D’un côté des soignants saturées par les tâches administratives. De l’autre des patients grabataires dont on ne sait quoi faire. Et au milieu un infirmier, Gabriel, qui ne comprend pas que l’on s’acharne à réaliser des examens qui n’ont pas de sens. Confronté à la souffrance de ses patients, il acquiert la certitude qu’il faut légaliser l’euthanasie mais n’ose pas partager sa conviction tant le sujet est tabou.
Dans ce microcosme hospitalier, il croit alors trouver une alliée avec l’un des médecins. C’est le début d’une histoire qui lui donne un sentiment d’impunité et l’incite à passer à l’acte.
Mais en faisant le geste de trop, il va basculer dans un monde qu’il ne connait pas. Ce qu’il va y découvrir est presque inconcevable mais cela suffira-t-il à ébranler ses certitudes ?
Ce livre est noté par
Merci @kyrielle pour votre avis !
Merci à vous @CharlotteB !
Chambre 111 n'est en effet pas un livre militant à tout prix en faveur de l'euthanasie. J'y aborde aussi le risque de dérives en poussant, grâce à la fiction, la réflexion sur ce sujet sensible jusqu'au bout.
Merci beaucoup @HuguesCayzac pour votre avis et votre lecture !
La description technique, médicale, à certains moments du récit permet d'ancrer la fiction dans la réalité. Oui c'est une fiction mais inspirée du quotidien d'un soignant, Gabriel.
Merci encore.
Merci @MarieBataille pour votre lecture.
Dans Chambre 111 j'ai commencé à parler de la mémoire, un thème qui apparait en filigrane tout au long du Roman. Mais le thème de l'euthanasie s'est imposé dans le récit au fur et à mesure de l'écriture. Un thème qui me touche au quotidien à l'hôpital et c'est l'écriture qui me permet d'en parler tant le sujet est tabou autrement.
Merci @unpetit50 pour votre lecture et votre avis
La première partie se déroule en effet dans un service à l'hôpital mais s'en éloigne ensuite ce qui permet d'élargir le débat... je crois.
Merci @AQéda A.
L'aide active à mourir est si tabou à l'hôpital que personne n'ose en parler. Le risque est trop grand de passer pour un extrémiste ! Merci pour votre lecture et votre commentaire.
Gros sujet. Mais j’ai trouvé qu’il fallait être un peu du milieu médical pour apprécier (et comprendre) toutes les références techniques (médicales donc) ou les relations (blagues, querelles, jalousies, fatigues, hiérarchies, choix…) des uns et des autres. Ça éloigne du véritable sujet, qui au-delà d’être d’actualité, est une question tellement majeure, que peut-elle être traitée dans un thriller dont le format, bien sûr, ne permet pas d’en exploiter toutes les composantes ? Moi, j’ai été un peu perdue et je le regrette, mais je comprends qu’étant de ce milieu, vous ayez voulu partager, et son ambiance, et ses enjeux.