et ce choix rassemble beaucoup de textes explosifs, parmi d'autres. Ma production compte également des centaines de textes aux saveurs plus sucrées, qui n'ont pas été joints à ces pages. Ce qui aurait pu former un dosage plus harmonieux, au lieu de cette tempête tonitruante. D'où cette impression que je ne suis que vinaigre et vitriol, ce qui est faux.
Merci pour cette critique, toujours bénéfique à entendre.
@RodrigueHatu,
Ha ! Ha ! Ha ! Rassurez-vous, je suis comme tout le monde : abordable et au même niveau que les pâquerettes sur le plancher des vaches. Il est vrai que je ne suis pas très humble car l'humilité est difficilement conciliable avec mon tempérament... lunaire.
Peut-être n'est-ce pas la préface qui est trop belle pour moi mais l'inverse : je suis tellement éclatant qu'aucune préface ne saurait rendre cet éclat en quelques lignes.
Merci en tout cas d'avoir daigné -et osé- écrire, à vos risques et périls, cette petite critique.
Il est vrai qu’une fois avalé le plat servi par votre éditeur, on risque l’étouffement. Comme dirait l’autre… n’en jetez plus. Mais ce que j’écris là est tellement trivial. Sauf qu’on n’ose plus vous aborder, on arrive sur la pointe des pieds, et pour approcher un génie, il faut autant d’humilité que d’audace. Moralité, vous devriez je pense ôter cette préface trop belle pour être aussi réelle. On pourrait alors déguster vos endives réhabilitées, cracher avec vous sur Ch Angot sans l’avoir lue, mater la russe, rêver de la teutonne, s’insurger contre votre désamour de Rimbaud, et vous déguster sans modération mais avec précaution... Car vous avez l’œil.
@LA MISS,
Ces textes sont une sélection partiale, effectuée par une tierce personne selon ses goûts personnels. Je reconnais volontiers le caractère tambourinesque de cette sélection. J'ai écrit des centaines d'autres textes bien plus caressants, plus duveteux, sauf qu'ils n'ont pas été rassemblés ici de manière à offrir un bouquet plus contrasté. J'admets qu'il aurait fallu présenter un dosage plus judicieux entre les roses et les ronces. Mais cherchez bien, il y a quelques écrits plus reposants, plus légers dans ce recueil d'enclumes...
Je vous remercie d'avoir pris la peine d'écrire cette critique utile.
Raphaël Zacharie de IZARRA