Pièce de théâtre satyrique sur l'année compliquée de l'apparition du Covid19 en Europe.
Pièce contemporaine mettant en exergue les différentes réactions des personnages face à l'inconnue.
@AudreyH
Cela me donne envie de voir cette pièce en vrai. J'admire la prise de risque: parler d'un sujet encore si à fleur de peau pour nombre d'entre nous tout en conservant le recul nécessaire et cela gràce à la distribution , que je trouve judicieuse, des rôles.
Pouviez vous encore approfondir le sujet sans compromettre la dynamique sur scène ? Là est le dilème auquel fait souvent face l'auteur d'une pièce de théâtre.
Merci @Boris Phillips pour votre commentaire!
Je suis ravie d'avoir votre point de vue, au combien important à mes yeux !
Il me donne du baume au cœur pour continuer dans cette voix ;)
Encore un grand merci!
Amicalement,Audrey
Votre pièce, @AudreyH, m'a transporté tant on y trouve tous les tenants et aboutissants d'une société en devenir : peurs, questionnements, complotisme, espoirs...
Le fait que vous ayez composé en fonction des acteurs potentiels donne une plus-value à votre texte !
Je n'ai, à aucun moment, eu l'impression que vos personnages "parlaient d'une seule voix" tant la diversité de leurs émotions - comme de leurs vécus - est rendue dans des dialogues d'une extrême sensibilité.
Lorsque je me suis essayé au théâtre pour la première fois avec "Elle voulait que j'écrive sur elle", mes didascalies me furent reprochées... comme vous, j'avais déjà une "mise en scène " en tête.
Au plaisir de vous lire à nouveau... et, pourquoi pas d'assister au spectacle ?
Cordialement et avec humour.
Philippe.
Merci pour votre lecture.
Votre propos est très intéressant et m'interpelle.
La pièce a été écrite en fonction des comédiens d'une troupe déjà formée.
Chaque personnage a donc été imaginé avec d'ors et déjà un visage, une voix, une certaine diction, un trait de caractère... J'ai essayé justement d'attribuer à chacun un propos différent et une teinte significative.
Voulez vous dire que malgré tout, à la lecture, on a l'impression que les personnages ne parlent que d'une seule voix? Si tel est le cas, je vais donc fortement y réfléchir.
Merci @Gaby Chantrie pour ces nouveaux nœuds dans mon cerveau ;)
Audrey
Bon, ok, c’est fatigant à lire (comme souvent le théâtre, cf les classiques au lycée). Sur la forme, et sur le fond en fait, le problème je trouve, c’est que la parole des uns ou des autres est interchangeable. ALORS que justement, au théâtre, ce que dit Alceste ne pourrait être dit par Philinte ou quelqu’autre… Et le talent (le génie ?) des compositeurs de comédies musicales (Andrew Lloyd Webber par exemple) est d’avoir attribué un air, un arrangement à chacun de ses personnages. Ce qui fait qu’on ne les confond pas et qu’ils sont parfaitement identifiables. Après, le problème, c’est le discours, on en marre non ? Et surtout, on sait qu’ils se sont tous plantés. Et que donc peut-être, il était à peu près impossible de ne pas se planter, de ne pas mentir, de ne pas se contredire, de ne pas s’excuser, de ne pas… Mais sans doute la caricature passe t-elle sur la scène et moins sur le papier ???
Bonjour @Henri Castaing et merci pour votre commentaire !
Je recommande également votre point de vue de la "chose", qui met en scène des moments drôles de notre nouveau quotidien ;)
@AudreyH
Bien vu les approches différentes face à un problème qui nous oblige à repenser notre approche aux autres mais surtout à nous-même. Gérer notre rapport à la peur et notre lacheté, notre soumission face à l’asservissement !
L’humanité à choisi de ne plus vivre pour ne pas mourir ! Relique Sénèque et Montaigne...
Tout d'abord, merci vivement d'avoir pris le temps de revenir sur votre lecture, et d'avoir effectué deux fois le job!
Concernant les fautes d'orthographes, je peux vous dire que j'ai beaucoup appris, à la lecture des commentaires, sur la nécessité de la relecture! Merci :)
Cette pièce est destinée à être jouée par une troupe d'adolescents durement touchés par "la" Covid, et a donc pour principale vocation, la catharsis aristotélicienne si chère à mon cœur. En ce qui concerne sa mise en scène, elle n'est évidemment pas à lire, mais à créer...
Merci pour votre doux commentaire qui réchauffe et porte à la motivation des troupes ;)
Moi-même pourtant pointilleuse sur les fautes d'orthographes, je me rend compte à quel point il est difficile, dans un élan d'écriture où les mots s'enchaînent, et sortent de l'imaginaire avec autant de rapidité, d'écrire correctement sur le clavier... Souvent les idées vont trois fois plus vite que mes pauvres doigts et je n'arrive pas à tenir la cadence ! Et que dire du travail de relecture... C'est là-dessus donc que je dois progresser!
Merci d'avoir pris le temps. Avec toute mon amitié.
Audrey
Hier, en postant ma pièce pour la 1ère fois, j'avoue m'être laissé submerger par les émotions et j'ai préféré poster vite, sans me retourner, avant d'abandonner... Quitte à ne pas me relire...
J'ai corrigé, et reposté la pièce, grâce à vous :).
Merci pour ce moment de lecture drolatique. /// Je crois que le théâtre est le bon vecteur pour mettre en scène ce que la société subit depuis bientôt un an. Le théâtre avec son antique dimension cathartique... /// De plus, je trouve assez urgent de restituer la choralité au théâtre. De mon point de vue, elle ne fait pas merveille dans le roman, je dirais même qu'elle en affaiblit la trame. Du coup, je suis bien contente de voir passer une pièce de théâtre sur le thème du CoVide-Existentiel. /// Vous avez campé les personnages types, ceux dont on nous rebat les oreilles, mais qui, une fois sur scène réussissent encore à faire rigoler. /// Je rejoins mon collègue Kroussar : corrigez ou faites corriger (à la fin, c'est un festival de fautes "quand tout sera fini, je déménagerai -fini/i, et les temps au futur) /// En tout cas, merci, le théâtre est certainement une thérapie et la lecture de votre petite pièce un moment de réconfort.
Bien que le thème soit trop récurrent, j'ai eu envie de vous lire. Allez savoir pourquoi ? Je ne le regrette pas ! J'ai aimé vos personnages, surtout Camille, qui a tout compris et nous le fait savoir. J'ai apprécié la vision de Jodie, qui nous rappelle que tout ce qui se rapporte aux maladies et aux pires choses sont du sexe féminin: la tuberculose, la covid, la vérole, la peste, la pension alimentaire... Enfin, Aline, dont les obsessions sont très représentatives du vulgum pecus occidental.
Merci pour ce partage.
PS : avec quelques virgules en plus, la syntaxe serait plus agréable... et une petite chasse aux coquilles s'impose.
Publié le 22 Janvier 2021
AudreyH
Biographie
Passionnée très tôt par l'écriture, je me fais souvent réprimander au collège, par mes professeurs de Français, qui demandaient 3 ou 4...
Ce livre est noté par
@AudreyH
Cela me donne envie de voir cette pièce en vrai. J'admire la prise de risque: parler d'un sujet encore si à fleur de peau pour nombre d'entre nous tout en conservant le recul nécessaire et cela gràce à la distribution , que je trouve judicieuse, des rôles.
Pouviez vous encore approfondir le sujet sans compromettre la dynamique sur scène ? Là est le dilème auquel fait souvent face l'auteur d'une pièce de théâtre.
Merci @Boris Phillips pour votre commentaire!
Je suis ravie d'avoir votre point de vue, au combien important à mes yeux !
Il me donne du baume au cœur pour continuer dans cette voix ;)
Encore un grand merci!
Amicalement,Audrey
Votre pièce, @AudreyH, m'a transporté tant on y trouve tous les tenants et aboutissants d'une société en devenir : peurs, questionnements, complotisme, espoirs...
Le fait que vous ayez composé en fonction des acteurs potentiels donne une plus-value à votre texte !
Je n'ai, à aucun moment, eu l'impression que vos personnages "parlaient d'une seule voix" tant la diversité de leurs émotions - comme de leurs vécus - est rendue dans des dialogues d'une extrême sensibilité.
Lorsque je me suis essayé au théâtre pour la première fois avec "Elle voulait que j'écrive sur elle", mes didascalies me furent reprochées... comme vous, j'avais déjà une "mise en scène " en tête.
Au plaisir de vous lire à nouveau... et, pourquoi pas d'assister au spectacle ?
Cordialement et avec humour.
Philippe.
Bonsoir @Gaby Chantrie,
Merci pour votre lecture.
Votre propos est très intéressant et m'interpelle.
La pièce a été écrite en fonction des comédiens d'une troupe déjà formée.
Chaque personnage a donc été imaginé avec d'ors et déjà un visage, une voix, une certaine diction, un trait de caractère... J'ai essayé justement d'attribuer à chacun un propos différent et une teinte significative.
Voulez vous dire que malgré tout, à la lecture, on a l'impression que les personnages ne parlent que d'une seule voix? Si tel est le cas, je vais donc fortement y réfléchir.
Merci @Gaby Chantrie pour ces nouveaux nœuds dans mon cerveau ;)
Audrey
Bon, ok, c’est fatigant à lire (comme souvent le théâtre, cf les classiques au lycée). Sur la forme, et sur le fond en fait, le problème je trouve, c’est que la parole des uns ou des autres est interchangeable. ALORS que justement, au théâtre, ce que dit Alceste ne pourrait être dit par Philinte ou quelqu’autre… Et le talent (le génie ?) des compositeurs de comédies musicales (Andrew Lloyd Webber par exemple) est d’avoir attribué un air, un arrangement à chacun de ses personnages. Ce qui fait qu’on ne les confond pas et qu’ils sont parfaitement identifiables. Après, le problème, c’est le discours, on en marre non ? Et surtout, on sait qu’ils se sont tous plantés. Et que donc peut-être, il était à peu près impossible de ne pas se planter, de ne pas mentir, de ne pas se contredire, de ne pas s’excuser, de ne pas… Mais sans doute la caricature passe t-elle sur la scène et moins sur le papier ???
Bonjour @Henri Castaing et merci pour votre commentaire !
Je recommande également votre point de vue de la "chose", qui met en scène des moments drôles de notre nouveau quotidien ;)
@AudreyH
Bien vu les approches différentes face à un problème qui nous oblige à repenser notre approche aux autres mais surtout à nous-même. Gérer notre rapport à la peur et notre lacheté, notre soumission face à l’asservissement !
L’humanité à choisi de ne plus vivre pour ne pas mourir ! Relique Sénèque et Montaigne...
Bonjour @Suzie fong,
Tout d'abord, merci vivement d'avoir pris le temps de revenir sur votre lecture, et d'avoir effectué deux fois le job!
Concernant les fautes d'orthographes, je peux vous dire que j'ai beaucoup appris, à la lecture des commentaires, sur la nécessité de la relecture! Merci :)
Cette pièce est destinée à être jouée par une troupe d'adolescents durement touchés par "la" Covid, et a donc pour principale vocation, la catharsis aristotélicienne si chère à mon cœur. En ce qui concerne sa mise en scène, elle n'est évidemment pas à lire, mais à créer...
Bonne semaine Suzie,
Audrey
Bonjour chère @Lamish,
Merci pour votre doux commentaire qui réchauffe et porte à la motivation des troupes ;)
Moi-même pourtant pointilleuse sur les fautes d'orthographes, je me rend compte à quel point il est difficile, dans un élan d'écriture où les mots s'enchaînent, et sortent de l'imaginaire avec autant de rapidité, d'écrire correctement sur le clavier... Souvent les idées vont trois fois plus vite que mes pauvres doigts et je n'arrive pas à tenir la cadence ! Et que dire du travail de relecture... C'est là-dessus donc que je dois progresser!
Merci d'avoir pris le temps. Avec toute mon amitié.
Audrey
:-)))))
Chère @Catarina Viti, cher @Kroussar,
Merci pour vos commentaires et vos remarques!
Hier, en postant ma pièce pour la 1ère fois, j'avoue m'être laissé submerger par les émotions et j'ai préféré poster vite, sans me retourner, avant d'abandonner... Quitte à ne pas me relire...
J'ai corrigé, et reposté la pièce, grâce à vous :).
Merci beaucoup !
Audrey